« A la faveur d'un déménagement, j'ai mis un peu d'ordre dans mes dossiers. J'y ai retrouvé des choses que j'avais écrites quand j'étais très jeune, et que j'avais souvent complètement oubliées, comme si elles avaient été écrites par un autre, un être plus rare et plus pur que moi, ce jeune Guibert qui me faisait le cadeau, par ces textes, de me faire croire qu'il était resté moi-même, ou que j'étais resté lui-même, que nous n'étions qu'une seule personne. » En 1991 était rééditée La Mort propagande, premier livre d'Hervé Guibert, paru en 1977. L'auteur de A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie y ajoutait divers textes de jeunesse qui nous font découvrir à sa naissance une oeuvre singulière et tragique.
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