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John Varley

John Varley
Né en 1947, John Varley s'est affirmé comme un écrivain brillant, dévoilant une sensibilité narrative et un humour parodique qui lui ont valu la plus grande considération et de nombreux prix (trois Hugo et deux Nebula).

Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Le système Valentine » de John Varley aux éditions Folio

    Bernard Viallet sur Le système Valentine de John Varley

    Kenneth Valentine est un acteur galactique assez particulier. Non seulement il est capable de jouer un grand nombre de rôles en se travestissant à toute vitesse dans des pièces de Shakespeare revisitées, mais encore peut-il entourlouper, escroquer, truander comme personne. Il jongle avec ses...
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    Kenneth Valentine est un acteur galactique assez particulier. Non seulement il est capable de jouer un grand nombre de rôles en se travestissant à toute vitesse dans des pièces de Shakespeare revisitées, mais encore peut-il entourlouper, escroquer, truander comme personne. Il jongle avec ses identités autant dans la vie que sur scène et passe sans arrêt d’une planète à une autre, tel un vagabond du cosmos. L’ennui, c’est qu’un jour, un détective privé se présente au théâtre où il se produit et demande à le rencontrer en le réclamant sous un de ses nombreux noms. Profitant de la confusion créée, Valentine file illico sur une autre planète. Sa carrière débuta très jeune. Son père, acteur également, le fit entrer dans la troupe du célèbre Gédéon Peppy qui animait un médiocre show télévisé pour enfants. Kenneth rencontra immédiatement le succès dans le rôle de Sparky. Il se mit peu à peu à améliorer les séquences et à enjoliver les scénarios jusqu’à faire de l’ombre à Peppy, puis à le pousser au suicide…
    « Le système Valentine » se présente comme un roman de science-fiction dans la mesure où le héros vogue d’étoiles en planètes aussi facilement que d’aucuns prennent le train de banlieue. Mais cet aspect « space opéra » ne semble qu’être un prétexte à la parodie, à l’humour et à une dénonciation implicite de toutes sortes de travers de notre société actuelle. Le lecteur y trouvera une satire féroce du monde merveilleux de Disney Channel, de celui tout aussi féroce du théâtre shakespearien, de la télé-réalité voire poubelle et même de la médecine classique. Le fond de l’intrigue est basée sur les rapports difficiles entre Kenneth et son père. Une enfance qui fait penser à celle d’un Michael Jackson avec un père aussi maltraitant qu’ambitieux pour son rejeton. Son destin tragique ne sera que la conséquence logique de ses actes. Le style de l’auteur est agréable et percutant. L’histoire démarre sur les chapeaux de roues. Malheureusement, au bout de deux centaines de pages, le rythme ralentit nettement. On a l’impression que l’auteur se met un peu à tirer à la ligne. L’ennui et la lassitude sont pas loin de s’installer. Heureusement que dans les cent dernières, le rythme repart et le livre se termine au mieux, rachetant ainsi ce passage à vide.

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    Couverture du livre « Blues pour Irontown » de John Varley aux éditions Denoel

    L'atelier de Litote sur Blues pour Irontown de John Varley

    Voici un nouvel opus qui vient ajouter une pierre à l’univers des précédents ouvrages comme Gens de La lune et Le système Valentine tous deux parus chez Denoël et que je n’ai malheureusement pas encore lu. Chris est notre personnage principal, il est un ancien policier reconverti en détective...
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    Voici un nouvel opus qui vient ajouter une pierre à l’univers des précédents ouvrages comme Gens de La lune et Le système Valentine tous deux parus chez Denoël et que je n’ai malheureusement pas encore lu. Chris est notre personnage principal, il est un ancien policier reconverti en détective privé et travaille sur Luna. C’est étrange que dans cet univers futuriste on est l’impression de retrouver une ambiance des années 50. Cela correspond à l’obsession de Chris pour la culture terrienne avant l’invasion, du coup on se croirait dans un de ces anciens films noirs avec Philip Marlowe, ce qui est vraiment plaisant quand comme moi on aime cette atmosphère. Heureusement à ses côtés un chien nommé Sherlock cybernétiquement amélioré et fin limier est là pour le soutenir. J’ai trouvé original d’avoir des chapitres alternés avec le point de vue de Sherlock et d’ailleurs ce sont mes chapitres narratifs préférés. Le recensement des odeurs en catégories et leur retranscription quasi impossible dans notre langue est savoureux, heureusement qu’il y a un interprète humain du langage du chien.
    Afin de venir en aide à sa cliente, Chris va devoir mener l’enquête dans un des pires quartiers de Luna. Irontown est devenu un refuge pour les étrangers et les rebelles, tous ceux qui souhaitent vivre cachés du système et en dehors des radars. Un des points forts du roman sont les flashbacks qui éclairent notre compréhension, je n’ai pas trop l’habitude de lire de la science fiction mais j’ai aimé les relations entre Chris et son drôle de chien et bien entendu tout ce qui se rapporte à l’univers crée par l’auteur. En revanche l’intrigue en elle-même, bien qu’entourée de toute la technologie de ce monde post-invasion et d’un style narratif particulier, a manqué de développement et m’a paru plutôt moyenne. Dans l’ensemble j’ai passé un bon moment de lecture même si je sais déjà qu’il ne sera pas impérissable mais pour ceux qui aiment les chiens et les fans de SF, ce livre est à tenter. Bonne lecture.

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    Couverture du livre « Millénium » de John Varley aux éditions Denoel

    linda mayaud sur Millénium de John Varley

    Comment charger ce livre ?
    Merci

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    Merci

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    Couverture du livre « Sorcière » de John Varley aux éditions Folio

    Xavier Faugeron sur Sorcière de John Varley

    Pas réussi à aller au bout.

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