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La Mort d'Olivier Bécaille : Une nouvelle d'Emile Zola

Couverture du livre « La Mort d'Olivier Bécaille : Une nouvelle d'Emile Zola » de Émile Zola aux éditions Culturea
  • Date de parution :
  • Editeur : Culturea
  • EAN : 9791041917600
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Olivier Bécaille, narrateur et personnage principal de l'histoire, arrive de Guérande avec sa jeune femme, Marguerite, à Paris où il espère trouver une place qui leur assurerait une vie moins médiocre. Dès leur installation dans un hôtel meublé de la rue Dauphine, il est victime d'un accès de... Voir plus

Olivier Bécaille, narrateur et personnage principal de l'histoire, arrive de Guérande avec sa jeune femme, Marguerite, à Paris où il espère trouver une place qui leur assurerait une vie moins médiocre. Dès leur installation dans un hôtel meublé de la rue Dauphine, il est victime d'un accès de catalepsie ; il conserve toute sa conscience mais ne peut plus bouger ni donner aucun signe de vie.

Sa femme et ses voisins, la pittoresque et officieuse madame Gabin et le jeune et prospère monsieur Simoneau, le croient mort. Le médecin fatigué qu'on a appelé pour constater le décès l'aperçoit dans la pénombre, ne l'examine même pas et autorise l'inhumation. Enfermé dans son cercueil, Olivier Bécaille assiste à ses propres funérailles.

Ayant retrouvé enfin la capacité de se mouvoir, le héros réussit finalement à sortir de son tombeau. Un vieux médecin le recueille et le soigne pendant trois semaines. L'été revenu (l'histoire commence au début du printemps), le narrateur peut se promener un moment ; il se rend près de l'hôtel meublé, et il apprend en écoutant les conversations que sa femme est partie en province avec monsieur Simoneau, qu'elle compte épouser à la fin de son deuil.

Olivier Bécaille préfère ne pas ressusciter : il a eu tort d'épouser une femme plus jeune qui n'avait pour lui que de la tendresse et s'ennuyait avec lui ; il décide de ne pas faire son malheur en réapparaissant. Il voyage beaucoup et se contente d'une existence médiocre. Il a toujours été d'une santé fragile, vivant dans la crainte de la mort ; désormais il ne la redoute plus, n'ayant plus rien à perdre :

« La mort ne m'effraie plus ; mais elle ne semble pas vouloir de moi, à présent que je n'ai aucune raison de vivre, et je crains qu'elle ne m'oublie. »

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