Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Nous nous verrons en août par Gabriel García Márquez, traduit de l’espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli, Grasset, 2024
Le dernier roman, inédit, de Gabriel García Márquez, prix Nobel de littérature en 1982. Cette sortie mondiale est un événement éditorial majeur qui advient une dizaine d’années après le décès de l’écrivain colombien, en 2014.
Par respect pour sa mémoire, le manuscrit a été édité en l’état, tel que laissé par son auteur et approuvé par son éditeur de son vivant.
Un parcours de femme : chaque année, le 16 août, Ana Magdalena Bach prend un ferry pour se rendre sur une île des Caraïbes où est enterrée sa mère. Elle dépose un bouquet de glaïeuls sur sa tombe puis passe la nuit dans un vieil hôtel où elle a ses habitudes avant de retourner chez elle avec le bac du lendemain.
Les choses vont changer l’année de ses 46 ans… Lors de la soirée passée sur l’ile, elle rencontre eu homme et passe la nuit avec lui, trompant son mari pour la première fois. Par la suite, chaque 16 août, elle aura une aventure d’un soir avec un inconnu ; de l’évêque en vacances au tueur en série en passant par l’ami d’enfance, Ana Magdalena va multiplier les rencontres estivales tout en laissant son mariage partir à vau-l’eau.
Cette spirale érotique prendra sens quand elle découvrira pourquoi sa mère avait demandé à être enterrée, précisément, sur cette petite île perdue.
Pour les amateurs de l’œuvre du grand Gabo, ce roman manque de finition mais j’ai retrouvé dans cette écriture pas tout à fait aboutie sa manière de nous parler, entre émotion, humour et fatalisme, de sensualité, d’amour à l’âge mûr, des surprises réservées par la vie, de l’atavisme, de la crise de la quarantaine…
L’action répétitive s’inscrit dans une forme de circularité temporelle présente dans plusieurs de ces autres romans.
Je ne comptais pas lire ce roman posthume. J’ai cédé à l’offre de NetGalley et ne le regrette pas.
#Nousnousverronsenaoût #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal
Ana Magdalena Bach prend le ferry pour aller sur l'île où est enterrée sa mère. Comme chaque mois d'août, elle prend le même taxi, achète un bouquet de glaïeuls et va fleurir sa tombe, puis elle dort à l'hôtel avant de repartir chez elle le lendemain.
Ana Magdalena Bach mène une vie heureuse et bien rangée. Un époux et deux enfants, rien ne dépasse dans cette famille sans histoire.
Pourtant, cette année le voyage sur l'île prend une autre tournure.
Ana Magdalena Bach a rencontré un homme, dîné avec lui, puis passé une nuit toride d'amours interdites.
Au petit matin, il la quitte en déposant un objet dans la chambre. Troublant, vexant, il heurte la sensibilité et l'honneur de Ana Magdalena. C'est pourtant cette première fois où elle trompe son époux qui va lui donner envie de renouveler cette drôle d'expérience. D'année en année elle rencontre les hommes les plus divers... accomplissant une sorte de rite auquel elle se prépare des mois à l'avance.
Mais jusqu'où est-elle prête à aller...
J'ai aimé la façon dont il est lu par Audrey Sourdive
La voix posée, chaude, sensuelle, correspondant bien à ce personnage de femme au mitan de sa vie, qui cherche à vivre d’autres aventures sans savoir vraiment si c'est exactement ce qu'elle souhaite. Mais qui sent qu'il est temps de vivre aussi pour elle, qui s'ennuie sans doute dans son couple sans histoire, et qui laisse le hasard accomplir ses rêves.
C'est un roman très court, ou une longue nouvelle publié par la famille de l'auteur des années après son décès. Roman achevé mais sans doute pas à la hauteur des attentes de son auteur puisqu'il n’avait pas encore décidé de le publier. Qui nous est proposé tel quel, avec ses quelques incohérences, comme pour assouvir un goût de revenez-y qui tenaille chaque lecteur de cent ans de solitude et de tous autres romans du prix Nobel de littérature.
Comme il est vraiment vite écouté je l'ai également lu dans la version parue chez Grasset.
https://domiclire.wordpress.com/2025/01/27/nous-nous-verrons-en-aout-gabriel-garcia-marques/
Ana Magdalena Bach prend le ferry pour aller sur l'île où est enterrée sa mère. Comme chaque mois d'août, elle prend le même taxi, achète un bouquet de glaïeuls et va fleurir sa tombe, puis elle dort à l'hôtel avant de repartir chez elle le lendemain.
Ana Magdalena Bach mène une vie heureuse et bien rangée. Un époux et deux enfants, rien ne dépasse dans cette famille sans histoire.
Pourtant, cette année le voyage sur l'île prend une autre tournure.
Ana Magdalena Bach a rencontré un homme, dîné avec lui, puis passé une nuit toride d'amours interdites.
Au petit matin, il la quitte en déposant un objet dans la chambre. Troublant, vexant, il heurte la sensibilité et l'honneur de Ana Magdalena. C'est pourtant cette première fois où elle trompe son époux qui va lui donner envie de renouveler cette drôle d'expérience. D'année en année elle rencontre les hommes les plus divers... accomplissant une sorte de rite auquel elle se prépare des mois à l'avance.
Mais jusqu'où est-elle prête à aller...
J'ai aimé la façon dont il est lu par Audrey Sourdive
La voix posée, chaude, sensuelle, correspondant bien à ce personnage de femme au mitan de sa vie, qui cherche à vivre d’autres aventures sans savoir vraiment si c'est exactement ce qu'elle souhaite. Mais qui sent qu'il est temps de vivre aussi pour elle, qui s'ennuie sans doute dans son couple sans histoire, et qui laisse le hasard accomplir ses rêves.
C'est un roman très court, ou une longue nouvelle publié par la famille de l'auteur des années après son décès. Roman achevé mais sans doute pas à la hauteur des attentes de son auteur puisqu'il n’avait pas encore décidé de le publier. Qui nous est proposé tel quel, avec ses quelques incohérences, comme pour assouvir un goût de revenez-y qui tenaille chaque lecteur de cent ans de solitude et de tous autres romans du prix Nobel de littérature.
Comme il est vraiment vite écouté je l'ai également lu dans la version parue chez Grasset.
https://domiclire.wordpress.com/2025/01/27/nous-nous-verrons-en-aout-gabriel-garcia-marques/
J’étais contente de découvrir #Nousnousverronsenaoût, inédit de Gabriel GARCIA MARQUEZ, grâce à #NetGalleyFrance.
C’est un très court roman, avec une histoire intéressante : puisqu’une femme se rend tous les 16 août sur l’île où est enterrée sa mère, avec ses mêmes manies (ferry, taxi, fleuriste, hôtel) … et qui à 46 ans s’autorise … un adultère !
C’est agréable, mais pour être franche : je n’ai pas été emballée. J’ai même trouvé paradoxalement cet ouvrage, à des moments, assez répétitif.
Toutefois, j’ai apprécié les post-faces assez instructifs et la voix vivante de la narratrice, puisqu’il s’agit d’un livre audio.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !