La culture, c'est ce qui demeure en l'homme même si tout s'y perd a-t-on coutume de dire. Ce travail s'intéresse à la valorisation de celle-ci à travers deux de ses aspects les plus matériellement visibles à savoir l'architecture et l'artisanat. Il est question d'identifier les métiers en déperdition qui s'y rattachent, mettre en place une stratégie de conservation et de préservation, proposer des voies et moyens pour garantir leur promotion aussi bien au Niger qu'à l'extérieur du pays, et enfin assurer leur transmission aux générations futures. Il fait appel d'une part aux design, e-commerce, commerce équitable, marketing mix, marketing stratégique, etc. au service d'un artisanat déjà secoué, qui s'intègre mal à l'économie du marché et produisant des articles mal finis au moyen d'outils surannés. D'autre part, il fait recours à la construction écologique pour abriter cet artisanat et pour revivifier une architecture vernaculaire nigérienne bradée au profit de modèles importés qui s'adaptent mal aux réalités du pays.
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