Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Découvrez la première enquête du commissaire Bordelli dans la Florence de 1963 : un petit bijou écrit par un maître dans l'art des mots Florence, été 1963. Le commissaire Bordelli est appelé dans une somptueuse villa dont la propriétaire ne donne plus de nouvelles. Il trouve la vieille femme inanimée sur son lit, ayant succombé apparemment à une violente crise d'asthme. Mais, devant cette scène trop parfaite, le doute s'installe rapidement, et les analyses médicales vont venir confirmer qu'il s'agit d'un meurtre. Bordelli mène l'enquête, aidé du jeune Piras et entouré de personnages hauts en couleur - Diotivede, le médecin légiste ; Dante, le frère de la défunte, scientifique génial et excentrique ; Botta, voleur et cuisinier hors pair ; Rosa, prostituée au grand coeur... Désabusé, nostalgique, solitaire, mais gourmand et bon vivant, le commissaire se meut dans une Florence déserte écrasée par une chape de chaleur, au volant de sa Coccinelle et poursuivi par ses souvenirs de la guerre et de la Résistance.
Il fait chaud à Florence, en ce mois d’août 1963. Une chaleur étouffante qui accable le commissaire Bordelli, autant que les moustiques l’énervent et les cauchemars l’épuisent. Pourtant, il a choisi de rester dans la ville désertée par les Florentins partis en villégiature sur les plages de la région. D’ailleurs, le crime ne prend pas de vacances et quand le policier est appelé sur les lieux d’une mort suspecte, il flaire un meurtre. Pourtant, les premières constatations du légiste semblent conclure à une crise d’asthme qui aurait mal tourné. Madame Pedretti était malade et âgée, mais elle était riche aussi…Ses héritiers ont-ils voulu accélérer la succession ? Bordelli s’adjoint le jeune Piras, tout juste débarqué de sa Sardaigne natale et commence son enquête.
Si l’intrigue n’est guère trépidante -Bordelli tient plus de Maigret que de Harry Bosch- le commissaire vaut bien un roman à lui tout seul. L’homme est un célibataire de cinquante-trois ans qui attend toujours la femme de sa vie. Il fume comme un pompier, aime la bonne chère cultive l’amitié. Car s’il n’a pas encore trouvé sa dulcinée, il n’est pas solitaire et sait s’entourer de personnages hauts en couleurs. Du légiste au monte-en-l’air, ils sont nombreux à profiter de ses tablées aux menus concoctés par Botta, le voleur qui a appris à cuisiner dans toutes les prisons d’Italie et d’ailleurs. Tous ont en commun d’avoir combattu les nazis et en gardent un souvenir ému. Les discussions vont bon train. On échange des anecdotes, on philosophe sur la vie, la mort, l’amour, le bien et le mal. Loin d’être un taiseux, Bordelli aime s’épancher, pratique l’ironie, promène sa nostalgie désabusée dans sa belle ville de Florence.
Avec ses personnages attachants, ses dialogues vifs et souvent comiques, Marco Vichi propose un petit polar qui se lit d’une traite et qui donne bougrement envie de refaire un bout de chemin avec Bordelli et ses comparses. Un début plus que prometteur.
Une affaire rondement menée, des personnages très attachants et une ambiance à la Chandler assez douce et magnétique car nous sommes transportés dans un paysage calme, chauffé par le soleil d'été, en compagnie de personnages de touts bords, policiers, prostituées, médecin légiste et les suspects, pour une affaire de famille empoisonnée.
Un nouveau personnage récurrent que, me fiant à ce premier opus, je vais avoir plaisir à retrouver sous la plume bien intentionnée de Marco Vichi, dans la traduction française de Nathalie Bauer pour les éditions Philippe Rey/Noir mais aussi dans leur version originale italienne puisque les aventures de ce commissaire bourru, affichant de fortes ressemblances avec notre Maigret national, paraissent déjà depuis quelques années de l'autre côté des Alpes.
Été 1963 à Florence. Il fait chaud, très chaud, mais le commissaire Bordelli, la cinquantaine affirmée, préfère encore rester dans la chaleur écrasante qui plombe la cité florentine plutôt que de profiter de vacances estivales bien méritées. C'est donc tout naturellement lui qui est chargé de se rendre dans la maison de la richissime Signora Pedretti-Strassen suite à l'appel affolé de sa gouvernante au commissariat, inquiète de ce que la vieille dame ne réponde pas à son appel téléphonique du soir quotidien. Et de fait, quand le commissaire arrive sur place, la Signora gît inanimée sur son lit, semblant avoir succombé à une forte crise d'asthme. Semblant seulement car, dans la chambre, Bordelli remarque certains détails qui lui font douter d'une mort naturelle et, notamment, un flacon de médicament contre l'asthme soigneusement rebouché et tombé de la main de la défunte. Comment celle-ci, une fois décédée, aurait-elle pu refermer ce flacon?
Le doute sur l'origine du décès n'est plus permis quand l'autopsie révèle que la Signora Pedretti n'a pas absorbé ses gouttes médicamenteuses et que, de plus, sa mort a été occasionnée par l'inhalation d'une senteur tropicale introuvable en Italie et dangereuse pour les asthmatiques! L'enquête est ouverte. Et malgré des soupçons immédiats portés sur les neveux de la victime, avides d'hériter, le commissaire Bordelli se doit de mener ses investigations sans rien omettre.
Et voilà! Encore un commissaire qui me plait bien! Encore un commissaire italien! Encore un auteur dont je vais suivre toutes les publications! Même si j'ai un grief à avancer avant d'exposer tous mes arguments en faveur de ce roman : nulle part, malgré une lecture des plus attentives, il n'est fait mention du prénom du commissaire. Il intervient toujours en qualité de commissaire Bordelli, de commissaire, ou de Bordelli. A croire qu'il n'a pas de prénom! Et ça, j'avoue que ça me gêne un peu...
Ce "défaut" mis à part, j'aime cependant le caractère bien trempé de Bordelli, sa faconde, son goût pour la vie et ses petits plaisirs, en particulier pour la bonne nourriture et ses grandes tablées, la générosité et l'empathie dont il sait faire preuve envers les personnes qu'il apprécie, sa nostalgie qui le submerge aux moments les plus inopportuns, sa "bonhomie", les ressemblances détectées avec notre commissaire Maigret mais aussi avec mon cher Montalbano. Bordelli est un bon commissaire dans tous les sens du terme. Efficace, consciencieux persévérant. Mais cela ne l'empêche pas toutefois de se laisser distraire par le physique troublant d'un témoin féminin (ce qui le ramène illico presto à quelque savoureux souvenir) ou d'abuser de son pouvoir quand il le juge nécessaire pour les besoins de son enquête!
Dans ce roman, j'ai aimé également les descriptions de Florence et de ses alentours, les personnages secondaires, qu'ils soient du côté de la police, ou pas, membres de l'équipe du commissaire, témoins proches, ou seulement proches de Bordelli. J'ai aimé aussi les évocations liées à la Seconde Guerre mondiale à laquelle a participé Bordelli et, surtout, le fait que ce commissaire roule en Coccinelle! Ce qui n'est pas sans m'évoquer les films de la célèbre voiture justicière!
"un policier comme finalement on les aime".
Quoi de plus tentant. Oui, Bordelli est un flic à la cinquantaine bien tassée, célibataire, bon vivant, attendant de rencontrer la femme idéale et fidèle à de petites frappes dont il s'est attaché, un être humain quoi !
Portant un regard permanent sur les moments doux de son adolescence comme sur les épisodes de sa guerre en 40 contre les nazis . Marco Vichi nous plonge au cœur de la belle Florence, caniculaire, à bord d'une vielle WW.Coccinelle pétaradante. Bordelli prenant en main de manière bienveillante le destin d'un jeune flic Piras originaire de Pouilles. Très vite il partage avec le lecteur son intime conviction, les coupables sont bien les neveux Morozzi et toute l'histoire repose sur une l’enquête minutieuse et pas ennuyeuse qui va permettre de les confondre .
On partage des scènes formidables. Les regards croisés de Bordelli et de la bellissima Elvira ou encore le repas pantagruélique partagé par des flics, un truand et le frère de la défunte un hurluberlu, inventeur, plutôt rêveur et dresseur de rats. Le repas est concocter par l'ancien truand et ou les dialogues savoureux sont pas loin d'une grande bouffe.
Un policier bien rythmé avec de nombreux personnages hauts en couleur à l'accent bien Italien parsemé d'expresso ristrettooo et de limoncelloo et de bonnes bière ....
http://dunlivrelautre.blogspot.fr/2016/04/le-commissaire-bordelli-de-marco-vichi.html
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