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Quand un traducteur légèrement Asperger enquête sur la disparition d'un manuscrit de Kierkegaard : déductions hautement philosophiques à la clé ! Lorsque Mette Rasmussen, directrice de la Fondation Kierkegaard, est retrouvée assassinée, on découvre que des poèmes inédits du grand philosophe danois ont disparu par la même occasion. Heureusement, ils ont été traduits en anglais. Mais tous les soupçons se tournent alors vers le traducteur, l'américain Daniel Peters.
Et Carsten Rasmussen, le fils de Mette, n'est pas le dernier à l'accuser. Contraint de se défendre à tout prix, Peters découvre qu'il n'a aucun alibi probant et, atteint du même syndrome d'Asperger que le fondateur de l'existentialisme, comme certains le pensent, il se replonge dans la vie du philosophe et comprend petit à petit que Mette Rasmussen, qu'il a brièvement aimée, lui a laissé des indices qui pourraient le sauver.
Mais pour cela, il va devoir regarder la vérité en face et, tout comme celle d'un Kierkegaard qui jouait beaucoup avec elle, la vérité ne manque pas de visages, et tous bien différents. Ecrit dans un anglais tout à la fois châtié, distancié et populaire, cet ouvrage est en même temps qu'un superbe roman à énigmes une étonnante suite de variations sur les thèmes de l'identité, du mensonge et de l'authenticité véritable.
Ce livre est une déception. Posons les choses dès le départ afin que vous sachiez ce qui vous attend dans cet article, qui ne sera pas forcément très long. Une lecture fastidieuse mais qui aurait pu être plus prenante si elle avait été un peu plus énergique sur le déroulé. Je vous parle aujourd'hui de Le double était parfait de Thom Satterlee.
Il est une déception car je m'attendais à une véritable enquête, à une intrigue qui aurait retenu mon souffle durant toute ma lecture. Mais à la place ce fût une lecture laborieuse où mon intérêt n'a été que peu suscité. Le gros point noir de Le double était parfait est la longueur des descriptions. Tout y est absolument décrit... mais quand je vous dis tout c'est-à-dire que chaque monument, chaque mouvement, chaque ressenti nous est décrit en long en large et en travers.
Là où j'aime les descriptions, généralement dans des romans d'ambiance comme dans les huis clos ou dans les pays nordiques, ici j'ai vraiment eu la sensation de ne lire que ça. Je pense que c'est le fait que l'on soit dans les pensées de Daniel Peters, atteint du syndrome d'Asperger qui donne cette impression de lourdeur.
En effet, Daniel atteint par cette forme d'autisme suit une routine plus que régulière et se centre énormément sur son environnement que ce soit ce qu'il voit, ce qu'il entend, ce qu'il sent. Et là où je m'étais imaginé un personnage un peu en dehors des clous de par son syndrome autistique, avec un humour complètement décalé car pas du tout en phase avec son entourage, je n'ai eu au final qu'un homme qui tente de comprendre les codes qui lui échappent. Attention, je ne dis pas que ce n'est pas intéressant mais je le voyais vraiment évoluer en complémentarité avec la police et relever les points forts que peut apporter le syndrome d'Asperger. Surtout Daniel qui s'attarde sur ce qui se passe autour de lui, qu'il le souhaite ou non.
Mais Daniel Peters est également un homme qui veut à tout prix récupérer le fameux manuscrit disparu de Kierkergaard.
Et c'est là que le bât blesse un peu plus. Kierkergaard ou quand l'histoire décide de décortiquer beaucoup de passages de ce philosophe et de les mettre en parallèle à l'histoire de Daniel Peters.
Si les descriptions étaient un peu trop longues, ici les passages concernant Kierkergaard m'ont semblés ne jamais prendre fin. Cela, à mon sens, n'apporte que peu de choses à l'intrigue ou en tout cas et n'a fait que m'enliser dans une lecture déjà pénible.
Mais il faut l'avouer que lorsqu'on se centre sur le semblant d'enquête qui est fait, mon intérêt s'est relevé d'un niveau et j'ai pris presque plaisir à lire les différents fils qui se déliaient sous mes yeux. Mais ça ne dure qu'une cinquantaine de pages... sur 330 pages c'est peu. Et c'est là mon plus grand regret. Que l'histoire s'attarde sur énormément de détails et peu sur les indices, les pistes que les policiers et Daniel relèvent.
Du coup, le dénouement arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Il est habilement bien trouvé, oui il n'y a pas que négatif dans cet article, mais amené un peu maladroitement. Ou plutôt je me suis dis "tout ça pour ça.". Tant de descriptions pour un dénouement qui se contente de peu de mots et d'explications suffisantes. On comprend les aboutissants de toute l'intrigue mais j'en suis ressortie lassée.
D'une parce qu'attendre les cinquante dernières pages pour avoir ce dénouement digne d'un Agatha Christie alors que le reste a été pénible, c'est dommage. Et de deux, j'ai voulu abandonner tout du long car vraiment entre la description et Kierkegaard ça en devenait pénible. Mais je n'aime pas abandonner alors j'ai persévéré mais en ayant l'impression de bâcler un peu le reste de ma lecture.
En bref,
Au final, Le double était parfait ne m'a pas plu mais parce que pour moi le personnage de Daniel Peters n'est pas assez exploité par rapport au philosophe Kierkegaard pour qui on nous apporte une palanquée d'informations. L'intrigue est un peu bancale, l'enquête quasi inexistante et heureusement le dénouement rattrape l'atterrissage catastrophique de cette histoire. Je ne peux que vous inviter à vous faire votre propre avis. Après tout, un lecteur ne fait pas l'autre. Et je serais même curieuse de voir les avis positifs parce que je reste persuadée que là où je n'ai relevé que négatif, d'autres relèveront le contraire.
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