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De si jolies petites plages

Couverture du livre « De si jolies petites plages » de Jean-Claude Charles aux éditions Memoire D'encrier
Résumé:

De si jolies petites plages est un récit-reportage écrit sur les premières vagues de boat-people haïtiens, qui ont atterri sur les côtes de Floride. On y voit l'engagement et le flair d'un écrivain respectueux de la réalité et des gens, qui documente sur le terrain pour découvrir le vrai visage... Voir plus

De si jolies petites plages est un récit-reportage écrit sur les premières vagues de boat-people haïtiens, qui ont atterri sur les côtes de Floride. On y voit l'engagement et le flair d'un écrivain respectueux de la réalité et des gens, qui documente sur le terrain pour découvrir le vrai visage de ces migrants nus, qui ont tout abandonné pour un autre destin.

Grâce à l'analyse pertinente de Jean-Claude Charles, on comprend que les Haïtiens sont « les seuls boat-people du monde à se réfugier dans les bras des responsables directs de leur malheur » ! Les gardes états-uniens les prennent pour des enfants fautifs qu'il faut encadrer et punir au besoin. Les camps ne se trouvent pas tous aux États-Unis, certains Haïtiens échouent aux Bahamas, à Fox Hill, où la prison centrale de Nassau les attend. Les plus chanceux finiront dans le bush, au sud de New-Providence, un bidonville à l'image de la Saline de Port-au-Prince. La même misère, mais... ailleurs. De la peur à la révolte, c'est le désir d'évasion à n'importe quel prix qui domine. Les Haïtiens n'en finissent pas de fuir, peu importe la destination finale, même l'enfer... Et l'enfer est toujours au rendez-vous.

Un livre combien actuel qui fait comprendre la situation des migrants d'aujourd'hui.

«Il écrivait son long papier De si jolies petites plages qui devaient devenir un livre (Stock, 1982) sur les réfugiés qui fuyaient la misère et l'oppression pour se perdre en mer, dévorés par les requins, ou pire par la froide administration américaine.» Dany Laferrière

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