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Le Spoken Word de Moe Clark, artiste métis canadienne, est un chant fier qui exhume les cendres des âmes errantes, donnant voix aux syllabes muettes des victimes des génocides amérindiens. Un chant qui expose des faits brutaux dans des rythmes qui dégèlent notre mémoire, qu'« il nous faut coudre et recoudre ensemble/ lambeau par lambeau/ nom par nom/ voix par voix ».
Qu'elle évoque Frida Kahlo ou rende un hommage vibrant au célèbre « Howl » d'Allen Ginsberg, qu'elle dérive l'état de déréliction d'une femme Autochtone ou conte le vol des terres par les colons, elle est toujours tapie derrière des murs invisibles d'où surgissent des cimetières naturels, des rondes guerrières, des prières rituelles, des alchimies étranges de renaissance. Elle est là et profère ce qu'elle est en poésie : « Je suis votre homonyme », être infini qui invite aux voyages intérieurs et transgénérationnels, oiseau éternel qui convie à advenir ensemble dans une relation présente aux esprits des ancêtres.
Oeuvre de guérison, une voix puissante est là qui s'élève et elle est celle, essentielle, des grands territoires mythiques du Nord canadien.
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