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C'était tout sauf de l'amour est un livre problématique. Il l'est parce qu'il échappe à l'histoire linéaire qui habituellement repose notre esprit par son cours fluide et ses perspectives presque prévisibles. Les louvoiements des pistes de lecture cassent la ligne à laquelle l'esprit est habitué.Dès l'incipit, la perspective est pulvérisée par une pluralité d'histoires organisée en trois livres. La répartition tripartite explose au bout d'un chapitre ou deux pour donner lieu à une multitude de récits. Les livres, autant que les histoires qu'ils exposent, se démultiplient à volonté. Cette multiplication n'est-elle pas la caractéristique d'un esprit sain en activité ? Le bigbang créateur est à l'écoute de sa propre logique.C'était tout sauf de l'amour est à lire comme un Art de la guerre moderne, adapté à des besoins intérieurs et à un vécu intime et personnel.Le lecteur identifiera une imagination flaubertienne gourmande où le personnage, à l'exemple d'un Bouvard ou d'un Pécuchet, cumule les échecs. Il met en scène la bêtise humaine. Le livre a été préfacé par Samira Etouil, professeure universitaire et écrivaine.
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