"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Yvon Le Men nous fait entrer dans son jardin merveilleux, peuplé de souvenirs heureux ou plus tristes, soulevant des ondées de bonheur, de colère ou de tristesse et plongeant le lecteur dans une léthargie profonde où se mêlent la quiétude d’une vie simple et le déchaînement du désespoir. Il ne reste plus qu’à se laisser bercer par la valse sensuelle des mots, des phrases et des stances qui révèlent une belle douceur de vivre mais réveillent aussi la douleur des blessures passées ayant ému ou attristé le poète à différentes périodes de son existence. D’une grande sensibilité et d’une belle élégance, ces poèmes nous plongent dans l’intimité des pensées erratiques et tumultueuses, nées de l’imagination souvent débridée de l’auteur qui transforme talentueusement la réalité en chimère et la souffrance en tendresse. Tous les textes de ce recueil portent une musicalité harmonieuse et sereine d’un hymne à la vie et à l’espérance.
Ce magnifique recueil de poèmes est une ascension vers la beauté du ciel, un pèlerinage à travers les siècles sur un îlot entre la terre et la mer, une vision éblouissante de l'abbaye du Mont-Saint-Michel, une merveilleuse prière dédiée à l'Archange saint Michel ! Les textes d'Yvon Le Men sont bien plus que des poèmes, ce sont des « peintures de l'âme » couchées sur le papier avec beaucoup de délicatesse et d’émotion. Bercée par la douce musicalité pure et cristalline de ses vers, je me suis laissée emporter dans le flux et le reflux de ses rêves poétiques et je me suis retrouvée, à ses côtés, voguant au gré des vagues de l’océan de ses pensées. « A perte de ciel » est un hymne à la vie, à l’espérance et à l’amour. Rédigé sous une forme sensible et mythique, c’est également un véritable puits de savoir, incontournable pour qui souhaite approfondir ses connaissances sur la très longue histoire de cet édifice emblématique du département de la Manche, classé au titre des monuments historiques.
Un recueil deuil l'au revoir à la terre aux siens les geste le quotidien qui définit si bien demain et puis hier et puis l'absence définitivement morte le pays tombes l'arbre caresse
Un recueil mélancolie d'amour plein ou les mains et les corps « glissent à vide » ou les « jours se ferment » certains après-midis de couleurs encore.
Epiphanie : illumination
d'où : les épiphaniques : les illuminations ou peut être les illuminés ;
Illuminée je suis, après la lecture du dernier opus de ce poète breton que je connais bien ! Je l'ai même rencontré dans une soirée poétique ratée où les machinistes étaient plus nombreux que les spectateurs !
Illuminés seront tous ses lecteurs par les mots lus, les siens d'abord, dans la préface, touchants sensibles et justes, tellement justes et proches de son vécu et de son ressenti qu'ils nous emportent avec eux vers l'univers de l'auteur.
« Nous ne sommes pas que des cicatrices » voilà les mots d'accroche, qui nous élèvent vers des cieux plus sereins après les épreuves de la vie .
Ces 12 hommes et femmes, blessés mais pas que, vivants plus que d'autres, sans aucun doute, invisibles et inaudibles mais expressifs par leurs phrases et leur phrasé.
Les poèmes sont ceux du poète, des poètes devrais-je dire, car tous ont mis leur patte, agrémentés par les portraits superbes du dessinateur Richard Louvet qui a su ajouter une silhouette aux traits déjà bien définis par les mots.
Certains poèmes m'ont davantage touchée que d'autres, mais tous m'ont emportée dans leur élan par leur justesse, leur précision. Les reprises, répétitions, jeux de mots ont alors pimenté une structure déjà très travaillée, de petites phrases irrégulières, un rythme haletant et un souffle inoubliable.
Pas de violence, sauf celles que l'on devine, pas de secousse, juste des situations que l'on comprend.
Des portraits tout en douceur et tout en nuances.
Allez y sur la pointe des pieds, écoutez la musique, visitez la Bretagne et d'autres endroits fabuleux, laissez vous gagner par la douce musique du vent et remerciez qui vous voulez pour ces moments hors du temps.
Moi je remercie Bruno Doucey et surtout Yvon Le Men
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