Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Je n'aurais jamais lu « Eleanor Oliphant va très bien » de Gail Honeyman sans un cadeau de l'éditeur, ce livre offert pour deux achetés dans la même collection (10/18 en l'occurrence). Et comme ce livre est principalement un livre sur la bienveillance, voilà deux raisons de ne pas en dire trop de mal.
Eleanor Oliphant est une jeune trentenaire, qui vit à Glasgow et qui y travaille comme comptable dans une boîte de design graphique. Elle s'est construit une bulle qui l'isole de ses contemporains sauf pour les contacts auxquels personne ne peut échapper dans une grande ville moderne ; dans cette bulle seules sa mère et des bouteilles de vodka ont droit de cité. Elle se déclare auto-suffisante. On comprend aussi assez vite qu'un drame familial est peut-être à l'origine de ce retrait du monde.
Sauf qu'un jour elle tombe amoureuse ou croit tomber amoureuse d'un chanteur de rock qu'elle est allée écouter après avoir gagné des places à la tombola organisée par sa boîte : pour lui plaire, attirer son attention en tout cas, Eleanor décide de renouveler sa garde robe, de soigner son maquillage et de prêter attention à sa coiffure. Et puis, au bureau, un nouveau collègue arrive, du genre indispensable puisque c'est le technicien informatique. Et puis elle porte assistance, avec ce nouveau collègue, à un vieux monsieur dans la rue. Et puis tout s'enchaîne...jusqu'à ce que l'accumulation de bienveillance à son égard finisse par faire exploser la bulle et ainsi mettre fin à la solitude.
Tout ça se veut drôle et en effet quelques scènes ou répliques m'ont fait sourire. Tout le reste m'a semblé interminable, excessif et surtout invraisemblable. Sur la longueur, 450 pages, j'ai fini par m'attacher, un peu, à ce personnage un brin monstrueux. Comme tous ceux qu'elle rencontre je ne lui veux aucun mal, je trouve même satisfaisant qu'elle parvienne à s'en sortir.
C'est vite lu, vite oublié.
Je n'aurais jamais lu « Eleanor Oliphant va très bien » de Gail Honeyman sans un cadeau de l'éditeur, ce livre offert pour deux achetés dans la même collection (10/18 en l'occurrence). Et comme ce livre est principalement un livre sur la bienveillance, voilà deux raisons de ne pas en dire trop de mal.
Eleanor Oliphant est une jeune trentenaire, qui vit à Glasgow et qui y travaille comme comptable dans une boîte de design graphique. Elle s'est construit une bulle qui l'isole de ses contemporains sauf pour les contacts auxquels personne ne peut échapper dans une grande ville moderne ; dans cette bulle seules sa mère et des bouteilles de vodka ont droit de cité. Elle se déclare auto-suffisante. On comprend aussi assez vite qu'un drame familial est peut-être à l'origine de ce retrait du monde.
Sauf qu'un jour elle tombe amoureuse ou croit tomber amoureuse d'un chanteur de rock qu'elle est allée écouter après avoir gagné des places à la tombola organisée par sa boîte : pour lui plaire, attirer son attention en tout cas, Eleanor décide de renouveler sa garde robe, de soigner son maquillage et de prêter attention à sa coiffure. Et puis, au bureau, un nouveau collègue arrive, du genre indispensable puisque c'est le technicien informatique. Et puis elle porte assistance, avec ce nouveau collègue, à un vieux monsieur dans la rue. Et puis tout s'enchaîne...jusqu'à ce que l'accumulation de bienveillance à son égard finisse par faire exploser la bulle et ainsi mettre fin à la solitude.
Tout ça se veut drôle et en effet quelques scènes ou répliques m'ont fait sourire. Tout le reste m'a semblé interminable, excessif et surtout invraisemblable. Sur la longueur, 450 pages, j'ai fini par m'attacher, un peu, à ce personnage un brin monstrueux. Comme tous ceux qu'elle rencontre je ne lui veux aucun mal, je trouve même satisfaisant qu'elle parvienne à s'en sortir.
C'est vite lu, vite oublié.
Eleanor Oliphant a trente ans et un passé très lourd. Si elle travaille comme comptable dans une société de design, sa vie sociale est réduite à rien. Pas d’amis et pour seule famille sa mère qu’elle a au téléphone tous les mercredis. Dotée d’une culture générale très étendue et d’un sens du second degré assez peu développé, Eleanor voit défiler ses jours sur un rythme régulier que rien ne vient perturber. Jusqu’au jour où la jeune femme s’éprend du chanteur d’un groupe de rock. Et cette passion va la conduire sur de nouveaux chemins et vers de nouvelles rencontres.
Quelle étrange héroïne que cette Eleanor. Inadaptée à la société, légèrement alcoolique et terriblement méfiante (on le serait à moins), elle n’en est pas moins terriblement attachante. Au fur et à mesure du roman se dévoile le terrible passé d’Eleanor, ce qui explique sans doute son isolement et sa crainte de se rapprocher d’autres êtres humains. Heureusement, il y a Raymond, un collègue de travail, qui va la sortir de sa zone de confort et lui faire découvrir les plaisirs de l’amitié.
Si la vie d’Eleanor cache un drame absolument terrifiant, ce livre n’est cependant pas dénué de beaucoup d’humour. La franchise de la jeune femme et son inadaptation créent parfois des situations cocasses et on se surprend souvent à sourire, voire à rire franchement de certains échanges ou de certaines réflexions d’Eleanor.
On suit avec plaisir ses aventures, ses efforts pour accepter les contacts, baisser sa garde et enfin accepter certaines choses tragiques de son enfance. Il y a aussi beaucoup d’émotions dans ce roman, et même si j’ai parfois été un peu gênée par le fait qu’Eleanor ne rencontre finalement que des personnes bienveillantes (son patron, ses collègues, la mère de Raymond…) on ne peut que se sentir touché par ce personnage en mouvement et en désir de changements.
Eleanor Oliphant a trente ans, est célibataire et vit à Glasgow. Elle est comptable dans une entreprise de design graphique, où les créatifs sont des vedettes et les administratifs demeurent invisibles. Sa vie est on ne peut plus fade et planifiée. Sa personne totalement transparente et un bon sujet de cruelles moqueries de la part de ses collègues. Seule originalité dans sa piètre existence, un coup de foudre platonique à l’égard d’un chanteur médiocre, répondant au nom de Johnnie Lomond … Sans oublier un gros secret, qui la torture chaque mercredi : le coup de téléphone d’une mère horriblement toxique. Eleanor Oliphant a deux ennemis : cette femme monstrueuse et la vodka qu’elle consomme sans modération …
J’avoue avoir eu un tout petit peu peur, durant les trente ou quarante premières pages, n’étant pas vraiment une adepte du « feel-good » (eh oui, chacun son truc) Que nenni, ce roman est tout sauf une histoire « à l’eau de rose » ! On pressent d’ailleurs assez rapidement un drame sous jacent (en dépit du ton léger, volontairement utilisé par l’auteure …) Du coup, je me suis laissée prendre au jeu et suis entrée à fond dans cette histoire qui m’intriguais sérieusement !
Gail Honeyman nous offre un superbe récit, en levant tout doucement le voile sur une enfance brisée. Celle d’une jeune femme bourrée de préjugés (à la limite de l’autisme !) qui va, peu à peu, s’ouvrir au monde qui l’entoure … Et découvrir l’empathie, la compassion, la tolérance et la tendresse … Des protagonistes terriblement humains, une horripilante héroïne « psycho-rigide » (mais – paradoxalement – profondément émouvante !) Enfin, un secret traumatique entourant une enfance saccagée … Une très belle réussite !
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