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Roman historique moderne et féministe, la narratrice qui apprend à coudre grâce à sa grand mère nous plonge dans un récit d'émancipation, social, transgénérationnel, en compagnie de d'autres femmes qui n'ont pas peurs de braver les interdits, on s'immerge avec brio dans la vie populaire de l'Italie à la fin du 19ème siècle.
Réflexion social, ode à la féminité, visage de l'amour, une lecture addictive, intéressant historiquement, toujours d'actualité par la lutte des femmes, des personnages charismatiques, honnêtes et courageuses. Une lecture que je recommande avec un belle épilogue.
"Tu devras me coudre la plus belle layette qu’on ait jamais vue, a-t-elle annoncé. Pour le baptême, nous utiliserons le porte-enfant et la robe traditionnelle des Rizzaldo, Guelfo y tient beaucoup. Ils sont un peu jaunis, tu vas devoir m’aider à leur rendre leur blancheur. Guelfo voulait commander tout le reste aux carmélites, pour leurs broderies, c’est une tradition dans sa famille. Mais je lui ai dit que je préférais employer ma couturière de confiance"
"Le fait d’être riches les rendaient puissants, plus forts que nous, capables de nous écraser, de nous détruire en un claquement de doigts."
"C’est toi, nigaude ! » s’est exclamée Mlle Ester en riant, et elle m’a prise dans ses bras. Elle était à première vue toujours aussi mince qu’avant, mais j’ai senti alors que son ventre dépassait déjà un peu, malgré le corset."
Le rêve de la couturière déroule la vie des couturières en Italie, fin du XIXeme siècle, une vie très modeste au service des grandes maisons bourgeoises et aristocratiques.C'est un roman social qui montre bien les conditions de travail et l'étanchéité entre les classes sociales. C'est aussi un roman féministe qui nous dit différents itinéraires de femmes de tous milieux .On s'émancipe comme on peut !Et l'histoire ouvre une réflexion sur différents visages de l'amour .
L'auteure bâtit son roman sur un va et vient permanent de la narratrice de son petit logement aux belles demeures qu'elle connaît depuis son enfance,En effet, orpheline dès son plus jeune âge,c'est sa grand-mère qui l'a formée à sa couture pour qu'elle ait un gagne-pain qui lui évite la domesticité.
La narratrice croise dans une maison
Guido , le récit prend alors une tournure romanesque.
Dès l'âge de sept ans, la narratrice apprend à coudre avec sa grand-mère.
A quatorze ans, elle se retrouve seule, sa grand-mère étant décédée.
On est en Italie, à la fin du XIXème siècle.
Elle cherche alors des travaux à effectuer, en trouve quelques uns, puis trouve quelques commandes chez des bourgeois .
Elle y découvrira un monde intransigeant avec le personnel, des secrets peu glorieux, mais y rencontrera aussi deux belles personnes qui l'aideront.
On est complètement immergé dans cette période rendue avec un grand réalisme.
La société n'était pas tendre avec les pauvres.
De nombreux personnages criants de vérité.
La narratrice est émouvante.
C'est un très beau roman dont je me souviendrai.
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