"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Chiew-Siah TEI nous immerge au cœur de la Chine rurale entre 1875 et 1900.
Nous suivons l’enfance, l’adolescence et le passage à l’âge adulte de Mingzhi.
L’enfant grandit dans la maison familiale entre ses parents et ses sœurs.
Il partage sa vie avec la concubine de son père et son fils avec lesquels l’enfant apprend rapidement à composer, tant son caractère est doux et empli de bonté.
Mingzhi ne se révolte jamais, tout au plus, s’étonne-t-il lorsque les décisions des adultes lui semblent opaques.
Lorsque le patriarche, qui dirige la maison d’une main de fer, décide de remplacer les plants de riz par des champs de pavots, l’enfant ne comprend pas.
Malgré son jeune âge, il assiste à la déchéance de son père qui devient rapidement accro à l’opium.
En grandissant l’enfant découvre la culture occidentale grâce à ces « diables d’étrangers ».
Il est rapidement fasciné par leur langue qu’il apprend en secret.
« La petite cabane aux poissons sauteurs » est un joli roman d’apprentissage.
Il y a beaucoup de poésie et de douceur dans ces lignes.
J’ai cependant été gênée par le style sans recherche, rendant parfois la lecture « plate » et monotone.
L’abus d’onomatopées m’a également agacée, les « plouf plouf », « toc-toc », « pan-pan » et autres « poc-poc-poc » m’ont semblés bien naïfs pour ne pas dire « cul-cul ».
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