Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Le retour de Will Trent et Sara Linton.
Août 2019. Une attaque à la bombe touche un quartier stratégique d'Atlanta. Sara Linton et son compagnon Will Trent, enquêteur pour le Georgia Bureau of Investigation, se précipitent sur le lieu de l'explosion. Alors que Sara tente de venir en aide aux victimes, elle est enlevée sous les yeux de Will par les poseurs de bombes et conduite au pied des Appalaches, dans un camp peuplé d'hommes armés et de femmes en longues robes blanches. Ce groupuscule paramilitaire aux airs de secte prévoit de multiplier les attaques terroristes à l'échelle nationale afin de rétablir la suprématie de l'homme blanc.
La menace est sans commune mesure. Le danger, imminent.
Ensemble, Will et Sara parviendront-ils à déjouer l'attentat le plus meurtrier du xxie siècle ?
Il y a un peu plus d’un an, je vous parlais du précédent thriller de Karin Slaughter, « Son vrai visage » qui – pour moi – a été une lecture assez mitigée à l’époque. N’aimant pas rester sur une mauvaise note avec un(e) auteur(e), je me suis lancée dans la lecture d’un autre des livres de celle-ci, « La dernière veuve ». Et bien, cette fois, ma lecture s’est plutôt bien déroulée. Un grand avantage pour vous lecteurs, c’est qu’il vient de paraître en format « poche » mi-avril, encore chez Harper Collins mais Poche.
Karin Slaughter a une plume tout à fait singulière pour l’écriture de ses thrillers. En effet, alors que d’autres écrivains de littérature noire utilisent la technique d’écrire des chapitres assez courts afin de faire monter rapidement le suspens, les chapitres de Karin Slaughter sont chaque fois assez longs.
Une seconde singularité assez originale trouvée se trouve dès les premiers chapitres. En effet, elle pose la scène d’introduction à plusieurs reprises, ressentis par différents points de vue aux travers des différents personnages. J’ai trouvé cela assez culotté car si le lecteur n’est pas directement conquis, cela risque de vite le lasser. Pour ma part, j’ai trouvé cela assez intéressant car des petits éléments sont insérés selon les protagonistes et dévoilent le lancement de ce thriller à multiples facettes.
Ensuite, ce qui m’a aussi plu c’est d’avoir pris un sujet si actuel qu’est l’extrémisme survivaliste-complotiste-suprémaciste. On l’a vu au travers des élections américaines, début de cette année, avec la prise du Capitole de Washington, l’envergure de la force de ses mouvements radicaux. L’auteure aborde la question de façon totalement crédible.
L’équilibre entre les différents personnages est bien respecté. Certains ne priment pas alors que d’autres n’occupent qu’une place secondaire. Les hommes et femmes occupent le devant de la scène, sans qu’on ne tombe dans les clichés d’un mauvais blockbuster américain. Cela est vraiment très plaisant.
Je dois attirer votre attention sur le fait que ce livre est un tome de la série Will Trent. Bien entendu, vous savez que je préfère lire dans l’ordre utile les séries littéraires. Pourtant, ici, les rappels sont tellement nombreux que je ne pense pas que cela amenuise l’intérêt de se lancer dans « La dernière veuve » avant de lire les précédents.
Véritable pavé comptant plus de 550 pages, ne prenez pas peur car vous ne verrez pas le temps passer tellement vous serez accaparé par cette enquête attrayante. Me voilà donc bien réconciliée avec cette auteure américaine qu’est Karin Slaughter. Elle vient de sortir son nouveau thriller, « L’épouse silencieuse », toujours aux Editions Harper Collins mais je vous en dirai plus très bientôt.
Sara et son compagnon Will sont en train de partager le repas avec Cathy, la mère de Sara qui est littéralement allergique à ce dernier. Une explosion retentit puis une deuxième, dans le secteur de l’hôpital. Ils précipitent lorsqu’ils sont arrêtés par un accident survenu depuis peu.
Sara, en sa qualité de médecin, Will, comme enquêteur essaient de comprendre ce qui a peu se passer, mais Sara est prise en otage devant les yeux de Will, qui ne sait comment agir. En fait, il s’agit des poseurs de bombes et ils ont déjà enlever une infectiologue réputée, sous les yeux de sa fille quelques semaines auparavant.
Au même moment, se tient une réunion au sommet avec tous les policiers, fédéraux, etc. à propos d’un détenu arrêté récemment, Novak, braqueur de banque, ne reculant devant rien. En haut lieu on redoute une évasion spectaculaire…
« Novak avait vécu aux côtés d’un groupe d’hommes qui croyaient comprendre la Constitution mieux que quiconque. Pire, ils étaient prêts à prendre les armes pour agir. Ce qui signifiait que, grâce à tous ces braquages, quelqu’un, quelque part, disposait d’un demi-million pour soutenir cette cause… »
Will s’était senti frustré de ne pas être invité à cette réunion, alors que sa collègue Faith, y participait, ce qui ne pouvait pas arrange son manque d’estime de lui-même…
On se retrouve ainsi dans un coin isolé transformé en « camp militaire-secte », où Dash le grand Manitou entraîne ses hommes. Parmi eux, des militaires, des jeunes recrues en manque de reconnaissance…
On y voit donc des soldats qui sont rentrés d’Irak, Afghanistan, déboussolés après avoir vu ce qu’ils ont vu, la rage au ventre avec l’envie de tuer tout ce qui n’est pas Blanc, et qui ont bien compris les méthodes d’endoctrinement et d’entraînement pour les mettre en pratique lorsque l’armée n’a plus voulu d’eux pour une raison ou une autre et déclencher une guerre sainte à leur façon…
Ces mecs (ça ne mérite pas le nom d’homme dit la féministe en moi !) s’organisent comme à l’armée, écoute leur chef autoproclamé refaire l’Histoire pour étayer son discours, en tout bon révisionniste, se sentant castré par les féministes qui ont trop de pouvoir, alors il faut les ramener à l’état de serpillère avec des méthodes dignes de leur tête décérébrée (les neurones sont tous en bas alors…) via le viol, la pédophilie, l’inceste, tout ce qui peut les casser dès le plus jeune âge…
« Les races s’organisent selon une pyramide. L’homme blanc est toujours au sommet, après quoi vient sa subalterne, la femme blanche, qui n’a qu’un seul maître à servir. Plus bas, on trouve diverses races. Tout le monde n’est pas égal sur cette terre… »
Ensuite, il faut passer à l’action en tuant le plus possible de gens, Dash, c’est le nom du chef, lave plus blanc, c’est connu…
Mais ne divulgâchons pas… Comment vont-ils s’y prendre ? c’est une enquête passionnante, tant sur le plan des personnages, des personnalités des policiers, les cachoteries entre services, je n’ai pas vu passer les 580 pages…
On apprend pas mal de choses, au passage, sur Rockwell, le fondateur du Parti nazi américain, ou Butler, fondateur des Nations aryennes et autres personnages non fréquentables, mais ayant le vent en poupe pour étayer le raisonnement du FBI.
Le seul bémol : au début, l’auteure reprend le récit des évènements, de la manière dont ils sont vécus par les différents protagonistes, ce qui aurait pu plomber la lecture, mais le style change peu à peu, alternant les récits de chacun : ce que vit Sara, les progrès de l’enquête… j’ai trouvé le final un peu trop rapide, j’aurais aimé plus de détails, c’est bien-sûr un page-turner…
Il y a pas mal de temps que je vois passer des critiques enthousiastes sur Karin Slaughter, et c’est ma première incursion dans son univers, le fait que les héros soient récurrents ne m’a pas gênée, on n’a pas besoin de savoir ce qu’il leur est arrivé à chacun avant d’ouvrir ce thriller, mais on a envie d’en savoir plus après… pour écrire ce roman elle s’est beaucoup documenté, méthode Franck Thilliez, pour ne laisser aucun détail au hasard afin que son histoire soit crédible.
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Harper Collins Noir qui m’ont permis de lire ce roman et de découvrir enfin le talent de son auteure…
#Ladernièreveuve #NetGalleyFrance
https://leslivresdeve.wordpress.com/2020/07/26/la-derniere-veuve-de-karin-slaughter/
Je suis tombée sous le charme de Will Trent et de sa compagne Sara Linton. Dans ce nouvel opus, on va avoir fort affaire avec un groupe terroriste et suprémaciste blanc. Dès les premières pages, on est confronté à une attaque à la bombe sur Atlanta. Will et Sara tente de venir en aide aux victimes mais Sara est enlevée par les terroristes. Will va tout tenter pour la retrouver alors qu’il est clair que le groupe est bien organisé et ressemble plus à une secte. En matière de narration l’auteure maîtrise les lentes montées en tension et un rythme effréné. L’intrigue paraît tout à fait réaliste puisqu’elle ressemble à ce qu’on à pu voir dans des prises d’otages qui ont fini en bain de sang comme celle de Waco. Le groupe suprémaciste blanc formé d’un leader et des milices d'anciens militaires, ne recule devant aucune ignominie pour parvenir à ses fins. Croyez-moi, ils sont tout à fait aptes à faire la une de nos quotidiens. Les thèmes de l’intrigue sont violents et peuvent heurter les sensibilités, ils sont le reflet des dérives sociétales. Un thriller palpitant surtout parce que son scénario recherché et bien documenté ne m’apparaît pas impossible et cela fait peur. C’est aussi pour cette raison que je suis resté scotchée à de nombreuses reprises, tout est plausible. Les personnages de Sara et Will évoluent tout au cours de l’histoire avec une fin chargée d’émotion. Dans toute cette surcharge de testostérone, il y a le couple que forme Sara et Will, leur relation se renforce encore plus dans l’adversité, d’une façon qui a su me toucher. Nous avons donc Will qui avec les forces de police nous montrent leur stratégie en matière de kidnapping et de gestion de crise. Du côté de Sarah on a la vision interne de la vie interne du camp terroriste, ainsi que le dévoilement du but ultime recherché par leur leader. La construction des relations entre les personnages est savamment menée et arrive finalement à démêler tous les nœuds. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/07/24/38447034.html
Nouveau roman de Karin Slaughter, La Dernière Veuve reprend les principales qualités de l’auteure.
Rythmé et prenant, c’est un très bon exemple de thriller efficace, comme Slaughter a l’habitude de nous proposer.
J’ai une petite préférence pour ses one-shots, comme pour tout auteur d’ailleurs, mais j’ai vraiment passé un excellent moment de lecture avec ce petit bébé de 580 pages.
Il fait partie de la série « Will Trent », mais vous pouvez sans aucun problème découvrir ce nouveau roman même si vous n’avez pas lu les titres précédents.
Juillet 2019, alors que Michelle et sa fille Ashley ressortent d’une grande surface, la mère est enlevée sous les yeux de la jeune adolescente.
Août 2019, Sara et Will déjeunent chez les parents de la jeune femme lorsqu’ils entendent de fortes détonations. Comprenant rapidement qu’il s’agit d’explosions venant du campus d’Emory, ils se rendent sur place pour venir en aide. Malheureusement, avant même d’y arriver, Sara sera enlevée elle aussi...
En nous offrant une intrigue qui parle tout autant de terrorisme, de politique, de dérives sectaires, de racisme, de sexisme, d’intolérance, Karin Slaughter touche un public aussi large que varié, et interpellé par la justesse de certaines situations.
La haine. Les haines, toujours plus nombreuses et plus promptes à montrer leurs odieux visages.
L’action démarre dès les premières pages et le rythme ne ralenti pas avant les dernières pages. D’ailleurs il est difficile de poser ce livre avant la fin.
Avec des chapitres qui suivent, quasiment heure par heure, Sara d’un côté, et Will de l’autre, l’auteure maintient le lecteur sous une tension maximale, du début à la fin.
Bref du très bon Slaughter, qui propose une nouvelle histoire aussi passionnante que nerveuse.
Je le recommande à tous les lecteurs qui recherchent un bon thriller à la trame efficace et addictive, et tout autant aux fans de l’écrivaine qu’à ceux qui ne la connaissent pas encore.
Un vrai page-turner !
Michelle se retrouve au magasin avec sa fille Ashley. Lorsque la mère et la fille sont dans le parking et qu’elles s’apprêtent à repartir, une personne surgit pour enlever Ashley. Du moins, c’est ce qu’il semble au début, puisque finalement, Ashley réussissant à s’échapper, c’est auprès de Michelle que les ravisseurs s’en prennent. Quelques semaines plus tard, Sara et Will, couple d’enquêteurs, sont dépêchés dans un quartier d’Atlanta, où une attaque à la bombe est survenue. C’est là que Sara va se faire enlever à son tour. Que se passe-t-il donc ?
Je découvre toujours avec plaisir les thrillers de Karin Slaughter, que je trouve particulièrement aboutis et dont les intrigues complexes sont de véritables page-turners. Cet opus ne va pas déroger à la règle et je ressors sonnée par cette lecture des plus intenses.
Pourtant, je dois bien avouer qu’au départ, je me suis sentie quelque peu effrayée par le nombre conséquent de pages et il faut reconnaître que parfois Karin s’enlise un peu et aurait gagné à raccourcir légèrement son intrigue. Malgré tout, c’est aussi ce qui permet à l’intrigue de gagner en intensité, de devenir pesante et d’immerger totalement le lecteur au fil des pages,
Ici, l’auteure va proposer un intrigue très complexe et elle n’a pas fait dans la facilité. Le suspense est très présent, et même si on comprend vite où se retrouve Sara, c’est avec beaucoup d’angoisse que j’ai tourné les pages, craignant pour elle et me demandant de quelle manière elle allait s’en sortir.
C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé l’enquêteur phare de Karin, à savoir Will Trent. Même si ce tome est davantage centré sur Sara, Will va tout de même garder une place importante dans l’intrigue. Il n’est pas nécessaire d’avoir lu les précédentes enquêtes de Will pour suivre celle-ci. Malgré tout, c’est toujours un plus afin de suivre son évolution.
La plume de l’auteure est toujours aussi addictive. Le schéma narratif est plaisant et immersif. Karin a proposé un suspense présent tout au fil des pages, malgré quelques petits passages un peu lents et parfois répétitifs. Elle distille les éléments peu à peu et cela permet à la tension de monter crescendo.
L’auteur nous propose encore une fois une intrigue prenante, immersive, et c’est un véritable page-turner qui devient très difficile à lâcher au fil des pages. C’est une réussite.
Effrayée par le nombres des pages, j'avoue avoir hésité à démarrer ma lecture, mais je n'ai pas regretté une seconde d'avoir osé me lancer. C'est un texte tout à fait remarquable et très différent de ce qu'on peut lire ailleurs. L'écriture à plusieurs voix donne un relief étonnant aux différents personnages. Une très belle surprise.
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