"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce tome 4 de la saga est le meilleur dommage que ce soit le dernier de la série. Une histoire addictive et captivante, impossible de lâcher cette opus. Cette romance historique est riche, pleine de rebondissement, aucun temps mort ou de longueur se qui est un plus, un très bon moment avec cette héroïne si attachante.
"— Dans ce quartier, nul ne saura que Joseph Smart est une femme. Et j’aurai le temps d’étudier. C’est une idée géniale ! Je ne vous dérangerai pas. Je me terrerai dans un coin. Les chambres de bonne, par exemple, qui ne vous sont d’aucune utilité. Vous n’y montez jamais.
— Vous croyez ?
— Il est manifeste que monter un escalier vous fait souffrir. De plus, cet arrangement ne durerait qu’un temps. Quand j’aurai prouvé que je suis l’égale des hommes, et même davantage, je dévoilerai mon identité véritable et les gens devront m’accepter. Il faut absolument que vous m’aidiez !
— Pas absolument, non, mademoiselle Shaw. Votre projet est absurde à tous les points de vue."
On retrouve de nombreux personnages dans ce nouvelle opus, peut être un peu trop, quelques uns sont attachants, une belle romance historique, le rythme de lecture est agréable, du piquant de la tension et du suspense. Les dialogues sont pétillants, on aborde le sujet de l'esclavage et des conditions féminines, le scénario et le schéma sont assez classique, pas de grande surprise. Une lecture sans prise de tête pour se détendre, faire travailler notre imaginaire et s'évader.
"Elle prit son courage à deux mains, comme elle l’avait toujours fait pour sillonner les collines, s’enfoncer dans les bois et traverser un océan.
— Pourquoi ne m’avez-vous pas touchée depuis cette nuit-là ? énonça-t-elle en rouvrant les yeux.
— Si je vous touchais ne serait-ce qu’une fois, je serais ensuite incapable de m’arrêter, admit-il d’une voix grave.
— Vous me désirez, souffla-t-elle.
— Plus que tout ce que j’aie pu désirer au cours de ma vie.
La jeune femme ne put réprimer un rire.
— Je ne suis pas un objet."
J'ai beaucoup apprécié cette romance, on y retrouve une multitude d'histoire parfois brouillons, les personnages sont attachants. Ce tome démarre à 100 à l'heure puis le rythme ralentie nettement. Toujours de merveilleuses joutes verbales. Une histoire qui sonne juste, des personnages avec une forte personnalité.
"— Vous ignorez ce qui motive ces messieurs, ma chère. Cet homme qui écrit à lady Justice depuis des années est amoureux d’elle. Ou plutôt, il est obsédé par elle.
— Pas du tout. Il cherche à la réduire au silence, à l’empêcher de défendre les droits de gens qu’il considère comme des imbéciles. Il est intelligent, manipulateur, et persuadé que, étant une femme, lady Justice est sensible à la flatterie et encline à l’imprudence au moindre compliment.
— Certes, il cherche à la réduire au silence, mais elle l’intrigue, elle le fascine même. Il a envie de la contrôler, de la posséder. Pour un homme, tout cela équivaut à la même chose, voyez-vous.
— Je vous crois volontiers.
La loi sur l’égalité des droits conjugaux qu’elle prônait ne visait-elle pas à atténuer le contrôle exercé par les hommes sur leur épouse ?"
Lady Constance est membre d'une organisation secrète "Le Falcon Club" le but de celle-ci est de retrouvé des personnes disparues.
Constance à reçu pour mission d'enquêter sur un Duc pervers qui de surcroit le père de la jeune femme aimerai que Constance épouse.
Constance, qui n'a rien d'une faible femme, décide d'apprendre l'escrime pour se défendre en cas de danger. Or, Evan de Saint-André, l'homme qui se présente pour être son maître d'armes, n'est autre que celui qui a bouleversé sa vie six ans plus tôt.
En lisant ce livre je me suis rendu compte que ce livre était le spin off de Falcon club, Kryan m'en avait parlé par le passé sur un ancien forum qui a fermé. N'ayant pas lu la première saga j'ai eu un peu de mal à me repérer, j'ai apprécié l'héroïne, cette univers d'espionnage, on mêle les codes d'un polar et des romances historiques. La lecture était agréable.
"— Si vous étiez mienne, je vous offrirais des peignes incrustés de diamants, chuchota-t-il.
— Vous avez les moyens d’acheter des diamants ?
— Eh bien… non.
— Et des peignes ?
— Non plus.
— Des fleurs sauvages, alors ?
— Des fleurs sauvages ?
— Ornez mes cheveux de fleurs sauvages et je danserai pour vous dans le pré, telle une fée. Cela vous plairait ?"
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