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Comment parler du Dieu vivant, dont « la majesté est au-dessus de la terre et du ciel » (Ps 148, 13), sans en faire aussitôt un Objet, fût-il le plus parfait ? Il suffit, répond Anselme dans le Proslogion (1078), de parler de Lui en Lui parlant, en Le priant de se faire mieux reconnaître comme « le seul vrai Dieu » (Jn 17, 3). Mais pouvons-nous le faire sans Le croire : « Tel que rien de plus grand ne puisse être pensé » ? Ce Nom ne dit ni son être ni son essence, mais seulement une négation : nous ne pouvons pas nous mettre au-dessus de Lui, même en pensée. Interdire ainsi la superbe et les idoles qui l'accompagnent, c'est nous inviter à une humilité qui fait écho à l'humilité encore plus grande de Jésus. Parfaite « Image du Dieu invisible » (Col 1, 15), Il recouvre à l'aube de Pâques une gloire d'autant plus haute qu'elle est de folle et amoureuse descente dans la nuit de notre péché pour conquérir notre foi. Cette vision spirituelle est préparée dans le Monologion (1076) dont la lecture permet d'en deviner l'extrême cohérence.
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