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Depuis la fin du XIXe siècle, les sciences sociales ont souvent entretenu une vision strictement positiviste des objets matériels. L'objet était une source, une sorte d'échantillon de civilisation qui « ne peut ni mentir ni se tromper ». C'était la doctrine de l'objet-témoin. Passer d'une étude des objets en tant que sources d'un savoir sur les hommes en société à une étude des objets dans leur relation avec les hommes et dans leur influence sur les relations entre les hommes, tel est le pari de ce livre.
En effectuant un tour d'horizon des travaux récents en sciences humaines et sociales, l'auteur se propose de retracer l'évolution du traitement des objets par différentes disciplines, notamment l'anthropologie. À l'heure d'un vaste remodelage du paysage muséal et de la dématérialisation annoncée du patrimoine, voire de certaines pratiques quotidiennes, qu'en est-il des liens entre les hommes et les objets auxquels ils tiennent ?
Ce qui importe aux sciences sociales est l'attachement des individus aux objets et le devenir, de ceux-ci par le jeu de la succession des attachements. La biographie d'objets permet la mise en évidence des statuts sociaux et symboliques que les individus et les collectifs lui attribuent.
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