"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Emprisonnée dans une tour à l'intérieur des murs de la ville pâle, Kroma vit totalement dans l'obscurité, croyant qu'elle est la créature la plus maléfique qui soit. Cependant, là où son peuple ne voit qu'un monstre, le jeune et mystérieux orphelin Zet voit un être humain. Mais s'ils veulent survivre aux étranges rituels de la ville, ils devront surmonter le cruel destin de Kroma... quitte à risquer une mort certaine.
Un one shot post-apocalypse, 1263 âmes ont survécu dans une cité où les humains ont bannis les couleurs. À l'extérieur couleurs, natures et créatures. Une fascinante BD, Lorenzo Felici dépeint l'humanité, les traditions et les croyances. La violence, deux mondes qui s'affronte, Kroma qui va explorer un monde inconnu.
Un récit magnifique avec de belles illustrations, un scénario original et réaliste, entre poésie, profondeur et violence, plusieurs trames narratives des personnages attachants et expressifs.
Histoire solide à défaut d’être vraiment originale mais un style et une colorisation parfaite.
Carton logique pour cette bd au graphisme somptueux et au scénario solide.
Je ne vais pas trop m'étendre, tout ou presque à déjà été dit.
Je suis carrément fan du dessin. Les expressions, la gestion de la couleur, les mouvements, les designs des monstres...tout est très maîtrisé.
Et puis ce concept qui donne tout son intérêt au noir et blanc versus la couleur, c'est ce qui fait toute l'originalité de cette bd.
Apres, une fois ce concept posé justement, l'histoire est plutôt banal, et la conclusion/morale rapide et déjà vu. Mais on ne peut que l'excuser tellement l'ensemble est très bien exécuté.
Merci Delcourt pour cet envoi et cette merveilleuse decouverte!
N'ai pas l'habitude de lire des bandes dessinées, mais ai été attirée par cette superbe couverture et ce titre étrange. Je n'ai pas l'habitude non plus de lire des livres fantastiques ou post-apocalyptique.
Et quel plaisir de lecture, malgré un sujet difficile. Un monde qui se protège de l'extérieur, enferme les différents, uniformise sa jeunesse...
De belles planches, qu'elles soient en noir et blanc, puisque la ville est grise, sans couleurs et c'est l'extérieur, le mal qui est en couleurs.
Kroma est une jeune fille étrange, enfermée et qui va rencontrer ZEt, un jeune garçon, aventurier et qui veut comprendre ce qui se passe de l'autre côté.
Les couleurs explosent, il y a des jetées de couleurs, du rouge pour ce mal extérieur, mais aussi des oiseaux multicolores, une Kroma avec des yeux si étranges et si beaux.
Une superbe bande dessinée et quel talent dans le choix de ces couleurs "interdites".
#Kroma #NetGalleyFrance
Comment passer à côté de ce Cover sans le remarquer ? Et quand l’effet "Wouah" se poursuit à l’ouverture… on dit Banco !
Un visuel qui m’a séduite de bout en bout. Fan du NB quand il est maîtrisé et quand ce dernier a pour acolyte une palette de couleurs qui n’est pas là seulement pour le décor mais qui est actrice de l’histoire. Le crayon est précisé et dynamique . Les décors somptueux et les perso bien imaginés et imagés.
Côté intrigue, j’ai trouvé l’idée de ce récit post-apo très originale. La réflexion sur l’humain et ses croyances, le pouvoir qui anime haine et violence… et la différence… toujours le plus dur à accepter alors qu’au final c’est une normalité quand on se regarde les uns et les autres. C’est fluide et rythmé, avec des rebondissements inattendus.
Mon petit bémol, c’est que j’aurais aimé en savoir plus sur la cité et la faune, l’histoire est captivante c’est certain mais il manque le petit truc pour le coup de cœur total !
Je découvre l’art de Lorenzo De Felici avec ce titre et je dis bravo ! Un one shot magnifique et efficace où la violence se noie dans une beauté émerveillante.
« Maintenant, vous savez comment communiquer. Maintenant, vous savez que tout n’a pas à être noir ou blanc. Maintenant, vous voyez les conséquences de croire à quelque chose uniquement dans l’espoir d’être en sécurité. Et maintenant que vous savez tout ça, vous allez réaliser que le plus terrifiant, c’est que tout dépend de vous . »
Tiens-toi loin des couleurs lecteur, car la couleur ici, c’est le danger, la couleur, c’est la mort. Ne la laisse pas s’immiscer dans la cité et te contaminer, car le roi des couleurs a maudit les Hommes et a fait naître des monstres attirés par la moindre trace de couleur.
Kroma, c’est une petite fille, un monstre, tenu à l’écart des autres, car dans ses yeux, la couleur s’est installée. Mais un jour, le jeune Zet aperçoit les iris de Kroma, et se met à douter de tout ce qu’on lui a appris. Ils vont devoir quitter les murs pâles de la cité au péril de leur vie, et s’enfoncer dans la forêt où la couleur flamboie.
L’histoire surprend, au nom de la sécurité les Hommes ont perdu leur liberté. Le récit est violent, et bien souvent, c’est le rouge du sang qui vient souiller la cité.
Mais plus que le scénario, ce qui frappe à la lecture de cet album, c’est évidemment la couleur, qui tient un rôle principal dans le récit. Elle s'installe au fil des pages, tranche quand elle s’invite dans la cité aux teintes fades et tristes, et explose dans le monde extérieur interdit aux Hommes. Graphiquement, c'est un album saisissant.
Un monstre enfermé dans une tour, une cité en noir et blanc encerclée, fermée solidement par des murs, un orphelin curieux. Kroma est un concept vraiment intéressant tournant autour d'un monde qui a totalement changé où les couleurs sont des dangers et exposent à des risques encore plus graves. "La couleur c'est la mort." La peur, la méfiance, l'inconnu. Zet est un apprenti sous les ordres du chef de cette ville qui doit suivre les règles et qui va pourtant les transgresser, à travers sa curiosité et va découvrir un secret bien caché : Kroma.
Je suppose que l'interprétation de cet bd dépend de la sensibilité de chacun. Ça appelle à l'imagination et au sens de l'interprétation différent de chaque personne qui pourrait y voir des messages assez différents.
J'ai beaucoup aimé le petit plus des alternatives de couvertures et les dessins supplémentaires à la fin de l'ouvrage.
J'ai plus été happée par les dessins et les couleurs que par l'histoire elle-même je crois. Plutôt par l'interprétation que je pouvais faire des illustrations que par le texte lui-même. J'aurais aimé avoir plus d'histoire, plus de contexte, plus des histoires des personnages. J'ai été touchée par Zet et Kroma, leur relation, ce qu'ils ont permis l'un à l'autre de vivre et découvrir. Ils se sont libérés l'un l'autre. Les illustrations ont des pâtes différentes selon les lieux et les points de vues ; on vit dans un monde dénué de couleurs pendant un moment tout comme les habitants de la cité jusqu'à ce que la couleur apparaisse et nous surprenne nous aussi lecteur.
Lorenzo De Felici nous plonge dans un univers post apocalyptique dans lequel les ultimes survivants de la race humaine tentent de subsister. Ces derniers se sont enfermés derrière d'épais murs blancs pour se protéger du monde extérieur rempli des dangers mortels que représente la couleur.
J'ai apprécié ce récit riche et rythmé qui, en plus d'être original et divertissant, mêle admirablement Fantastique et SF.
Mais l'auteur ne s'arrête pas là et apporte une réelle réflexion à son histoire. En effet, il se pose en critique d'une société qui, par peur de l'inconnu, se laisse assouvir et suit aveuglément les ordres de son gourou, quitte à agir contre sa pensée.
Comme beaucoup, j'ai découvert Lorenzo De Felici à travers ses illustrations sur Oblivion Song. J'étais déjà conquis par son style graphique, mais là, je trouve qu'il monte en gamme. Si son coup de crayon est toujours aussi beau et dynamique, je trouve que sa colorisation où varient teintes pâles et couleurs vives nous offre des planches encore plus fascinantes.
De plus, il est important de préciser qu'il est seul aux manettes pour Kroma et le moins que l'on puisse dire c'est que l'apprentissage aux côtés de Kirkman a fait de lui un auteur complet !
En bref, Kroma est indéniablement un des comics de l'année. Gros coup de cœur pour cet album de Lorenzo De Felici que je ne peux que conseiller.
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