80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Yvon Le Men, qui vient tout juste d'atteindre la cinquantaine, est un être singulier. Poète
professionnel, il n'a jamais voulu dévier de cette voie. Profondément lié à son Trégor natal, dans
lequel il a grandi au sein d'une famille très pauvre, il choisit de raconter ici la naissance de sa
passion pour la poésie, vécue sous l'emprise d'un séisme fondateur : la mort de son père lorsqu'il
était enfant. Il lui a fallu chercher des mots pour qualifier l'innommable et pour formuler
l'extraordinaire fidélité qui l'unit aux siens, aux petites gens. Sa poésie grave n'est pas triste, mais
s'envole volontiers vers l'humour et la bonhomie. Extrêmement frais, ce beau livre, touchant de
sincérité, voyage à travers l'oeuvre de l'auteur lui-même et de ses rencontres passionnantes,
d'Istanbul à Sarajevo, d'Afrique jusqu'en Asie. Yvon Le Men est un homme qui jamais ne se
demande si son voisin cantonnier (comme l'était son père) est plus important que Nazim Hikmet,
son grand ami dont la poésie ne cesse de le nourrir.
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