"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans un pays en guerre, Marie, reçoit une balle dans le dos. Malgré la douleur, elle ne pense qu'à une chose : rejoindre Steph, son amour retrouvé, qui vient de l'autre bout de la ville et pourrait se méprendre sur son retard. Un roman lyrique qui résume la tragédie de la guerre. Avec un dossier pédagogique contenant des sections histoire des arts, cinéma et éducation aux nouveaux médias.
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« Le message » Andrée Chedid
164 grammes - 104 pages de lecture
L’incipit :
« Tandis qu’elle avançait à grands pas la jeune femme sentit soudain, dans le dos, le point d’impact de la balle. »
Alors qu’elle allait au rendez-vous fixé par son amoureux Steph, Marie est touchée par une balle de snipper isolé dans un village abandonné par la guerre.
C’est une course contre les pages et la montre pour savoir si elle va survivre.
C’est un livre magnifique qui parfois est optimiste et parfois pessimisme, qui peut redonner confiance sur le genre humain et la puissance des mots et des phrases, l’espoir qu’ils peuvent donner, les mentalités qu’ils peuvent changer,…
J’ai adoré, merci @clairem0404 et @vyvy_sama pour vos conseils toujours pertinents.
C’est un énorme coup de ♥️♥️♥️
Comme de nombreux lecteurs ici, "Le Message" d'Andrée Chedid est pour moi un livre remarquable et profondément touchant.
L'écriture est magnifique et poétique et m'a captivé et émus dès les premières pages.
Le récit se déroule dans un contexte de guerre, sans que le lieu précis ne soit spécifié, ce qui renforce l'universalité du propos. Andrée Chedid met en scène Marie, une jeune femme blessée par balle, qui lutte pour rester en vie afin de retrouver Steph, son amoureux avec qui elle s'était disputée. La violence de la situation et la fragilité de la vie humaine sont décrites avec une intensité saisissante.
Le personnage de Marie incarne toutes les victimes innocentes des conflits armés à travers le monde. Son désir de rejoindre Steph et de lui transmettre un message d'amour devient le symbole de l'espoir et de la résilience face à l'horreur de la guerre. Les moments d'introspection de Marie, alors qu'elle revisite les souvenirs de sa vie passée, offrent des instants de profonde réflexion sur la condition humaine, la quête d'amour et la beauté de la vie elle-même.
Parallèlement à l'histoire de Marie, le roman explore également les relations entre les personnages. Le couple d'octogénaires, Anya et Anton, qui croise le chemin de Marie dans sa détresse, représente la solidarité et l'amour durable. Leur présence réconfortante témoigne de la capacité de l'amour à persister malgré les épreuves.
« Le Message » est un tout petit roman sur l’Amour, l’entraide, la mort et l’absurdité de la guerre.
Les mots d’Andrée Chedid (une première pour moi) sont simples, directs, intenses. J’ai été bouleversée par l’histoire de Marie.
Quel grand texte encore une fois d'Andrée Chedid. C'est beau, fort, puissant, poétique, violent parce que la ville dans laquelle vivent les deux amoureux est violente, quasi vidée de ses habitants qui fuient les combats et les balles. "Pour lui parler, il faut utiliser peu de mots, des mots simples, des mots essentiels, qui vont du cœur au cœur. Des mots qui se glissent, petit à petit, avec leurs consonnes, leurs voyelles dans le corps et la pensée de Marie. Des mots qui deviendront la matière de ce corps, le ferment de cette pensée, des mots à lents parcours qui traverseront le conduit auditif, atteindront la caisse du tympan, percuteront les osselets, ensuite le rocher ; des mots qui se frayeront lentement passage dans le labyrinthe de l'oreille. Des mots aimés, des mots aimants, ressentis, agrippés à l'espérance. Des mots vrais, même s'ils mentent. Des mots forgés d'amour et de promesse, même s'ils simulent. Des mots réels et fictifs. Des mots pour vivre et pour rêver." (p. 81)
Tout le texte de l'autrice est un texte qui glorifie l'amour, qui sait que c'est cela qui pourra sauver les hommes et non pas ce qu'ils produisent de pire : "Depuis l'aube des temps, les violences ne cessent de se chevaucher, la terreur de régner, l'horreur de recouvrir l'horreur. Visages en sang, visages exsangues. Hémorragies d'hommes, de femmes, d'enfants... Qu'importe le lieu ! Partout l'humanité est en cause, et ce sombre cortège n'a pas de fin." (p. 18)
Et Marie s'accroche à cette pensée que Steph va comprendre et venir la rejoindre. Elle ne veut expirer avant de le revoir, s'accroche. Toutes ses pensées vont vers lui. Et lui qui l'attend et ne comprend pas son absence, ses pensées allant vers elle. Et ce couple d'octogénaires qui préfère assister Marie plutôt que de fuir comme tous les autres, emplis d'un amour fort, toujours aussi fort qu'au début.
Un roman formidable, dans une langue tellement belle qu'il est impossible de passer à côté, comme il est impossible de ne pas lire Andrée Chedid en général. Et pour finir, cette phrase en guise d'aphorisme, tirée de la page 111 : "Comment peut-on se prendre au sérieux quand l'existence est si éphémère et qu'elle ne cesse de courir vers sa fin ?"
Quand l' absurdité de la guerre sépare ceux qui s' aiment...
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Réveillée à 5h30 , ce matin, mais pourquoi Emma me direz-vous ?
Et bien c'est pour ce livre ....
Andrée Chédid, femme de lettres et poétesse française d'origine syro-libanaise, elle possédait cette magie du savoir écrire.
Un pays en guerre, Marie et Steph, un couple mais comme tout les couples le doute, les questions, les déceptions, où vont ils ?
Et puis , un rendez-vous pour dire l 'amour que l'on porte à l'autre, pour pardonner, pour repartir ensemble, et puis la balle d'un franc-tireur et tout s'arrête ... là... au milieu de la rue.
Marie s'effondre blessée.
Mais , Marie venait :"dites lui que je venais". Ce message que l'on doit doit transmettre, cette souffrance que l'on doit accompagner et Steph qui doute, qui l'espère, qui l'attend.
"Dites lui que je venais..."
Et , là je m'arrêterais... car mes mots ne seront jamais aussi forts et puissants que ceux d'Andrée Chédid
Merci ma douce maman pour ce livre que je porte en moi .
Je découvre ce petit roman grâce à mon fils qui doit le lire au collège. (Classe de 4ème)
En lisant sa quatrième couverture, j'ai eu tout de suite envie de le découvrir et je lui ai donc piqué !!!
Dans ce livre, Andrée Chedid démontre l’inanité, l’absurdité de la guerre. Des chapitres courts, une écriture nerveuse, sèche, sans fioriture sauf lorsqu’elle parle de l’amour. Tous les personnages de ce drame sont le noir ou le blanc : l’amour perdu et l’amour toujours, la jeunesse et la vieillesse, l’ange et le guerrier, la tendresse et la dureté. La poésie, pour mon plus grand plaisir, est encore et toujours présente dans ce livre.
Un livre court mais intense que j’ai aimé lire et que j’aurais aimé garder
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