Irène travaille dans le plus grand centre de documentation concernant les persécutions nazies...
Irène travaille dans le plus grand centre de documentation concernant les persécutions nazies...
Deux romans, une romancière à découvrir ou redécouvrir dans un moment privilégié où celle-ci se livrera sur ses enquêtes et son écriture.
La série événement de TF1 rappelle forcément le roman "La part des flammes", qu'on a tous aimé en 2015
En partenariat avec Le Livre de Poche
C'est un livre que j'ai écouté et dont je vais faire un retour mitigé, pas à cause de l'écoute mais plutôt par rapport à l'histoire elle-même.
La voix de la comédienne, Anne Le Contour, est très dans le ton, approprié au récit de cette histoire. Elle nous plonge dans l'Allemagne nazie, l'extermination des juifs à travers le personnage d'Irène qui travaille à l'ITS (International Tracing Service), des archives sur les persécutions nazies. La mission d'Irène consiste dans des enquêtes afin de restituer les biens spoliés à l'époque par les nazis aux descendants et éventuels survivants des camps, des victimes de la Shoah. Un petit Pierrot, ayant appartenu un petit enfant sera l'objet d'une investigation qui va emmener Irène loin dans ses recherches, jusqu'à même comprendre le passé de sa cheffe décédée.
En parallèle, on la suit dans sa vie personnelle, sa relation avec son fils Hanno, on la sent évoluer.
Mais à côté, j'avoue avoir décroché plusieurs fois de l'histoire, un peu perdue parmi la multitude de personnages, les trop nombreuses ramifications dans les recherches. Difficile de retenir tous les noms qui permettent de faire avancer l'enquête quand on l'écoute plutôt que le livre à la main, il aurait fallu que je prenne des notes au fur et à mesure, ce qui n'était pas très pratique.
J'ai trouvé regrettable cette complexité qui m'a mise à distance des émotions et finalement empêcher de vraiment donner chair aux personnages.Je n'ai pas su faire la différence entre la réalité de cette Allemagne nazie et les parties fictives, tout était assez confus, de mon point de vue.
Il est indéniable que l'auteure a des qualités d'écriture et de reconstitution historique et je suis sensible à cette période de la seconde guerre mondiale, c'est pourquoi j'ai encore appris des faits de cette époque mais à distance.
Le bureau d’éclaircissement des destins est un roman bouleversant, l'écriture sensible de Gaëlle Nohant renforce le propos de ce magnifique devoir de mémoire.
Irène, une jeune Française, se retrouve en Allemagne, pays de son mari, au cœur de la Hesse, là où est implanté l'International Tracing Service (appelé depuis peu les Archives Arolsen). Elle trouve un emploi dans cette institution, qui existe réellement et dont j'ignorais l'existence, et se lie d'amitié avec la directrice. C'est un lieu de mémoire où sont stockés des kilomètres d'archives sur les persécutions nazies et parfois des objets ayant appartenus aux détenus.
Le bureau d’éclaircissement des destins n'est pas un documentaire, c'est une fiction dans laquelle les personnages sont criants de vérité. Gaëlle Nohant a dû fournir un travail colossal de documentation pour nous restituer avec tant de justesse l'histoire des propriétaires des petites babioles trouvées dans les camps, qu'elle se fait un devoir de rendre aux familles accompagnées de bribes de leur passé glanées dans les archives.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2023/12/04/le-bureau-declaircissement-des-destins-de-gaelle-nohant/
Irène est une Française qui vit en Allemagne depuis une vingtaine d’années. Divorcée d’un Allemand, mère d’un jeune adulte, elle a trouvé un poste un peu par hasard à l’ITS, l’International Tracing Service, à Bad Arolsen, le centre de documentation et d’archives sur les victimes du nazisme, fondé en 1948.
Très investie dans son travail d’archiviste, elle a développé une relation professionnelle et amicale forte avec sa chef, Eva, aujourd’hui décédée, déportée à Auschwitz quand elle était adolescente.
En 2016 lui est confiée la tâche de rendre aux familles des victimes les objets personnels rassemblés à l’ITS. L’un des premiers objets dont Irène s’occupe est un pierrot en chiffon …
J’ai été happée par ce livre auquel son titre ne rend pas vraiment justice. Quand on est comme moi, passionnée par la Seconde Guerre Mondiale et les enquêtes, on ne peut que s’identifier à Irène, qui fait son possible pour retrouver la trace des propriétaires des objets collectés.
Pierrot, pendentif… Comme un fil que l’on tire, ses investigations l’emmènent de personnes en personnes, de camps en insurrections, de ghettos en tortures, d’extermination en germanisation …à travers toute l’Europe.
La période est terrible, des familles sont séparées, des vies sont brisées, des corps sont mutilés… Irène découvre des récits poignants à travers le portrait de Wita, qui se sacrifiera pour l’enfant qui lui rappelle son fils, ou celui de Lazar le révolté – même si, même dans les moments les plus sombres naissent aussi des histoires d’amour, de solidarité, d’espoir…
Et l’après-guerre n’est pas en reste en terme d’ambiguïté – entre anciens nazis embauchés à l’ITS, beau-père au passé flou, enfants enlevés qui ne seront pas rendus à leurs parents à cause de la scission Est-Ouest, antisémitisme latent et écriture des romans nationaux …
Gaëlle Nohant nous livre une fresque très riche sur le plan historique, aux personnages forts et émouvants. Un roman marquant, dans lequel je me trouvais encore longtemps après l’avoir refermé.
l’International Tracing Service (ITS) est le plus grand centre de documentation sur les persécutions nazies. Il referme des milliers d’objets ayant appartenus à des personnes déportées, pendant la seconde guerre mondiale. Il se trouve en Allemagne.
Irène, française divorcée d’un allemand y travaille. Son métier consiste à retrouver les propriétaires de ces objets ou à défaut, leurs descendants, leurs amis, leurs proches.
Ce roman retrace le parcours de certains de ces objets, et derrière chaque enquête, nous dévoile des vies de familles entières touchées par la déportation, et autres horreurs commises par les nazis.
Ces recherches vont nous mener de Varsovie à Paris et Berlin, en passant par Thessalonique ou l’Argentine, et rendre une âme à chaque objet, unir des destins, recomposer des familles, des décennies après le drame.
A travers un portrait d’une femme pugnace et déterminée, l’auteure nous raconte une page d’Histoire sous un angle nouveau, nous prouve que les blessures de l’âme se transmettent de générations en générations mais qu’il n’est jamais trop tard pour les soigner.
Ce roman est un grand roman de cette rentrée de janvier, plein d’émotions, de secrets de famille, de non-dits, et de résilience, une très belle surprise de lecture, une nouveauté, alors que j’avais peur de lire un roman de plus sur la Shoah.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...