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Une histoire hitchcockienne, faite de folie, d'excès, de drogue, de manipulations et de suspicion... Trop de tout pour une histoire qui en devient lassante.
Étudiantes en art, Zoe et Hailey se retrouvent une année à Berlin dans le cadre d’un échange universitaire. Errant d’auberges de jeunesse en soirées défonces, elles se voient proposé de loger dans l’appartement de la célèbre autrice Béatrice Becks, en résidence à Vienne.
L’amitié entre les jeunes colocataires grandit mais se retrouve gangrenée par la curiosité morbide de Hailey pour Ivy, la meilleure amie de Zoé morte assassinée.
Le jour où les filles soupçonnent d’être espionnée par l’écrivaine, elles décident de transformer leur quotidien en matière romanesque.
Avec sa couverture pop, Toxic Berlin a su électriser d’entrée de jeu mes étagères. J’aurais souhaité qu’il en soit de même à sa lecture. Mais il m’a fallu 192 pages qui m’ont paru très longues pour entrer dans le vif du sujet. Pourtant, vif, le style de l’autrice l’est assurément.
Pour ma part, j’ai regretté ce trash adolescent un peu convenu, la facilité des formules et les images frôlant le ridicule (« sa queue-de-cheval épaisse comme une bouteille de Coca, étincelante comme un trésor sous-marin »). Peut-être un défaut de traduction ?
J’ai malgré tout poursuivi le récit de ces jeunes américaines antipathiques. Beaucoup de scènes, beaucoup de détails, beaucoup d’errances. Et puis à mi-livre l’histoire a débuté enfin, tant et si bien que j’ai eu l’impression d’entamer un nouveau livre. A partir de là, ça a filé à toute allure. J’ai été entrainée dans le tourbillon berlinois. Je suis sortie de cette lecture comme l’héroïne, saoule de cette accélération aux multiples rebondissements.
En refermant le livre, je ne saurais dire ce que j’en pense.
Ce qui est très réussi, c’est la relation de fascination/haine qui se tisse entre les deux amies, ainsi que l’atmosphère malsaine, intrigante, bref, malaisante. Mais persiste cette impression contrastée de grande superficialité suivi d’un trop plein qui ne permet pas de brouiller suffisamment les pistes.
Une lecture en demi-teinte qui tranche avec la vivacité de la couverture.
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