Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
La tension qui existe entre le corps physique du pape et sa très haute fonction religieuse fait l'objet, dès le milieu du XIe siècle, d'attentions neuves et multiples, dont témoignent le discours, le rituel, l'iconographie.
A Paravicini Bagliani a étudié dans ce livre les dispositifs complexes qui se mettent en place durant tout le Moyen Age pour souligner cette opposition entre le corps mortel et l'institution immortelle. Une partie de ces dispositifs reste en place jusqu'à nos jours. Lors de la mort du pape, en particulier, les thèmes du caduc et du transitoire sont élaborés de manière plus radicale. Avec la nudité marquée du pape défunt, on souligne que " même le pape meurt ", alors que l'Eglise est éternelle.
Pour arrêter les saccages habituels des Romains dans la maison pontificale, on fut amené à distinguer plus nettement entre le domaine privé du pape et l'institution papale. Pour marquer à l'inverse le pouvoir spirituel, le rituel incorpore toutes sortes d'éléments nouveaux de purification symbolique. Simultanément, l'intérêt croît pour le corps physique vivant du pape : papes et cardinaux montrent un vif intérêt pour la médecine et les sciences de la nature, avec l'espoir d'une possible prolongation de la vie, qui limiterait le caractère caduc et transitoire de la vie terrestre du pontife.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"