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Le Bazar de la Charité est une vente de bienfaisance courue du Tout-Paris. Le 4 mai 1897 un effroyable incendie ravage le lieu et fait plus de 120 victimes.
Parmi les participantes : la Duchesse d'Alençon, la jeune veuve à la réputation sulfureuse Violaine de Raenzel et la pieuse Constance d'Estingel.
Trois femmes à la destinée liée par la tragédie du Bazar de la Charité.
Mai 1897. Où se pressent donc la duchesse Sophie d'Alençon, la comtesse Violaine de Raezal et la délicieuse Constance d'Estingel ? Vers la rue Jean Goujon à Paris où a lieu tous les ans au Bazar de la charité la plus mondaine et la plus brillante des ventes de bienfaisance. Pour certaines, il s'agit d'un pas important vers la respectabilité, pour d'autres il faut y être vue tandis que quelques-unes espèrent y retrouver en secret un galant ...Mais un incendie terrible se déclare et en quelques minutes l'endroit se mue en un charnier. Très vite, la liste des portés disparus s'allonge. C'est toute la noblesse française qui pleure ses morts, ses blessés, ses défigurés à jamais.
Constance qui vient de rompre avec son fiancé Lazlo par foi religieuse, est blessée et choquée. Elle sera internée de manière abusive dans la clinique du Docteur Brunet qui prétend soigner l'hystérie. Des rumeurs folles circulent dans Paris affolé : certains hommes ont-ils vraiment piétiné des femmes pour sortir de la fournaise ? Tandis que Lazlo, devenu journaliste au Figaro, cherche à laver son honneur, nos héroïnes, rebelles dans l'âme vont travailler à libérer Constance de sa prison.
Extrait blog d'Ariane Bois
Nouvelle adaptation chez Philéas avec cette fois la mise en images d’un roman à succès de Gaëlle Nohant (que je n’ai pas lu).
« La part des flammes » met en avant la part des femmes. Celles qui tentent d’exister dans la bourgeoisie parisienne, celles que l’on confie aux bonnes sœurs, celles qui subissent la loi des hommes tout-puissants, celles qui choisissent d’aider les plus démunis…
4 mai 1897, le bazar de la Charité, lieu mondain reconnu, brûle dans un gigantesque incendie. 3 femmes vont voir leur vie bouleversée. Ce n’est pas tant l’incendie le cœur du récit mais les conséquences sur les vies de ces femmes, en particulier Constance d’Estingel qui va être abusivement internée.
Un récit fort qui m’a rappelé « Le bal des folles ». Le combat des femmes est ici bien dépeint et nous tient en haleine jusqu’à la fin. Le dessin est plutôt froid et lisse et convient parfaitement bien à l’atmosphère bourgeoise du récit.
Au final, encore une adaptation bien choisie et bien traitée chez Philéas. Vivement la prochaine !
Après une récente adaptation télévisuelle, c'est au tour de la BD de proposer son adaptation du roman de Gaëlle Nohant.
Cet album propose une immersion au coeur de la haute société parisienne fin 1800. Il est question de religion, de noblesse et de charité bref des codes sociaux pour briller en sociétés à l'époque. Mais quand la question de la place et de la condition de la femme est abordé par certaines, c'est tout un microcosme qui se retrouve chamboulé.
Ce récit fort s'appuyant sur le spectaculaire et terrible incendie du bazar de la charité aborde vous l'aurez compris des sujets importants et déterminant. J'ai pris plaisir à suivre ses demoiselles dans leurs combats qui semble perdu d'avance... d'autant que le dessin de willow représente assez bien l'idée que je me fais de cette période.
En bref une adaptation réussi d'une œuvre marquante qui donnera certainement envie à certains de découvrir ou redécouvrir le roman !
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