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Économie des arts du spectacle vivant

Couverture du livre « Économie des arts du spectacle vivant » de Dominique Leroy aux éditions L'harmattan
Résumé:

Après avoir décrit la crise du " spectacle vivant " dans la France de l'Entre-deux-guerres et la genèse des structures d'Après-guerre (politiques de décentralisation, de prestige et de promotion, étude de l'offre et de la demande de spectacles), l'auteur met en évidence la pertinence de la " loi... Voir plus

Après avoir décrit la crise du " spectacle vivant " dans la France de l'Entre-deux-guerres et la genèse des structures d'Après-guerre (politiques de décentralisation, de prestige et de promotion, étude de l'offre et de la demande de spectacles), l'auteur met en évidence la pertinence de la " loi Baumol " appliquée à la production esthétique.
Cette loi peut se résumer ainsi : " étant donné l'élévation rapide des coûts de production d'oeuvres du " spectacle vivant ", leur représentation ne peut se poursuivre - à flux qualitatif constant - qu'avec un subventionnement croissant aussi rapidement que l'écart se creuse entre leur coût unitaire et le prix de la place qui peut être imposé à un public déjà réticent sur le plan de la fréquentation.
L'auteur découvre par ailleurs l'existence de " mouvements longs " affectant la production et la consommation de spectacles à Paris. Il constate un parallélisme significatif entre les périodes d'expansion, de crise et de restructuration dans l'économie globale et dans le secteur particulier du spectacle, ce qui tend à prouver " une relative détermination de la production esthétique par les structures économiques d'ensemble ".
Cette réflexion rejoint la conclusion que faisait l'auteur à la fin de son " Histoire des arts du spectacle en France " (L'Harmattan, 1990), ce qui ne peut guère étonner si l'on sait la continuité thématique et l'unité méthodologique de deux ouvrages qui ne font en réalité qu'une seule oeuvre.

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