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Fassbinder : L'Homme qui voulait qu'on l'aime

Couverture du livre « Fassbinder : L'Homme qui voulait qu'on l'aime » de Noel Simsolo et Stefano Oriano aux éditions Glenat
  • Date de parution :
  • Editeur : Glenat
  • EAN : 9782344040102
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Retour sur le destin de l'enfant terrible du cinéma allemand.

Né en 1945, dans l'Allemagne d'après-guerre, Rainer Werner Fassbinder grandit à Munich. Enfant, il écrit des pièces de théâtre et passe son temps dans les salles obscures... Bien que recalé des écoles de cinéma, il devient cinéaste... Voir plus

Retour sur le destin de l'enfant terrible du cinéma allemand.

Né en 1945, dans l'Allemagne d'après-guerre, Rainer Werner Fassbinder grandit à Munich. Enfant, il écrit des pièces de théâtre et passe son temps dans les salles obscures... Bien que recalé des écoles de cinéma, il devient cinéaste et est vite considéré comme l'un des auteurs les plus prolifiques de son époque. Il réalise plus de 40 longs-métrages en 13 ans, travaillant avec la même troupe de comédiens. Bisexuel revendiqué, il épousera Ingrid Caven, tout en faisant tourner ses conquêtes masculines devant la caméra. Acteur, auteur et metteur en scène, il enchaîne les films à un rythme effréné à partir des années 70. Son cinéma engagé est hanté par l'histoire de l'Allemagne, mais ce sont surtout ses portraits de femmes qui marquent son oeuvre... Ses héroïnes, tantôt proies ou objets de désir crèvent l'écran ! Influencé par le mélodrame hollywoodien de Douglas Sirk, Fassbinder montre sans fard la cruauté des sentiments et filme les femmes avec dévotion. Ses personnages reflètent la société de l'époque, ou celle de la Seconde Guerre mondiale : Maria Braun, Effi Briest, Lilli Marleen, Lola... Acclamé par la critique, il ne sera récompensé que pour son avant-dernier film, Le Secret de Veronika Voss, qui reçoit l'Ours d'or à Berlin en 1982. Les illusions perdues, l'homosexualité ou le racisme avec Tous les autres s'appellent Ali sorti en 1974, restent ses grands thèmes de prédilection. Figure emblématique du cinéma allemand, aux côtés de Wim Wenders ou Werner Herzog, il meurt à seulement 37 ans après une vie d'excès et d'épuisement en laissant des chefs-d'oeuvre (Les Larmes amères de Petra von Kant, 1972, Le Mariage de Maria Braun, 1978, parmi tant d'autres...) qui toucheront, au fil des années, un public de plus en plus large.

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Avis (1)

  • Fassbinder reste une figure dont l’aura est encore discrète or des cercles cinéphiliques. Cette bande dessinée permet de replacer alors le cinéaste et son univers. Elle est aussi intéressante que frustrante. Je ne suis pas sûr qu’elle soit parlante pour les personnes n’ayant jamais vu un film de...
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    Fassbinder reste une figure dont l’aura est encore discrète or des cercles cinéphiliques. Cette bande dessinée permet de replacer alors le cinéaste et son univers. Elle est aussi intéressante que frustrante. Je ne suis pas sûr qu’elle soit parlante pour les personnes n’ayant jamais vu un film de Fassbinder. Son regard direct et brutal sur son pays, sur les corps, sur la sexualité et sur les possibilités de l’amour est très présent. Quand on connaît son cinéma, la bande dessinée s’aborde différemment. Certaines clés sont données même si j’ai le sentiment que le scénario reste à la surface de la création de Fassbinder. Très rapidement, l’histoire se concentre sur la succession de films, sur les choix artistiques faits et sur la boulimie de création. On a l’impression que le réalisateur veut se perdre, fuir le réel pour créer.
    L’histoire part peu dans l’interprétation, ce qui est plutôt agréable. On voit ainsi peu Fassbinder livrer ses secrets. Les auteurs se concentrent sur les tournages et les créations théâtrales. Il n’arrête pas.
    Mais il manque le lien avec la société de l’époque. Car Fassbinder, directement et indirectement, raconte l’histoire de son pays, entre sortie du nazisme, découverte des libertés et forte présence du racisme. Par ses sujets, Fassbinder est un artiste clivant. Les dessins, par un jeu de clair obscur, de lumière découpant l’espace, évite de tomber dans un réalisme trop appuyé. Reste le visage mélancolique de Fassbinder qui veut continuer à raconter, lui mais aussi la société qui l’entoure. Les couleurs, l’évolution de la mode, les physiques changent. Et le temps file alors devant nos yeux. Fassbinder continue de tourner, d’interroger son monde. En finissant la BD, reste la présence de ce cinéaste, de ses oeuvres écrites et tournées. La BD donne alors envie de plonger dans son univers.

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