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Rachel Cohen s'appelle désormais Catherine Colin. Elle doit oublier son ancien nom et celui de ses parents. Mais aussi sa vie d'avant, quand il n'y avait pas la guerre et que les Juifs ne devaient pas se cacher. Et puis il faut partir. Dans sa fuite, Catherine emporte son Rolleiflex et des films. Pour tenir, pour résister, elle fait des photos.
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du roman La Guerre de Catherine signé Julia Billet paru pour la première fois en 2012 et réédité cette année dans cette sublime édition poche à la superbe couverture que l'on doit à la talentueuse illustratrice Julia Billet. Ayant tout bonnement adoré l'adaptation en bande dessinée de cet ouvrage, il me tardait d'en découvrir le roman d'origine... et quel bonheur mes agneaux, quel bonheur !
Que vous dire sur ce livre ? Il s'agit là véritablement d'une ode à la vie, à l'amour, à l'humanité ; d'un tourbillon d'espoir et de lumière qui vous emporte et ne vous relâche qu'une fois le roman terminé. Pour ma part, j'ai pris un réel plaisir à redécouvrir les pérégrinations de Rachel/Catherine comme si c'était la toute première fois, à revoir la guerre à travers ses yeux de photographie amateur d'ores et déjà aguerris, qui parviennent à déceler l'indicible et à transformer les petits instants du quotidien en véritables capsules de magie sur la pellicule.
Plus qu'une intrigue captivante et poignante sur fond de Seconde Guerre mondiale, La Guerre de Catherine est une authentique leçon de vie qui vous apprend au fil des pages qui se tournent à un rythme effréné tant la plume est belle et entraînante à voir les choses sous un autre angle et à contempler la beauté de l'existence.
De mon côté, je suis tombée amoureuse de la personnalité de l'héroïne, un joli petit bout de femme si courageux, généreux, altruiste, brillant, qui va devoir en affronter des épreuves au cours de cette guerre, connaître bien des déchirures et malgré tout s'en relever avec brio. Ce roman et ses protagonistes en général sont pétris de bienveillance et de tendresse. L'autrice a réussi selon moi l'exploit de nous faire ressentir le plus intensément possible toute l'horreur de cette guerre, de cette période d'occupation qui a fait des ravages tout bonnement impardonnables, tout en démontrant qu'au fond, l'étincelle d'espoir en chacun n'a jamais cessé de briller. Julia Billet nous fait tout simplement passer avec ce titre un magnifique message de combativité, de tolérance et d'amour inconditionnel de son prochain. A nous désormais de tirer les bons enseignements de sa plume débordant de bon sens et d'intelligence.
Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger dans la lecture de ce roman qui ne manquera certainement pas de vous faire fondre et de s'emparer de votre cœur pour ne jamais vous le rendre. Il est de ces lectures qui ne s'oublient pas et La guerre de Catherine en fait assurément partie.
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