"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Boris, benjamin d'une famille de 3 enfants, découvre un jour les carnets intimes de sa sœur Eléonore et commence à les lire. C'est là qu'il en apprend plus sur son enfance et sa passion pour le football, ainsi que pour l'engouement de son frère Vladimir dans sa réussite en tant que gardien de but. Ce roman retrace sa trajectoire de son enfance jusqu'à sa sélection en 2ème division.
J'ai eu beaucoup de mal à m'installer dans cette lecture. Ce roman est publié à l'Ecole des loisirs mais je trouve qu'il s'adresse plus à des adultes. Il est très bien écrit, mais justement son style est peut être un peu trop exigeant pour un jeune public. Je me suis ennuyée.
En novembre 1964, Lucille entre dans le café où son grand-père retrouve les gueules cassées de la guerre de 1914, malgré les interdictions de ses parents. Elle sait tout de lui : ses colères qui ont poussé sa femme à le quitter, son allure de fou et/ou d'alcoolique. Mais Lucille fait fit de cela et part à la rencontre de ce grand père fantasque et de sa famille. Aux côtés de lui et de ses amis anciens combattants, elle aura une vision de la guerre bien autre que celle qu'on souhaite vraiment nous montrer.
J'ai trouvé ce livre long à lire, pas adapté à un public adolescent. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages.
Les réseaux sociaux sont la pire et la meilleure des choses. J’essaie d’en oublier le pire pour ne garder que le meilleur. C’est ainsi que grâce au "post Facebook" d’une auteure que j’apprécie beaucoup, j’ai appris la naissance, à Saint-Brieuc dans les Côtes d’Armor, d’une nouvelle revue littéraire baptisée "L’âme au diable".
Fabienne Juhel, puisqu’il s’agit d’elle a partagé sur sa page un article du journal Ouest-France consacré à cette information. Il relate l’aventure littéraire de Stéphane Balcérowiak, médecin et amoureux des lettres. Aidée par sa compagne Virginie Le Lionnais, il se jette dans l’aventure de l’édition… Aussitôt lu, aussitôt envoyé un message à l’adresse indiquée. Aussitôt la réponse, aussitôt le virement réalisé, je n’ai pas attendu plus de trois jours… Le résultat est, là, tout simplement magique…en rouge et noir, les couleurs de l’enfer.
La revue est magnifique, au format livre joliment orné d’œuvres de divers artistes, croqueurs, dessinateurs, photographes présentés en début d’ouvrage. Elles agrémentent les seize textes, seize nouvelles inédites, toutes aux accents lucifériens. Dès l’avant-propos, signé de l’éditeur j’ai compris que la qualité serait au rendez-vous. L’écriture minutieusement travaillée, le vocabulaire particulièrement recherché, la syntaxe aux allures parfois désuètes mais tellement élégantes m’on tout de suite incitée à poursuivre. Et dans ce genre, le plaisir est de grapiller, inutile de suivre le fil, il n’y en a pas…Je ne vous les citerai pas toutes ces courtes histoires, là n’est pas le but. J’ai trouvé en chacune un petit quelque chose de "ouf", comme dirait mon petit-fils, j’y ai trouvé surtout une écriture de belle facture, lisse ou plus sèche, mais toujours coruscante.
Sombre est l’histoire racontée par Fabienne Juhel dans "La meute", qui m’a rappelée ce cher Joseph Ponthus et ses carcasses pour ce qui est du fond. Pour la forme, l’écriture emporte tout, vive, claquante et belle, aux phrases courtes et rythmées. Waouh ! Plus feutrée celle de Mérédith Le Dez qui fait route avec le diable, sereine et tranquille, enveloppée de brume. Et si Alain Emery m’a embarquée avec son voisin aux allures de démon dans une partie d’échecs un soir de tempête, Fañch Rebours m’a fait rire aux éclats, jaunes, lors de son "Faust-Noz", à la fois satanique et tellement actuel. Et tous les autres textes sont d’un haut niveau. Ils sont poétiques, éclectiques, érudits et la littérature partout présente.
Il m’a suffi d’un week-end pluvieux pour aller, par des chemins sinueux, au bout de cette aventure diabolique. Je souhaite une longue vie à cette revue méphistophélique belle sous tout rapport. Et je jure, la main droite levée, que sa bretonnitude n’y est pour rien.
C'est tout simplement une belle réussite.
https://memo-emoi.fr
Le récit d’une mort annoncée voilà comment aurait pu s’appeler ce livre…
L’auteur accompagne son frère, son petit frère, dans les chambres capitonnées d’un hôpital de province. Il est ouvrier agricole. La terre c’est sa vie. En faisant des recherches aux racines du mal, L’auteure va découvrir des immondices effroyables.
Bayer, Monsanto, Roundup… Autant de noms qui nous sont devenus familier, qui règnent économiquement sur le marché des produits phytosanitaires et qui répandent la mort sans scrupules et sans résistances aucunes…
«Quand la lumière des projecteurs éclairera les coulisses des fléaux provoqués par ces produits, ce sera une secousse sismique qui s’étendra à plusieurs pays»
Dans cet hôpital, les chambres stériles sont occupées en grande partie par les agriculteurs. Les plus exposés ? Les viticulteurs.
Les terres champenoises sont même les plus empoissonnées de France. La terre du champagne, la terre du luxe, comme un symbole ou un effet boomerang…
Et le petit frère, dans ce désastre sanitaire, va vivre sa maladie stoïquement. La souffrance s’intensifiant, l’auteure va jongler avec les souvenirs de leurs enfances pour tenter de lui faire oublier la souffrance quelques secondes.
Lorsque Sylvain parle de la cause de son mal, avec beaucoup de sagesse et de lucidité il évoque des pratiques devenus incontournables depuis les années 60.
«On traite contre les maladies, pour les rendements, la propreté. On traite dans la plaine de façon préventive, curative, et intensive toujours. On traite, c’est radical et ça rapporte.»
Récit intime de la mort (on pourrait presque parler d’assassinat) d’un proche, ce livre est pourtant l’histoire d’une magnifique histoire d’amour, de complicité, entre une sœur et son plus jeune frère.
Tout ce que l’on y lit est à glacer le sang et pourtant ça se passe encore chaque jour autour de nous.
Des solutions existent, des procès sont intentés mais bien souvent les victimes décèdent avant le verdict. Les mutuelles ne reconnaissent pas ces pathologies comme maladie professionnelles….
Une évidence en fermant ce livre, changer ses habitudes de consommations c’est une forme de combat et surtout une façon de protéger tous ces travailleurs de la terre…
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