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La Langue latine. Tome III : Livre VII

Couverture du livre « La Langue latine. Tome III : Livre VII » de Varron aux éditions Belles Lettres
Résumé:

Une édition commentée spéciale manquait encore, à la différence des cinq autres livres conservés. C'est le dernier livre de la deuxième triade des six premiers livres étymologiques (hexade) de l'oeuvre, les livres I-IV sont perdus. Pourquoi ce livre VII, après les livres V et VI consacrés déjà à... Voir plus

Une édition commentée spéciale manquait encore, à la différence des cinq autres livres conservés. C'est le dernier livre de la deuxième triade des six premiers livres étymologiques (hexade) de l'oeuvre, les livres I-IV sont perdus. Pourquoi ce livre VII, après les livres V et VI consacrés déjà à l'espace et au temps ? À cause d'abord du caractère original du vocabulaire poétique qui s'oppose au vocabulaire ordinaire de la prose et de l'usage (aequor face à mare). Varron, ses exemples en font foi, est un grand lecteur et un amateur éclairé des différentes formes de la poésie. N'oublions pas que le philosophe est aussi poète dans les Satires Ménippées. Ensuite les poètes sont grands créateurs de mots et leurs motifs restent en général assez clairs. Enfin ils apparaissent au début de la littérature écrite et permettent de remonter très haut, au IIIe siècle av. J.-C. (Livius, Naevius, Ennius, Plaute) ; les chants religieux des Saliens remontent même au VIIe siècle (Numa). La poésie est donc le conservatoire des créations anciennes.
Les procédés des « impositeurs » relèvent des figures de mots caractéristiques : métaphore (ratis), métonymie (luca bos), catachrèse (latro), onomatopées (frittinire, mugire), antonomase (Epeus), sans parler d'emprunts au grec, en particulier : Musa, Olympus, polus, etc.
Le texte a été enrichi de quelques conjectures. Cinq index facilitent la consultation.

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