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Partant du postulat selon lequel un mot désigne rarement une seule réalité, et que son acception dépend du contexte dans lequel il s'emploie, le terme « maquis » en est une belle illustration à juste titre. En effet, dans le traitement polysémique de ce terme, on est marqué par sa plasticité référentielle. Tantôt perçu comme un évènement ou un temps, en ce sens qu'il s'assimile aisément à la période du nationalisme pour le cas du Cameroun particulièrement et ce qui s'est passé, tantôt comme un lieu. Cette dernière conception laisse entrevoir encore plus une multitude de contenus sémantiques qui doivent présider au décodage. À l'observation, lorsqu'on appréhende le maquis comme un espace géographique, il indique un terrain broussailleux, une formation arbustive très dense de région méditerranéenne. Mais très vite, cette vision dans le domaine botanique est dépassée quand cette formation végétale se transforme en un territoire de combat. Dans ce dernier cas, le maquis signifie ici l'endroit où se cachent les combattants nationalistes, un îlot de résistance contre un envahisseur.
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