80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ce texte du premier historien de l'art (les Dialogues datent de 1548, les Vies de Giorgio Vasari de 1550 et la Vie de Michel-Ange d'Ascanio Condivi de 1553) sacrifie au genre du dialogue alors fort en vogue en Italie dans les milieux humanistes. François de Hollande lui accorde cependant un tour familier et spontané tout à fait inusité. Outre le fait que nous disposons là du seul témoignage des opinions de Michel-Ange sur la peinture au moment où il peignait Le Jugement dernier, nous l'y voyons vivre à l'époque de sa relation avec Vittoria Colonna et nous est restituée l'atmosphère des réunions et débats entre artistes et lettrés dont on peut supposer que François de Hollande tenait une sorte de journal. Les thèmes les plus variés sont ici abordés sur le ton de la conversation: rapports entre invention et observation, supériorité de la peinture italienne sur la peinture flamande, importance relative du sujet et de la technique, valeur qu'il faut accorder à la rapidité d'exécution, rôle du peintre dans la vie de la cité, rapports entre l'éphémère et l'art... Sous la plume d'un mémorialiste impliqué, savant, lui-même vif dans ses options artistiques, le "tableau vivant" d'une époque, le portrait le plus net et enjoué de l'un des très hauts modèles d'artiste-inventeur de notre culture.
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