Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
" Dès les premières lignes, je n'ai plus lâché ce best-seller." Valérie Perrin, autrice de Changer l'eau des fleurs et Trois.Sally et Liss ne pourraient pas être plus différentes l'une de l'autre. Sally, dix-sept ans, vient de fuguer. Anorexique, elle en veut au monde entier. Liss, la cinquantaine, travaille seule à la ferme, dans le silence des champs et des vignes.En offrant l'hospitalité à Sally, Liss ouvre sans le savoir une porte de sa vie. La jeune fille, qui ne devait rester qu'une nuit, trouve quant à elle un refuge auprès d'une femme différente des autres adultes : pas de jugements hâtifs, pas de questions suspectes. Tandis qu'elles effectuent les travaux des champs, récoltent les poires, soignent les abeilles, elles commencent, timidement, à se livrer, à partager ce qui les éloigne des autres. Dans ce roman lumineux, Ewald Arenz évoque la rencontre de deux âmes blessées qui, ensemble, vont trouver leur place dans le monde. Éloge de la différence et de la liberté, à l'image des multiples variétés de fruits qui poussent dans le jardin de Liss sans laisser la main de l'homme les façonner, Le parfum des poires anciennes est un hymne à la nature et à l'amitié.
L’histoire commence tristement
Celle de Sally 17 ans , anorexique , fugueuse. Qui fuit ces endroits où les fenêtres ne s’ouvrent pas , ces endroits « remplis de filles mortes, simplement elles ne le savent pas et continuent à aller et venir comme si de rien n’était. Des zombies »
Sally recueillie par Liss pour une nuit puis 2 puis d’autres.
L’histoire est belle
Liss, la cinquantaine, pareille à « ces choses qui qui ont eu un jour leur raison d’être puis qui sont tombées dans l’oubli,belles malgré tout , mais qui ne servent plus à rien. » Seule elle gère sa ferme. N’aime pas répondre aux questions
Silencieuse , ne juge pas , ne pose pas de question. Laisse venir.
Petit à petit les 2 femmes s’apprivoisent. Sally , cela faisait longtemps s’intéresse à quelqu’un d’autre . Veut comprendre la solitude de Liss
La ferme , personnage à part entière . Tellement de choses à faire . Des routines qui rassurent . Le travail à la ferme rapproche les 2 femmes
Et il y a ce jardin non travaillé , où les arbres poussent sans contrainte et donnent de si beaux fruits.
Peut-être le bon endroit pour grandir.
Ce roman est un cadeau , de ceux qui font du bien. Il m’a touché
Y serez vous sensible ?
Miroir que reflètes-tu ?
Résilience et projection de soi sont les maîtres mots de ce roman (presque) naturaliste où la nature humaine se dévoile au fil du travail de la terre.
Sally est une jeune femme de 17 ans, urbaine, qui attend avec impatience sa majorité pour fuir le contexte familiale qui ne la comprend pas. Comme beaucoup d’adolescent(e), elle traduit son mal être par des crises anorexiques qui ont amené ses parents à l’envoyer dans une clinique spécialisée, dont elle s’est enfuie.
Au hasard d’une route de campagne, elle rencontre Liss, une cinquantenaire qui, sans prononcer une parole, décide de lui venir en aide en lui offrant le gîte et le couvert dans sa ferme au cœur d’un petit village. Liss vit seule en continuant de travailler sur l’exploitation familiale.
En suivant le rythme des travaux des champs, les deux femmes vont se découvrir petit à petit, sans qu’aucune d’elle ne questionne l’autre sur son histoire personnelle. Mais malgré tout, un véritable échange finit par s’installer, l’une retrouvant dans l’autre par un effet miroir, sa jeunesse, l’autre trouvant dans la plus âgée, un support maternel qu’elle n’a pas connu.
Nous découvrirons au fil des pages, l’histoire de Liss et la raison pour laquelle elle agit ainsi avec Sally.
C’est un roman qui ne vous happe pas dès la première page. Il faut prendre son temps, tracer son sillon, pour entrer dans l’histoire. D’abord, il est difficile de situer le lieu. Certes, il s’agit de la campagne mais le début fait plutôt penser à un roman de cowboys dans le middle-west américain. Il faut attendre pratiquement la deuxième partie du livre pour se retrouver en Allemagne. C’est un peu déroutant.
Par contre, l’écriture (ou la traduction), est très réussie. Les descriptions du travail de la terre, les éléments naturels ainsi que le rythme de la campagne, sont particulièrement mis en valeur. Ewald ARENZ sait faire monter la tension et, c’est la qualité du livre, il nous amène à ne pas lâcher la lecture pour savoir si l’histoire se finira bien… ou pas !
Et après tout, les variétés de poires anciennes que l’on peut trouver dans les vergers de certaines vieilles fermes ont, c’est vrai, un goût unique et un parfum enivrant !
Lu dans le cadre du Grand prix des Lecteurs 2024.
Merci aux éditions Pocket
https://commelaplume.blogspot.com/
Une impression mitigée après la lecture de ce roman dont j'avais lu tant de critiques élogieuses sur Internet. J'ai trouvé le rythme vraiment plat, heureusement que les derniers chapitres apportant un peu de tension et de suspense car sinon je me serais bien ennuyée, je pense. Les descriptions de la nature et de la vie à la ferme sont belles mais je pense que ce roman peut plus toucher un lectorat plus âgé et plus rural.
Sally, 17 ans, a fugué d'une clinique où elle était enfermée et rencontre, épuisée, Liss, agricultrice, la cinquantaine, qui vit seule et lui offre l'hospitalité sans rien lui demander, en toute simplicité. Sally va rester un mois dans la ferme, aidant au travail des champs, avant que ses parents ne la retrouvent et ne l'emmènent avec eux. Mais le lien tissé entre les deux femmes peut-il être brisé?
J'ai aimé cette histoire de la rencontre de deux femmes cabossées par la vie, si différentes l'une de l'autre, mais qui vont apprendre à se connaître à travers leurs silences plus que par leurs mots. Toutes deux ont besoin de solitude et surtout de liberté qui leur a été déniée, Liss par son père puis son mari et Sally par ses parents.
La nature, personnage à part entière, son rythme immuable, le travail à son contact leur permet d'adoucir leurs blessures, de se retrouver, de communiquer sans faux-semblants. Les descriptions qu'en fait l'auteur interpelle nos sens : la vue d'un lever de soleil, de la brume qui voile un village, l'odeur des poires qui macèrent, de la pâte qu'on pétrit pour faire le pain, le goût des pommes dans lesquelles on croque, des poires anciennes muries au soleil qui exhale pleinement leurs parfums. Ce roman a éveillé en moi des sensations oubliées de mon enfance quand l'été, chez mon grand-père agriculteur, je cueillais les fruits sur les arbres et m'en délectais immédiatement, essayant de ne pas me faire dévorer par les guêpes. Je n'ai plus jamais retrouvé ce goût inimitable du fruit que l'on a laissé arriver à maturité sur l'arbre, dont la chaleur se diffuse dans la main, jusqu'à ce que j'ai la chance, depuis peu, d'avoir des arbres fruitiers chez moi.
Un bien beau roman à déguster au soleil.
Sally a 17 ans quand elle s'enfuit de la clinique dans laquelle elle est suivie pour son anorexie. Elle est pleine de colère et de rancœur vis a vis du monde entier et de ses parents en particulier.
Dans sa fuite, elle va trouver refuge dans la ferme de Liss, une cinquantenaire peu loquace qui vit quasiment en autarcie. Liss ne la juge pas et ne pose aucune question et c'est peut-être ce qui va pousser Sally a poser un temps ses valises.
Là-bas elle va aider au travail de la ferme et trouver un sens aux choses. Un équilibre fragile se met en place entre les 2 femmes leur permettant petit à petit de s'apprivoiser et de penser leurs blessures car la vie n' pas été tendre non plus avec Liss...
C'est un roman que j'ai apprécié de par la plongée dans le monde paysan qui m'a rappelé les vacances dans la ferme de mes grands-parents quand j'étais petite... Le rythme de cette vie qui s'écoule en fonctions des contraintes des animaux ou des plantations. J'ai juste eu un peu plus de mal à entrer dans l'histoire car j'avais du mal à appréhender les 2 protagonistes, du moins dans un premier temps car j'ai dévorée la seconde partie du roman.
Un roman touchant et savoureux ;)
Ma chronique : Délicieusement beau ! magnifié par la plume de l'auteur. Je suis émerveillée devant cette écriture lumineuse qui sublime les cinq sens.
Ici la nature panse les âmes blessées.
Ici le travail de la terre, pourtant si rude, libère les êtres de leurs angoisses.
Ici se croisent deux marginales, solitaires, prisonnières d'une vie à laquelle elles ne peuvent échapper.
On est quelque part en Allemagne, dans un village entouré de champs et vignobles, durant les chaleurs de l' été jusqu'à "cette douceur qu'on ne voit qu'en automne."
On est fasciné par la beauté des mots. Ils ont la couleur des herbes folles du jardin de fée de Lizz, la saveur du jus épicé de ses poires anciennes aux noms poétiques, la couleur ambrée de son vin de glace .
Lizz, 50 ans, fait son pain, son miel, vendange le fameux Riesling au milieu de la nuit sous la pleine lune !
Sally, 17 ans, anorexique, fugueuse, rebelle, vient de s'échapper d'une clinique.
Elle erre dans la campagne quand elle rencontre Lizz qui, sans poser de questions, lui offre le gîte et le couvert, prenant des risques en gardant une mineure en fuite.
Elles parlent peu, s'apprivoisent. Sally l'aide aux champs, ramasse les noix vertes pour faire la liqueur, range le bois, s'occupe des abeilles, et surtout retrouve l'appétit.
Personne ne sait où elle se trouve.
Cela n'inquiète pas Lizz, qui meurtrie par son passé ne reçoit aucune visite . Sally comprend que Lizz cache les blessures d'un drame lointain.
"Lentement une véritable amitié se construit." Mais lentement aussi des tensions, des problèmes surgissent.
Offrez vous ce ce remarquable moment de lecture..
Sally, dix-sept ans est en colère contre à peu près tout, contre ceux qui veulent lui dicter ce qu'elle doit faire, mais, elle est aussi en colère contre elle-même. Elle décide de fuguer, à ce moment-là, elle rencontre Liss, la cinquantaine. Dès les premières paroles échangées, Sally découvre que Liss est différentes des autres adultes. Pas de questions méfiantes, pas de jugement hâtif. Liss lui propose de passer la nuit chez elle. La nuit devient des semaines..
Pour Sally, Liss est une énigme, un mystère. Quelle est donc cette femme forte, qui ne parle jamais d'elle-même, qui habite seule une si grande maison.. ? Alors que les jours passent, elles marquent ensemble des arbres, récoltent des pommes de terre et Liss lui décrit les vieilles variétés des poires du verger, dont Sally aime tant le goût, les deux femmes se rapprochent et apprennent les blessures qui leur ont été infligés..
Quelle belle histoire émouvante entre deux femmes vulnérables mais fortes qui apprennent qu'il y a plus en elles qu'elle ne l'ont reconnues elles-mêmes. Elles ne parlent pas beaucoup, et pourtant il y a une reconnaissance mutuelle. Le style d'Ewald Arenz évolue selon les personnages et leurs histoires personnelles, à la fois calme et poétique comme furieux et dérangeant, ce qui rend les personnages authentiques et proche de la réalité.
L'auteur décrit dans un langage incroyablement beau le rapprochement entre les deux femmes, la découverte des ressources de la nature, l'automne à la campagne : de très belles images qui restent en tête. Une ode à la nature comme à l'amitié.
Ce roman est complètement passionnant du début à la fin, à la fois lumineux et ouvert à tous nos sens.
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