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James J. Gibson est à l'origine d'une nouvelle théorie de la perception dont la version finale est présentée dans l'Approche écologique de la perception visuelle. Paru en 1979, cet ouvrage constitue le testament de celui que Ken Nakayama qualifie de «plus grand psychologue de la perception des cent dernières années». Abandonnant l'équivalence cartésienne entre vision et représentation, Gibson propose une approche dite «écologique» de la perception. Celle-ci caractérise l'objet perçu non plus comme le corrélat d'une représentation, mais comme «affordance» ou «invite», c'est-à-dire comme un pôle d'interactions, directement accessible à l'exploration. Cette thèse implique ainsi de ré-inscrire la vision dans l'environnement qu'elle est vouée à révéler à l'animal, par l'intermédiaire de son corps, afin que celui-ci puisse s'y développer. Si l'Approche... est un livre de psychologie, il mobilise une charpente philosophique qui en est indissociable et qui explique pourquoi celui-ci continue aujourd'hui à jouer un rôle central en sciences cognitives et philosophie de l'esprit. James J. Gibson (1904-1979) est l'une des grandes figures de la psychologie du xxe siècle. Son oeuvre, inspirée aussi bien par la zoologie comparée que par les philosophies de W. James, J. Dewey ou L. Wittgenstein, constitue par son originalité et sa rigueur une référence sans équivalent en théorie de la perception.
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