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Yves Sente

Yves Sente
Yves Sente est né à Bruxelles en 1964. A l'issue de ses études en Sciences Politiques, en février 1991, il fait son entrée dans le monde de l'édition en tant que rédacteur en chef des Éditions du Lombard, dont il devient le directeur éditorial deux ans plus tard. En 1998, il propose anonymement... Voir plus
Yves Sente est né à Bruxelles en 1964. A l'issue de ses études en Sciences Politiques, en février 1991, il fait son entrée dans le monde de l'édition en tant que rédacteur en chef des Éditions du Lombard, dont il devient le directeur éditorial deux ans plus tard. En 1998, il propose anonymement à Dargaud le scénario de La Machination Voronov, un nouvel épisode des Aventures de Blake et Mortimer. Ce récit qui se déroule en URSS en pleine guerre froide est accepté par l'éditeur et le dessinateur André Juillard avant d'être plébiscité par la critique et le public. Le nouvel auteur confirme son talent de scénariste en signant La Vengeance du Comte Skarbek avec Grzegorz Rosinski, pour lequel il remporte, en 2004, le Grand Prix du Scénario de la Chambre Belge des Experts en Bande Dessinée puis en reprenant Thorgal sur proposition de Jean Van Hamme, toujours aux côtés de Rosinski, et Kriss de Valnor aux côtés de Giulio De Vita. Tout en poursuivant la scénarisation des Aventures de Blake et Mortimer pour André Juillard, il entame la série Le Janitor avec François Boucq. En 2011, Yves Sente quitte ses fonctions chez Dargaud-Lombard SA pour se consacrer pleinement à l'écriture après s'être vu confier par William Vance la reprise de la série XIII avec Iouri Jigounov. La même année paraît Le Jour du Mayflower, 20e tome de la série. Fin 2017, il publie Il s'appelait Ptirou aux Éditions Dupuis, avec Laurent Verron au dessin, et Cinq Branches de Coton Noir, avec Steve Cuzor (récit qui reçoit, en Belgique, le Prix Diagonale du meilleur album). Chez Dargaud, on le retrouve en novembre 2018 aux côtés de Peter van Dongen et Teun Berserik pour une aventure orientale de Blake et Mortimer : « Menace sur Hong Kong », premier épisode de La Vallée des Immortels. Le second tome de La Vallée de Immortels, "Le Millième Bras du Mékong", paraitra en novembre 2019. L'année 2019 est par ailleurs chargée pour XIII, puisque la série s'enrichit de deux tomes : History (tome 25) et 2132m (tome 26).

Avis sur cet auteur (23)

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    Couverture du livre « Blake et Mortimer Tome 30 : Signé Olrik » de Andre Julliard et Yves Sente aux éditions Blake Et Mortimer

    Pascal TOURRES sur Blake et Mortimer Tome 30 : Signé Olrik de Andre Julliard - Yves Sente

    Une édition qui permet de rendre hommage à André Juillard qui a accompagné des décennies de passions de BD avec ses séries et sa maitrise graphique. Et comme le dit Yves Sente : sa compagnie va nous manquer.

    Maitre du 9 ème art il n’avait pas hésité de mettre ses pas dans ceux d’Edgar...
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    Une édition qui permet de rendre hommage à André Juillard qui a accompagné des décennies de passions de BD avec ses séries et sa maitrise graphique. Et comme le dit Yves Sente : sa compagnie va nous manquer.

    Maitre du 9 ème art il n’avait pas hésité de mettre ses pas dans ceux d’Edgar P.Jacobs, autre grand maitre. Ce nouvel opus illustre, une fois encore, ses qualités graphiques pour donner vie à un scénario (bien structuré par Yves Sente) conjuguant quelques grands classiques : des méchants (avec une fois encore Olrik à la manœuvre), des comploteurs, un trésor et des références historiques (ici le roi Arthur) des frictions politiques, les inventions du professeur Mortimer, un zeste de fantastique, …

    Un vrai plaisir de lecture, d’autant que j’ai opté pour le « Tirage Limité » (à 13000 exemplaires quand même !) qui avec sa présentation « à l’italienne » et un bandeau d’une ligne de cases par page donne une lisibilité très agréable (qui se démarque de certains B&M de Jacobs qui avait quand même tendance à densifier dessins et textes).

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    Couverture du livre « Cinq branches de coton noir » de Steve Cuzor et Yves Sente aux éditions Dupuis

    Claire @fillefan2bd sur Cinq branches de coton noir de Steve Cuzor - Yves Sente

    Cinq branches de coton noir, voilà un titre pour le moins énigmatique ! Mais il va rapidement prendre tout son sens, une fois la lecture de cet album entamée.

    Mai 1944, les préparatifs du Débarquement de Normandie sont en cours dans le sud de l’Angleterre pour les soldats américains. Enfin,...
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    Cinq branches de coton noir, voilà un titre pour le moins énigmatique ! Mais il va rapidement prendre tout son sens, une fois la lecture de cet album entamée.

    Mai 1944, les préparatifs du Débarquement de Normandie sont en cours dans le sud de l’Angleterre pour les soldats américains. Enfin, ils ne se déroulent pas de la même manière selon la couleur de peau de ces jeunes hommes. Les effets de la ségrégation se font sentir également dans l’armée. Pourquoi faire partir en première ligne des hommes noirs qui pourraient recueillir des lauriers pour leurs actes de bravoure !

    C’est ainsi que trois frères d’armes participent à l’Opération Fortitude, une opération de désinformation visant à tromper les Nazis sur le lieu où se déroulera le débarquement. Lincoln, Tom, et Aaron doivent manœuvrer des chars gonflables pour faire croire à l’aviation allemande que des troupes se préparent pour un débarquement dans le Pas-de-Calais.

    Leurs seuls moments de répit arrivent avec la distribution du courrier. Lincoln a la chance de bénéficier d’une correspondance assidue avec sa sœur Johanna, étudiante en Caroline du Nord. C’est par ce biais, que Lincoln l'informe que lui aussi veut prendre part aux vrais combats, ce qui serait une grande victoire contre l’Amérique ségrégationniste.

    L’incroyable force de ce récit, signé Yves Sente au scénario et Steve Cuzor au dessin, réside dans le fait qu’il fait cohabiter plusieurs périodes historiques. En 1944, avec l’histoire principale, qui se déroule à la fois en Angleterre, aux États-Unis et en France. En 1777, avec la lecture du journal d’Angela Brown, découvert dans l’héritage de la tante de Lincoln et Johanna. Un récit qui va projeter la jeune étudiante dans l’Histoire de la création des États-Unis d’Amérique et de ses symboles. Une plongée dans le destin d’hommes et de femmes, qui en fonction de la couleur de leur peau, auront des parcours différents.

    La particularité de cet album tient également à sa colorisation très originale, mais surtout très efficace signée Meephe Versaevel. Une couleur par page, par séquence ou par époque, parfaitement bien choisie, qui permet une très belle mise en valeur du dessin et donc du récit.

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    Couverture du livre « Mademoiselle J. Tome 3 : Jusqu'au bout du monde » de Laurent Verron et Yves Sente aux éditions Dupuis

    moonlight1664 sur Mademoiselle J. Tome 3 : Jusqu'au bout du monde de Laurent Verron - Yves Sente

    Mademoiselle J en est déjà à son troisième tome.
    Le premier était excellent, "Il s'appelait Ptirou", 1929, la rencontre tragique entre Juliette et Ptirou, sorte de Spirou, relecture du mythe. Spin Of ? Crossover ? Inspiration très directe ? Comme vous voulez, en tous cas cette BD était très...
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    Mademoiselle J en est déjà à son troisième tome.
    Le premier était excellent, "Il s'appelait Ptirou", 1929, la rencontre tragique entre Juliette et Ptirou, sorte de Spirou, relecture du mythe. Spin Of ? Crossover ? Inspiration très directe ? Comme vous voulez, en tous cas cette BD était très belle et à mener l'héroïne à avoir sa propre série suite au succès de ce premier tome.

    Puis il y a eu "Je ne me marierai jamais", tome 2, où Juliette, à 22 ans, tente de devenir Grand Reporter. Mais le monde est à la veille de cette terrible seconde guerre mondiale où tout commence à se mettre en place, Hitler, son influence. …

    Puis là ce troisième tome "Jusqu'au bout du monde", qui verra la chasse aux juifs être réalisée en France, pays vaincu. Juliette tentera de retrouver son amie disparue, Léa, à la fin de cette guerre, où l'horreur a bien eu lieu.
    Un tome rempli d'aventures, de belles images, et d'une histoire assez lourde. Qui marquera forcément les personnages.

    Avec cette série, Sente et Verron ont tapé juste et ont trouvé de quoi raconter, on attend impatiemment les prochains tomes, et assurément déjà une très grande série vouée à devenir une référence, pour sa narration, ses dessins, ses sauts dans le temps entre chaque album, et une héroïne magnifique, forte et pleine de courage et de belles valeurs.

    A lire, à suivre assurément.

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    Couverture du livre « Mademoiselle J. Tome 3 : Jusqu'au bout du monde » de Laurent Verron et Yves Sente aux éditions Dupuis

    Pascal TOURRES sur Mademoiselle J. Tome 3 : Jusqu'au bout du monde de Laurent Verron - Yves Sente

    Yves Sente et Verron nous plongent dans l’atmosphère de Spirou avec un Oncle Paul qui raconte (si si) des histoires dans l’Histoire avec « mademoiselle J » (pour Juliette), passionnée des aventures de Spirou et du magazine, et surtout qui est une jeune femme libérée, n’hésitant pas à s’impliquer...
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    Yves Sente et Verron nous plongent dans l’atmosphère de Spirou avec un Oncle Paul qui raconte (si si) des histoires dans l’Histoire avec « mademoiselle J » (pour Juliette), passionnée des aventures de Spirou et du magazine, et surtout qui est une jeune femme libérée, n’hésitant pas à s’impliquer pour défendre ses amis dans cette France occupée par les nazis, à prendre la plume pour montrer et dénoncer, et pour, alors que les nazis sont en déroute, tout faire pour retrouver son amie déportée dans les camps ; y compris en allant dans la Russie soviétique ; tout en s’affirmant comme journaliste.

    Ce troisième opus est de nouveau de bonne facture tant sur le fond que la forme avec une belle héroïne qui sait s’affranchir d’un certain milieu et confort bourgeois pour prendre parti et défendre ce qui lui est important ; l’amitié avant tout.

    Emil Bravo avait donné, avec brio, une nouvelle coloration à Spirou en le plongeant aussi dans la seconde guerre mondiale, Sente et Verron apporte une autre approche en inscrivant leur héroïne dans l’histoire (opus 1 -1929 : il s’appelait Ptirou ; Opus 2 - 1938 : Je ne me marierai jamais ; et cet opus 3 – 1945 : jusqu’au bout du monde … en attendant le prochain : 1955 : le bonheur de dire maman !

    A noter que le code couleur adresse quelques clins d’œil avec un présent (oncle Paul et les enfants) dans du noir et blanc … à l’exception des magazines de Spirou) avec un passé en couleur … malgré les heures sombres de la Seconde guerre mondiale.