80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La mondialisation prise pour objet dans le présent travail est celle des gens ordinaires ; ceux qui s'inscrivent dans des configurations mutantes en passant d'un contexte à un autre et en transitant dans des espaces transfrontaliers générateurs de faits sociaux transnationaux. Privilégiant la sociologie compréhensive dans l'appréhension de ces faits, l'auteur observe de près comment les personnes se mêlent et se démêlent dans des configurations transfrontalières : une jeune femme qui quitte, « par effraction », son village natal pour une ville-monde à la recherche d'un travail ; un patron étranger qui délocalise son unité et en vient à « bricoler » son établissement en terre d'islam ; un salarié qui se déplace, à l'intérieur d'un quartier industriel, d'une entreprise à une autre pour travailler, s'engageant ainsi dans une sorte de « nomadisme salarial » ; des jeunes double-nationaux d'ici et de là-bas souffrant d'une « indétermination identitaire » qui se voient comme des ex-colonisés ; un porteur qui attend « l'opportunité » d'être enrôlé au travail dans des métiers d'exportation ; un vendeur ambulant commercialisant des marchandises « made in somewhere » et se revendiquant « passeur » des produits et des marques internationales ; des domestiques qui assurent le service dans des maisons d'hôtes détenues par une « classe transnationale » d'acquéreurs ; un chercheur lui-même, Brahim Labari, avec ses multiples regards et sa libido sociologica, pour approcher et comprendre toutes ces figures.
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