Envoyez-nous vos questions et notez bien la date : ce sera le 15 novembre à 19h sur « Un endroit ou aller »
« Le pic vert enroule sa langue autour de son cerveau pour le protéger contre les trépidations quand il fore les arbres. » Cette phrase, prononcée par un guide de musée, est une révélation pour Sylvain Breuil, le point de départ d´une quête de l´invulnérabilité, puis de l´immortalité.
Il y a la mère, morte en mettant Sylvain au monde, le père atteint d´Alzheimer, mais aussi Stanislav, l´ami arménien, une jeune fille aux yeux de pluie, un apnéiste, un boulier chinois, une grenouille cendrier, un précis d´ornithologie, des ouvrages sur l´ésotérisme hindou, une ville du Sud, un village d´Auvergne, une grue de chantier et un pic vert, des pics verts. Magie des mots, richesse des images, histoire émouvante et personnages attachants, au service d´un sujet universel : comment faire face à l´angoisse de la mort ? La poétesse Chantal Dupuy-Dunier manie en virtuose le jeu du langage. Mystérieux et original, son premier roman est dédié à tous ceux dont le rêve est appelé folie.
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10 livres chroniqués par les Explorateurs, 10 chroniques à découvrir !
Des talents émergents et prometteurs qui ont conquis nos Explorateurs de la rentrée
En attendant le Palmarès des Explorateurs, un dernier tour d'horizon de cette belle rentrée !
Décontenancée par cette lecture qui n'a ni queue ni bec sans mauvais jeux de mots... , malgré effectivement une certaine poésie dans l'écriture. Une envolée lyrique sur un mal profond, il faut s'accrocher aux branches ...pour poursuivre la lecture. Des phrases courtes qui rythment, scandent la lecture. A part le passage dans la Creuse, plus terre à terre pour le coup, où nous mène cette folie?
J'ai gagné ce roman sur lecteurs.com et j'ai découvert la poétesse Chantal Dupuy Dunier. Ce livre est une parenthèse bouleversante dans le monde de la maltraitance. Avec des mots magnifiques, l'auteure nous fait vivre la douleur de la solitude et la violence de la négligence parentale. Sylvain est un jeune homme perturbé et malade. Personne ne s'alerte. Son comportement, ses visions, ses obsessions le précipitent dans une quête d'immortalité. A lire pour ne plus jamais penser que l'être humain peut survivre aux multiples périls qui menacent.
Sylvain est né de la mort. Sa mère est morte en couche. Élevé par son père qui ne s’est jamais totalement remis de la mort de sa femme. D’ailleurs, lorsqu’il lui en parle, il ne dit jamais ta mère, mais ma femme.
Il y a les vacances passées chez l’oncle et la tante, en Auvergne, à Cronce, mais bon, on ne rigole pas. A 46 ans, le père déraille de plus en plus, Alzheimer et doit être placé. Sylvain arrêt ses études pour entrer à l'hôpital, il doit subvenir à ses besoins. Il mènerait une petite vie normale si il n’avais entendu cela.
« Le pic vert enroule sa langue autour de son cerveau pour le protéger contre les trépidations quand il fore les arbres. » Cette phrase prononcée par un guide ornithologique va s’ancrer en Sylvain, faire basculer son destin, sa vie.
Pour commencer, il va à la bibliothèque se renseigner plus avant sur cet oiseau, recopie à la main Le « Clergeau et Chefson » l’apprend par cœur chez lui. Il y fait la connaissance de Stanislav, jeune arménien, venu en France suivre des études de mathématiques . Le jeune homme est porteur d’un bégaiement qu’il pallie avec un langage très châtié et recherché. Ces deux-là deviennent amis, son seul ami.
Un soir, il voit des pics verts passer à travers le salon, sortir d’un mur pour s’enfoncer dans l’autre, sans dégradation aucune. Ces visites se reproduisent quasi tous les soirs très ponctuellement entre vingt-deux et vingt-trois heures.
L’été arrive , le voici de retour à Cronce, mais les pics-verts ne l’ont pas suivis. Il parcourt la campagne et la forêt à la recherche de l’oiseau, de son « Kiakiakiak ». Une fois trouvé, s’accroche à lui, le regarde vivre et l’oiseau semble le reconnaître
Sylvain a toujours un carnet où il note des phrases qui ressemblent fort à de la poésie, même s’il s’en défend
« Long le chemin
qui conduit au bec ».
Il décortique les mots, pour arriver au même rythme que le Kiakiakiak du pic vert, le tout sublimé par le boulier chinois offert par Stanislav« Mar te la ge pic vert », que, moi-même je scandais à voix haute.
L’arrivée d’une amoureuse très entreprenante pour lui le timide et renfermé. Bon garçon, il se pense aussi amoureux. Pourtant la jeune femme ne pourra le sortir de son enfermement tragique.
Un très beau livre poétique, sensible avec une dose fantasmagorique. Une jolie façon de parler de la maladie mentale de Sylvain. Un livre-refuge,
J’ai compris la signification de la couverture à la fin du livre car, jamais un pic-vert ne martèle du fer…. Joli résumé du livre.
Chantal Dupuy-Dunier m’a emportée au fil de ses mots de ses poésies, son lyrisme, ses jeux avec mots « S’appeler Sylvain Breuil n’est pas sans risque. La double étymologie sylvestre - en vieux français breuil signifie bois - recèle bien des dangers. On passe facilement de forêt à foré. Un signe redoublé redoutable.»
Pics vert, pic mar, pic épeiche se posent qui sur le poirier mort, qui dans la pelouse pour mon plus grand plaisir de photographe. Le son le plus mélodieux de pics que j’ai entendu est celui du pic noir que je n’ai qu’entr’aperçu… Je ne les regarderai plus de la même façon.
Merci à Lecteurs.com de m’avoir offert ce livre avec, en prime, la découverte d’une maison d’édition que je ne connais pas. Merci pour cette belle découverte
Il me plaît enorment ,le thème et passionnant ,ily à tout dedans qui m attirent dans se livre personnes attachantes ,l agoisse de la mort , etc....vraiment une découverte fabuleuse à lire
Un roman qui nous parle de la difficulté de vivre quand on est différent de la moyenne et d’échapper à ses obsessions.
Sylvain Breuil est né et sa mère Martine est morte en accouchant de lui. Il est élevé par son père Julien, aide-soignant à l’hôpital de la ville. A 18 ans, Il décide d’entreprendre une licence d’anglais, trouve à la bibliothèque universitaire des sciences un livre sur les pics verts qui le passionne et sa découverte est le point de départ d’une quête obsessionnelle sur tout ce qui concerne ce volatile .
Son père Julien est atteint précocement par la maladie d’Alzheimer et Sylvain voit pour la première fois un pic vert qui sort du mur juste au dessus de la télévision ! A la bibliothèque des sciences, qu’il fréquente assidûment, il rencontre Stanislav Berghezian, un étudiant arménien en mathématiques qui souffre de bégaiement, atténué par un langage châtié impressionnant.
Une sorte de reconnaissance mutuelle d’handicapés, l’un par ses obsessions, l’autre par son bégaiement s’installe entre eux et les lie.
Une aide de vie devient nécessaire pour aider Julien et le ballet des pics verts traversant le mur devient le rituel de 22h.
Invité à passer l’été à Cronce chez l’oncle Roger et la tante Irène, Sylvain passe ses journées à marcher dans la nature et à observer les pics verts, leurs habitudes leurs habitats….
Les quelques échanges entre le citadin et les paysans locaux sont savoureux, mais laissent finalement Sylvain indifférent, il subit leur discours et souhaite y échapper au plus vite pour revenir à son unique raison de vivre, les pics verts.
Il fait la connaissance de Françoise Vergne, jeune étudiante en mathématiques, dont la rencontre semble être de nature à sauver Sylvain de sa maladie, mais il cultive une solitude affirmée, à peine entamée par la sollicitude de son oncle Robert, sa tante Irène et ses amis Stanislav Berghezian et Françoise Vergne.
La première partie du roman dévoile très peu l’amplitude du problème de Sylvain, hormis les prémisses figurées par son hallucination quotidienne, on pense déboucher, avec toutes les journées passées à l’observation de ces oiseaux à des conclusions de caractère scientifique. Mais, son obsession est maladive, il devient adepte de toutes les formes évoluées de yoga, de littérature ésotérique qui pourraient lui permettre de transposer la façon dont le pic protège son cerveau à lui même.
La folie le guette et son enfermement psychologique est plus fort que les manifestations d’empathie et d’amour qui lui sont prodiguées. L’inéluctabilité de la maladie devient évidente et son évolution rapide est bien rendue par l’accélération du rythme narratif.
L’auteure, nous offre un excellent roman très prenant montrant très bien les effets délétères et la difficulté à soigner ces maladies.
, Sylvain Breuil étudiant en faculté de langues, orphelin de mére .
Suite à une rencontre avec un gardien de musée va devenir totalement obsédé par le pic vert !! Dans le premier roman de Chantal Dupuy Dunier , on suit attentivement son parcours familial , ses rencontres avec un étudiant arménien venant de Turquie , sa famille avec son oncle Roger et sa tante Iréne sans oublier ses deux cousines jumelles.
Un autre personnage important dans le roman, c est son pére julien qui a les debuts de la maladie d Alzheimer et Sylvain doit en partie gerer cet handicap
On voyage en Auvergne dans un petit village nommé Cronce lui permettenat de longues escapades
Je n ai pas été conquis par ce roman je l ai trouvé superficiel ,
La chronique entière !
« Le pic vert enroule sa langue autour de son cerveau pour le protéger contre les trépidations quand il fore les arbres » Une révélation pour Sylvain Breuil. Cette phrase, il se rend compte qu’il l’attendait depuis dix-huit ans. » Ce jeune étudiant de 19 ans en première année de faculté de langues va avoir, sous nos yeux, une révélation sensationnelle autour du pic vert (oui l’oiseau !) qui va devenir pour le moins une totale obsession. Sylvain Breuil est orphelin de mère (morte en couches lors de sa propre naissance) et accompagne Julien, son père, dans les premiers pas d’un Alzheimer précoce.
Nous découvrons sa vie, ses rencontres, Stanislav un étudiant arménien de Turquie qui lui offre un boulier, sa famille Tante Irène et Oncle Roger et leurs filles jumelles. On part avec lui à Cronce en Auvergne, là où la nature lui offre des escapades contemplatives toujours plus longues.
La destinée de Sylvain lui offre beaucoup de belles choses, même un premier amour magnifique – la jeune Françoise Vergne pourra-t-elle un jour comprendre la fuite éperdue de son prétendu amoureux ? - mais ses profonds drames intimes et les affres de son quotidien vont inéluctablement l’envoler vers des contrées de plus en plus tragiques. Drôle d’histoire émouvante.
Chantal Dupuy-Dinier a une écriture qui caresse le français dans le sens du poil, comme la main dans une fourrure précieuse et soyeuse. Sa poésie et son acuité font mouche pour nous entraîner dans l’univers d’abord fantasmagorique puis foudroyé de son Sylvain au quotidien souvent dépeint avec un humour détaché et au fur et à mesure du roman, avec la peine du témoin qui assiste si ce n'est à un naufrage, du moins à un dernier envol.
http://www.slate.fr/story/186990/pivert-mal-tete-science
Escale à la page 100 sur 279
Cent pages déjà pour faire la connaissance de Sylvain Breuil.
« S’appeler Sylvain Breuil n’est pas sans risque. La double étymologie sylvestre - en vieux français breuil signifie bois - recèle bien des dangers. On passe facilement de forêt à foré. Un signe redoublé redoutable.»
Ce jeune étudiant de 19 ans en première année de faculté de langues va avoir, sous nos yeux, une révélation sensationnelle autour du pic vert (oui l’oiseau !) qui va devenir pour le moins une totale obsession. Ce jeune homme est orphelin de mère (morte en couches lors de sa propre naissance) et accompagne Julien, son père, dans les premiers pas d’un Alzheimer précoce.
Nous découvrons sa vie, ses rencontres, Stanislav un étudiant arménien de Turquie qui lui offre un boulier, sa famille Tante Irène et Oncle Roger et leurs filles jumelles. On part avec lui à Cronce en Auvergne, là où la nature lui offre des escapades contemplatives toujours plus longues.
Chantal Dupuy-Dinier a une écriture qui caresse le français dans le sens du poil, comme la main dans une fourrure précieuse et soyeuse. Sa poésie et son acuité font mouche pour nous entraîner dans l’univers parfois fantasmagorique de son Sylvain au quotidien dépeint avec un humour détaché.
Va-t-il s’envoler d’ici la 279ème page ? Enroulera-t-il sa propre langue autour de son cerveau fébrile pour le protéger des trépidations du réel qui le forent ? Quid du papa égaré ?
La mère de Sylvain Breuil est morte en lui donnant naissance, laissant son mari inconsolable.
Dix-neuf ans plus tard, Sylvain n’a célébré aucun de ses anniversaires et il a dû placer son père, précocement atteint de la maladie d’Alzheimer, dans une maison spécialisée.
La bienveillance de son oncle et sa tante et l’amour que lui porte Françoise ne suffisent pas à lui rendre la vie douce. Seules lumières dans sa vie, Stanislav, son ami arménien qui l’aime sans le juger et sa passion pour les pic verts.
Une passion dévorante dont personne ne pourra le sauver.
Une livre magnifique, du début à la fin.
A lire en forêt.
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