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Stefano Oriano

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Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Fassbinder : L'Homme qui voulait qu'on l'aime » de Noel Simsolo et Stefano Oriano aux éditions Glenat

    Julien Leclerc sur Fassbinder : L'Homme qui voulait qu'on l'aime de Noel Simsolo - Stefano Oriano

    Fassbinder reste une figure dont l’aura est encore discrète or des cercles cinéphiliques. Cette bande dessinée permet de replacer alors le cinéaste et son univers. Elle est aussi intéressante que frustrante. Je ne suis pas sûr qu’elle soit parlante pour les personnes n’ayant jamais vu un film de...
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    Fassbinder reste une figure dont l’aura est encore discrète or des cercles cinéphiliques. Cette bande dessinée permet de replacer alors le cinéaste et son univers. Elle est aussi intéressante que frustrante. Je ne suis pas sûr qu’elle soit parlante pour les personnes n’ayant jamais vu un film de Fassbinder. Son regard direct et brutal sur son pays, sur les corps, sur la sexualité et sur les possibilités de l’amour est très présent. Quand on connaît son cinéma, la bande dessinée s’aborde différemment. Certaines clés sont données même si j’ai le sentiment que le scénario reste à la surface de la création de Fassbinder. Très rapidement, l’histoire se concentre sur la succession de films, sur les choix artistiques faits et sur la boulimie de création. On a l’impression que le réalisateur veut se perdre, fuir le réel pour créer.
    L’histoire part peu dans l’interprétation, ce qui est plutôt agréable. On voit ainsi peu Fassbinder livrer ses secrets. Les auteurs se concentrent sur les tournages et les créations théâtrales. Il n’arrête pas.
    Mais il manque le lien avec la société de l’époque. Car Fassbinder, directement et indirectement, raconte l’histoire de son pays, entre sortie du nazisme, découverte des libertés et forte présence du racisme. Par ses sujets, Fassbinder est un artiste clivant. Les dessins, par un jeu de clair obscur, de lumière découpant l’espace, évite de tomber dans un réalisme trop appuyé. Reste le visage mélancolique de Fassbinder qui veut continuer à raconter, lui mais aussi la société qui l’entoure. Les couleurs, l’évolution de la mode, les physiques changent. Et le temps file alors devant nos yeux. Fassbinder continue de tourner, d’interroger son monde. En finissant la BD, reste la présence de ce cinéaste, de ses oeuvres écrites et tournées. La BD donne alors envie de plonger dans son univers.

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