Les 10 livres coups de cœur des lecteurs - janvier 2024

Les émotions littéraires de janvier 2024

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  L'enfant de la rage de Anne Boquel

  « Une pépite parmi mes lectures de janvier.
  Au début du roman, Yohann, jeune militant zadiste de 17 ans, se retrouve plongé dans le coma, suite à une opération impliquant zadistes et CRS qui a mal tourné. Chacun de ses proches - Ses parents, sa sœur, ses amis zadistes – vont réagir très différemment à cette situation : inquiétude, envie de révolte, preuves d’amour se font face et suivent l’évolution de l’état de santé de Yohann… » Fiorini Géraldine.
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  Rebis de Carlotta Dicataldo - Irene Marchesini

  « Tu sais lecteur, ce n’est pas facile d’être différent, et c’est d’autant plus vrai quand on est né en pleine période de chasse aux sorcières. Martino est albinos, et la couleur de sa peau et de ses cheveux inquiète les habitants, à tel point qu’il n’a même pas le droit de s’approcher de l’église.
  Je suis totalement tombée sous le charme de cette lecture ensorcelante… » Ines Perluette @la_bibliotheque_de_perluette.
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  Eva et les bêtes sauvages de Antonio Ungar

  « Un récit d’à peine 180 pages, court mais très dense, centré sur les souvenirs et le parcours d’Eva qui se vide de son sang au fond d’une barque à la dérive.
  Des allers-retours entre passé et présent, des personnages taillés au cordeau, cabossés par la vie et la solitude, une ambiance tragique et fataliste à la García Márquez… » La Pirate.
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  Seul le mensonge est vrai de Malik Sam

  « Malik Sam publie un premier roman comme un cri qui ne peut que s’écrire.
  Au cœur de la réalité vécue par les réfugiés, âpre et insoutenable à certains moments, ce récit décrit un enfant de 15 ans dont la mutation identitaire n’est pas complète mais qui se sent, dans l’intimité de toutes ses cellules, une femme à part entière depuis si longtemps. Originaire du Bénin, Nour Rasool partage avec le lecteur son secret qu’elle ne confie jamais, à personne… » Matatoune.
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  Le sang des innocents de S. A. Cosby

  « Nous voilà en Virginie, en 2017, dans le comté de Charon qui a élu, pour la première fois, un shérif noir. Celui-ci veut nettoyer les écuries d'Augias, redonner ses lettres de noblesse à une police corrompue, violente. Il se trouve confronté à une fusillade dans le lycée du comté qui s'avère être la partie immergée d'une série de meurtres horribles passés et présents.
  Un excellent polar qui mêle enquête policière qui tient toute ses promesses et peinture sociale sans concession d'un Sud rural encore gangrené par le racisme, la violence institutionnelle de certains policiers blancs à l'égard des Noirs, une violence rampante qui pervertit la société. Une vraie réussite, du grand polar intelligent. » Calimero29.
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  L'impossible retour de Nathalie Hadj

  « Dès les premières pages, j’ai senti que ce roman me plairait. Un premier roman prometteur qui a pris le pari d’un sujet maintes fois traité mais qui reste ici d’une grande originalité : l’auteure explore son passé familial, part à la recherche de l’histoire de sa double culture, de mère espagnole et de père kabyle. J’ai été émue par ce texte plein de sensibilité, par ce père qui n’a trouvé que « le silence comme béquille pour avancer », par cette petite fille qui sommeille encore dans l’âme de l’auteure, devenue aujourd’hui une femme libre et lettrée.
  J’ai aimé ces allers et retours entre passé et présent, entre l’Algérie, la France et L’Espagne... » Babeth_ladreyt.
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  Un monde à refaire de Claire Deya

  « Hyères, mai 45. La guerre connait ses derniers jours, et pourtant ce n’est pas encore la paix. Dans cet entre-deux un peu trouble, les rôles s’inversent. Les prisonniers français recouvrent leur liberté, les oppresseurs allemands sont faits prisonniers, les victimes deviennent leurs bourreaux nourris d’une haine à la hauteur de leurs souffrances, les collabos tentent de se racheter une respectabilité pour fuir la vindicte des résistants.
  Quel beau premier roman ! C’est son sujet, qui aborde une période méconnue de l’Histoire qui a su me séduire. » Florence Mur.
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  Bunkerville de Le Grand - Vincenzo Balzano - Chind

  « Ce one-shot à la pagination généreuse m'aura happé d’entrée pour finalement ne desserrer son étreinte qu'à l'ultime planche. Par son scénario étonnant et accrocheur comme à travers ses personnages loufoques, les auteurs nous proposent un incroyable moment d'évasion.
  Graphiquement il fallait un dessin à la hauteur pour accompagner un tel scénario. Force est de constater que Bolzano a bien pris la mesure du récit imaginé par ses comparses. Ses aquarelles aux teintes sombres nous envoutent et jouent admirablement leur rôle pour nous plonger avec brio dans ce récit fantasmagorique… » Linstantbd.
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  Eve Melville, cantique de Justine Bo

  « Ce livre est un petit trésor de richesses multiples, tant au niveau du style choisi, de la narration que des personnages, Salomon et Eve, décrits avec virtuosité et humour - alors que les sujets traités ne sont pas forcément toujours très gais.
  Du Sud des Etats Unis à Brooklyn, c'est une valse rapide qui vous entraîne dans une belle puissance pour vous conter une histoire familiale bien particulière… ». Silencieuse.
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  Train de nuit de Karine Guiton - Clemence Monnet

  « Tagadam tagadam…
  Nous voilà embarqués dans un train qui traverse la nuit. Le voyage sera long et, déjà, Zélie s’ennuie. Autour d’elle, les passagers dorment ou lisent. Dehors, dans l’obscurité, on devine la mer. Zélie est attirée par une musique au loin. Elle décide de remonter tout le train, et c’est un vrai périple qui tangue et tremble.  Les illustrations de Clémence Monnet, qui mêlent aquarelle, crayons de couleur, collages et encre de Chine, nous font entrer à l’instant même dans le merveilleux de l’histoire. Un bel album qui fait voyager dans l’imaginaire, à lire le soir, dans la semi-pénombre pour mieux apprécier le voyage en train de nuit.
  Tagadam tagadam... » Regine Zephirine.