La bibliothèque idéale de Marianne Jaeglé, lauréate du Prix Orange du Livre 2024

Les 10 livres indispensables de la bibliothèque de Marianne Jaeglé

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  L'empreinte de Alexandria Marzano-Lesnevich

  Parce que le livre articule de manière extraordinaire un fait divers et une histoire intime, mais aussi parce que ce faisant, il élabore une réflexion sur la culpabilité et la manière dont on raconte une histoire…
  A lire, à relire !
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  Le complexe de la sorcière de Isabelle Sorente

  Parce que les relations hommes-femmes y sont repensées à la lumière de la chasse aux sorcières survenue en Europe dans les siècles passés.
  Une lecture qui ouvre d’extraordinaires perspectives.
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  Une journée d'Ivan Denissovitch de Alexandre Soljenitsyne

  Ivan Denissovich vaut pour tous les prisonniers, cette journée de sa vie pour des années entières, et la lecture de ce livre donne à comprendre, à sentir, à vivre le goulag et le système totalitaire soviétique.
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  Rêves de rêves de Antonio Tabucchi

  Parce que Tabucchi s’y donne la liberté d’imaginer les rêves de ses artistes préférés et explore les liens entre vie réelle et vie de création.
  Un modèle de fantaisie inspirée, une immense autorisation à rêver et à écrire.
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  Viol(six entretiens, quelques lettres et une conversation final de Daniele Sallenave

  Une extraordinaire démonstration littéraire de ce que sont la mauvaise foi, le déni. Une leçon d’écriture.
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  Comme si j'étais seul de Marco Magini

  Trois points de vue entremêlés pour évoquer un événement historique majeur -la guerre en ex-Yougoslavie- et l’effort des individus pour échapper à une Histoire qui les dépasse et qui les broie.
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  À la recherche du temps perdu ; Intégrale vol.1 ; t.1 et t.2 de Marcel Proust

  J’aime ce texte pour ses phrases sinueuses et imprévisibles, ses métaphores éblouissantes ( « les yeux ensoleillés d’un sourire bleu » de la duchesse de Guermantes ont été une révélation pour moi, de même que « l’odeur d’invisibles et persistants lilas »).
  Ce qu’il retrace a aussi une profonde portée pour moi : comment on devient écrivain après une vie passée à courir après des chimères.
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  L'ascendant de Alexandre Postel

  Pour la manière subtile et progressive dont le récit évolue d’un univers quotidien à celui d’un thriller psychologique.
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  En finir avec Eddy Bellegueule de Edouard Louis

  Pour la dénonciation de la violence sociale et de l’homophobie ordinaire. Pour la narration brute, sans commentaires ni affects, qui donne tout sa force au récit.
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  Blonde de Joyce Carol Oates

  Pour l’extraordinaire plongée dans l’intériorité d’un personnage célèbre, la proximité ainsi instaurée avec lui, la traversée d’une vie revécue de l’intérieur.