F. V. Estyer

Grande lectrice depuis l'enfance, F.V. Estyer se fait connaître en partageant ses textes sur des forums d'écriture. Auteure d'urban fantasy et de romances hétérosexuelles, c'est dans la romance M/M qu'elle trouve finalement sa vocation : c'est dans ce genre qui lui permet d'aborder des thématiques variées et fortes qu'elle s'épanouit. Avec un tel univers de prédilection, c'est naturellement qu'elle participe au concours « Au masculin » sur Fyctia avec Désirs défendus, ce qui lui permet d'être repérée par les éditeurs de la plateforme.

Avis sur cet auteur (3)

Couverture du livre « Les dieux du campus Tome 2 : Sander » de F. V. Estyer et Phoenix B. Asher aux éditions Hugo Roman

Kryan sur Les dieux du campus Tome 2 : Sander de F. V. Estyer - Phoenix B. Asher

"Décidément, quand Jer est dans les parages, je ne maîtrise plus rien. Ni mon agressivité, ni mon cœur qui bat la chamade, ni mes tripes qui me poussent à lui pardonner et à tout recommencer de zéro."

La fin des examens, la carapace du clown de service, un lien étrange, des palpitations et des frissons, une piste de danse improvisée, de l'incertitude, des pensées torrides, un sourire insolent, le cœur qui se compresse fort, des vagues souvenirs, de la panique, ne pas le lumière, de la rage, des regards provocateurs, de la jalousie, des mots chuchotés, des regrets, la sensation de perdre le contrôle, un râle de douleur, de l'incertitude, des non-dits, une bouffée d'affection, une sensation d'étouffement, des fantasmes, le besoin d'être rassuré, une connexion inexplicable...

Sander a vraiment envie de connaître la sensation d'être aimé par quelqu'un.
Il a des sentiments pour Jeremiah.
Mais il ressent de la violence à l'intérieur de lui.
Il a vécu quelque chose de tragique.

Jeremiah est attiré par Sander, même s'il le trouve insupportable.
Il essaie de faire le type détaché, et il ne peut pas s'empêcher d'en vouloir à Sander.
Il doit gérer des émotions contradictoires.

Ils ont vraiment tous les deux, l'impression de faire et de dire n'importe quoi...

Pourtant, au départ, il y avait une certaine complicité entre eux.

Il y a de l'intensité, et de l'émotion dans cette bonne romance psychologique qui aborde notamment des sujets intimes avec force et sensibilité.

Couverture du livre « Les dieux du campus Tome 1 : Leander » de F. V. Estyer et Phoenix B. Asher aux éditions Hugo Roman

Kryan sur Les dieux du campus Tome 1 : Leander de F. V. Estyer - Phoenix B. Asher

"J' ai hâte de voir le jour où tu tomberas amoureux, Leander McNeil.
Ce à quoi je réponds invariablement : bonne chance avec ça, parce que ça n'arrivera pas."

Le rythme de la musique, une équipe de foot, vouloir finir le premier de la promo, les yeux écarquillés, un kit anti-gueule de bois, des groupies, un sourire ravageur, un électron libre, du tissu doré, une atmosphère survoltée, un air renfrogné, une tarte aux pommes, de l'adrénaline, avoir la chair de poule, de la confiance, du sarcasme, des extrémistes religieux, de la curiosité, une ambiance tendue, un sentiment de liberté, un éclat de rire, des jolis yeux verts, un air coupable, de l'incrédulité, des larmes silencieuses, de la sculpture, des étincelles, deux cœurs abîmés, une force charismatique, de l'alchimie...

La rencontre entre Leander et Nyx est pour le moins inhabituelle, puisqu'elle lui vomit dessus !
Et qu'elle le traite de sacré c.....d!
La totale quoi !

Leander est le capitaine des Thunder, il est excellent en tout ce qu'il fait. Il est très apprécié par ses coéquipiers.
Les filles sont folles de lui !
C'est bien loin d'être le cas de Nyx.

Nyx travaille dans une salle de concert, fait un travail communautaire, en plus de ses études de psychologie au campus.
Elle a du caractère.
Elle trouve que Leander à un complexe de Dieu, qu'il a donc un ego surdimensionné !

Je découvre avec bonheur le premier tome de cette série passionnante "Les dieux du campus ".
Une série écrite par deux autrices passionnées.

Maureen sur Les dieux du campus Tome 1 : Leander de F. V. Estyer - Phoenix B. Asher

Quand le sarcasme mène aux sentiments...

Ici nous sommes sur le campus de l'université de Saint-Charles et le leader de son équipe de football, Leander McNeil n'est là que pour ses études et son sport. En effet les distractions du genre fête à la coloc arrosée à coup d'alcool et de jolies filles, non merci. Et pourtant un soir, sa vie va changer du tout au tout quand une jeune fille va lui vomir dessus.
Nyx, elle n'est à l'université que pour être loin de sa famille et surtout de son père, révérant. D'habitude elle contrôle mieux sa manière de boire, sauf à cette soirée là où elle ne se souviens de pas grand chose malgré le fait qu'elle ai réussi à se mettre à dos le dieu du campus.
Ensemble ils vont réussir (ou pas) à abaisser les barrières de l'autre malgré leurs différences. Mais les démons ne sont pas loin et malgré leurs caractères diamétralement opposés rien ne les empêche de s'accorder du bon temps, quitte à avoir des sentiments. Vraiment?

Quel putain de coup de cœur, une bouffée d'air frais quand rien ne va.
Ce roman m'a complètement envoûtée même si l'intrigue est du réchauffé.
C'est grâce à la pudeur et à la sensibilité de Leander, le sarcasme et la bienveillance de Nyx, l'amitié et le soutien de l'équipe que le tout m'a emporté.
Leander est un jeune homme à qui tout souri mais dont la famille a complètement éclaté. Nyx, elle, essaye d'échapper au gourou de son père et de se reconstruire après son adolescence. À eux deux, ils vont essayer de s'ouvrir, d'échapper à leurs démons et surtout d'avancer pas à pas dans la vie d'adulte.
L'intrigue autour des passés respectifs de nos jeunes gens apporte un mystère de plus, et malgré le fait que Leander s'ouvre beaucoup plus que Nyx nous savons d'or et déjà que le prochain tome sur ce couple parlera de la famille de Nyx beaucoup plus en détails.
Chacun a ses propres problèmes qu'il n'ose montrer à l'autre mais de fil en aiguille tout se délie pour nous offrir ce bonbon.
Les scènes de sexe ne sont pas nombreuses mais peuvent donner chaud, bien entendu. La romance prends son temps pour arriver, et même si nous savons la conclusion de leurs joutes verbales j'ai pris un plaisir à les découvrir.
J'ai beaucoup ri tout au long de ce roman et je pense que c'est ce qui fais sa force. Entre Nyx et Leander un rapport de force sur le thème du sarcasme se forge et c'est pour moi le point fort de ce roman.
La plume est addictive, à chaque fin de chapitre j'ai eu envie de continuer encore et encore. Le fait d'alterner les points de vue et surtout que les chapitres soient courts permettent une lecture fluide et sans chichis.

Franchement cette saga est à découvrir, ne serai-ce que pour les joutes verbales et pour la sensibilité de nos protagonistes.