"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La reprise de la série est un va--et-vient permanent entre des réussites et des flops. Je classerais ce tombe dans la première catégorie. On retrouve pas mal d'ingrédients qui font le succès de la série : un Olrik combattif et manipulateur au possible du fin fond de sa prison, des troubles politiques à l'échelle nationale, des enjeux de sécurité, un groupe puissant, un trésor à trouver, une invention du professeur Mortimer. L'intrigue est vraiment super et me fait penser à "la malédiction des trente deniers", et à l'instar de ce titre je regrette que ce scénario n'ait pas été construit en deux tomes. L'intrigue est si riche et dense que je suis resté sur ma faim. j'aurais vraiment aimé davantage de développements car il y avait un gros potentiel. Les premières planches avec le cauchemar d'Olrik m'ont un peu perturbé car j'ai du mal à leur trouver une signification par rapport au reste des événements : peur d'être exécuté et donc désir de liberté ? Mystère ... La fin est super et rappelle un peu de façon inversée "l'affaire du collier". Le dessin est impeccable et offre de belles planches en extérieur.
Une lecture rapide et captivante !
Une édition qui permet de rendre hommage à André Juillard qui a accompagné des décennies de passions de BD avec ses séries et sa maitrise graphique. Et comme le dit Yves Sente : sa compagnie va nous manquer.
Maitre du 9 ème art il n’avait pas hésité de mettre ses pas dans ceux d’Edgar P.Jacobs, autre grand maitre. Ce nouvel opus illustre, une fois encore, ses qualités graphiques pour donner vie à un scénario (bien structuré par Yves Sente) conjuguant quelques grands classiques : des méchants (avec une fois encore Olrik à la manœuvre), des comploteurs, un trésor et des références historiques (ici le roi Arthur) des frictions politiques, les inventions du professeur Mortimer, un zeste de fantastique, …
Un vrai plaisir de lecture, d’autant que j’ai opté pour le « Tirage Limité » (à 13000 exemplaires quand même !) qui avec sa présentation « à l’italienne » et un bandeau d’une ligne de cases par page donne une lisibilité très agréable (qui se démarque de certains B&M de Jacobs qui avait quand même tendance à densifier dessins et textes).
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