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Le comte Fedor Rostoptchine - le père de la future comtesse de Ségur - ministre des Affaires étrangères du tsar Paul 1er, puis gouverneur général de Moscou au moment où la Grande Armée prend possession de la ville en 1812, est un témoin privilégié de l'arrivée des troupes de napoléon, de l'incendie de la ville russe et de la retraite française.En 1823, il publie en France "sa" relation de cet épisode dramatique. L'Esprit du Temps publie l'intégralité de ce texte qui n'avait pas été réédité depuis longtemps, accompagné des réfutations de plusieurs auteurs français contemporains. Natalia Griffon de Pleineville, spécialiste incontestée de cette époque, replace ce texte essentiel dans le contexte du début du XIXe siècle, apportant un éclairage moderne sur la polémique ayant suivi la publication de cet essai déjà célèbre à son époque. Un cahier couleurs d'images d'époque est inclus.
En 1812, Napoléon et sa Grande Armée envahissent la Russie et prennent la direction de la capitale des tsars, Moscou. Alors que la noblesse russe, très aisée, encense la culture française et parle couramment le français, le petit peuple vit encore en servitude et la misère n’est jamais loin. Le comte Fedor Rostoptchine, très proche conseiller de l’empereur Paul 1er, connu également pour être le père de la Comtesse de Ségur, est alors gouverneur de Moscou. Par des affiches placardées dans les rues de la ville, il attise la haine du peuple russe contre les français en approche dont il craint l’influence révolutionnaire.
L’incendie de la superbe ville de Moscou surprendra l’envahisseur et précipitera la chute de la Grande Armée en signant la fin de l’épopée conquérante de Napoléon.
Illustrant son analyse de cet événement essentiel dans l’Histoire napoléonienne, l’auteure, l’historienne Natalia GRIFFON de PLEINEVILLE, nous livre des textes historiques, comme la brochure et les mémoires de Rostoptchine, les bulletins de la Grande Armée écrits par Napoléon, les commentaires des témoins de cette catastrophe, le marquis de Chambray, le colonel Bourtouline et le général Nempde ainsi que l’opinion de l’écrivain Leon Tolstoï.
Les belles illustrations en couleur, en milieu de livre, sont également édifiantes.
Je comprends bien qu’avec les deux derniers textes écrits par Fedor Rostoptchine, ce livre prenne sa place dans la collection Textes essentiels mais je suis surprise du choix éditorial de l’avoir nommé comme auteur principal alors que le formidable travail d’analyse et de recherche qu’il contient, a été réalisé par l’historienne.
De plus, je suis persuadée qu’aujourd’hui, les amateurs d’Histoire préfèrent une analyse récente, voire une réécriture de l’Histoire, signée par un spécialiste de la période traitée, plutôt qu’un recueil de textes d’époque écrits, dans le cas présent, par un personnage aussi manipulateur que Rostoptchine. Et autant ses textes seuls m’ont peu intéressée de part leur cynisme et leur parti pris, autant l’essai de Natalia GRIFFON de PLEINEVILLE m’a paru passionnant.
L’auteure réussit à traiter, de tous les points de vue possibles, un sujet qui soulevait encore de nombreuses interrogations. Son analyse m’a semblée précise et limpide et j’ai appris beaucoup avec cette lecture.
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