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C'est la faute à Voltaire

Couverture du livre « C'est la faute à Voltaire » de Benoit Garnot aux éditions Belin
  • Date de parution :
  • Editeur : Belin
  • EAN : 9782701149592
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Lors de polémiques qu'il a menées, le plus souvent victorieusement, pour réhabiliter des accusés sans doute condamnés injustement (Calas, Sirven.) ou beaucoup trop sévèrement (La Barre), Voltaire a présenté de la justice du XVIIIe siècle, volontairement ou pas, une image inexacte, voire... Voir plus

Lors de polémiques qu'il a menées, le plus souvent victorieusement, pour réhabiliter des accusés sans doute condamnés injustement (Calas, Sirven.) ou beaucoup trop sévèrement (La Barre), Voltaire a présenté de la justice du XVIIIe siècle, volontairement ou pas, une image inexacte, voire mensongère : : la justice pénale d'Ancien Régime est une monstruosité. À la suite de Voltaire, cette image semble admise. En effet, pendant les deux siècles suivants, les historiens n'ont pas contesté, ou rarement, cette vision et l'ont reprise sans vérification. La condamnation de la justice pénale d'Ancien Régime est devenue sous leur plume une évidence que nul n'aurait songé à contester. Rares sont ceux qui, à l'image de Tocqueville, donnent une vision exacte et nuancée du fonctionnement de la justice. Alors pourquoi Voltaire a-t-il présenté de cette justice un visage tellement différent de la réalité qu'on pourrait aller jusqu'à parler d'une imposture intellectuelle ?
Pour tenter de l'expliquer, l'auteur examine tour à tour les compétences juridiques de Voltaire, son faible et tardif intérêt pour les affaires judiciaires, ses opinions sur l'organisation de la procédure, puis sur les peines et enfin sur les magistrats. Voltaire peut-il être considéré comme un théoricien de la justice ?

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