Je suis dehors évoque quatorze destins de femmes pour en raconter mille autres à travers une enquête journalistique extrêmement intelligente portée par le regard et la plume d’Elvire Emptaz.
Qu’il s’agisse de Juliette, Rani ou Lucie, elles ont toutes en commun d’être passées par la case prison. Une expérience que l’on n’oublie jamais, avec son lot de dysfonctionnements et d’incertitudes derrière les barreaux.
Mais qu’en est-il de « l’après » ? Que deviennent ces femmes lorsque leur peine prend fin et comment réintégrer la société dite « normale » ? Elvire Emptaz donne la parole à celles que l’on oublie, celles qui n’ont pas l’habitude de parler d’elles et qui ne se voient parfois que par le prisme de leur ancienne détention. Impossible pour elles d’oublier. Je suis dehors est un texte fort, percutant et malheureusement rare, « leurs voix sont celles des femmes invisibles, silencieuses, qui ont pourtant beaucoup à raconter » nous dit l’écrivaine et journaliste qui rapporte l’urgence de changer les choses.
Entretien avec Elvire Emptaz pour Je suis dehors (éditions JC Lattès)
- Quel a été l’élément déclencheur de l’écriture de votre ouvrage Je suis dehors?
Elvire Emptaz : Je souhaitais travailler depuis longtemps sur la notion de « l’après » et notamment sur les femmes. Cela fait quatorze ans que je suis journaliste, j’ai l’habitude de traiter des questions qui leur sont relatives. A la fin d’un conte, on lit souvent « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » mais l’on ne connaît jamais cet « après ». Après avoir été contactée par les éditions JC Lattès, le sujet m’est venu en discutant avec mon éditrice puis j’ai suggéré de l’appliquer aux femmes et à « l’après ». Tout d’abord, parce que c’est très peu évoqué mais également parce qu’il y a beaucoup à raconter. Rien qu’avec elle, nous en avons parlé deux heures ! Dans ce livre, j’essaye donc de donner la parole à des personnes que l’on n’a pas l’habitude d’entendre tout en transcendant les clichés. Je voulais qu’elles me racontent ce qu’est la vie réelle après la prison et ces voix sont très précieuses.
- Vous auriez pu passer par le documentaire, le podcast, mais vous avez choisi le livre. Pourquoi ?
Elvire : Tout simplement parce que je suis une journaliste de presse écrite, l’écriture fait partie de mon corps de métier, c’est ma passion. Puis il y avait deux choses que j’aimais avec le livre : travailler autour de ce sujet sur une longue période, mais également de venir à la rencontre de ces anciennes détenues sans caméra ni appareil photo. Juste avec un stylo, un carnet et mon enregistreur. En somme, créer un lien particulier sans fioritures. Et même s’il n’y a que ce carnet, il reste un élément important car il restera invariablement une trace écrite de nos discussions.
- Combien de temps a-t-il justement fallu pour récolter les témoignages de ces quatorze femmes et écrire l’ouvrage ?
Elvire : A peu près un an. J’ai démarré tout de suite après avoir signé avec ma maison d’édition. Cinq femmes étaient à Paris, ce sont celles qui sont les plus présentes dans le livre et sont également les premières que j’ai rencontrées donc nous avons pu nous revoir par la suite. Malheureusement, la Covid-19 a compliqué les accès aux prisons, ce qui a décalé beaucoup de mes rendez-vous. J’ai dû m’adapter.
- Le titre, Je suis dehors, évoque énormément et peu de choses à la fois. C’est un choix de votre part ou de votre maison d’édition ?
Elvire : J’ai choisi le titre. Ce livre est celui de leurs récits et cette phrase était intéressante pour plusieurs raisons. Il peut évoquer le coup de fil que l’on passe devant la prison pour dire à un proche « je suis dehors ». Cela peut aussi représenter le fait d’être dehors sans jamais l’être vraiment car on n’oublie jamais l’enfermement. On peut le crier, le chuchoter, il reste une affirmation commune à tous ces témoignages
- Leïla Slimani, qui écrit votre préface, y déclare que la prison « est un lieu où l’on dépérit » et « une forteresse qui protège d’un dehors où elles sont victimes d’abus et de violences ». Qu’est-ce que cette ambivalence dit des femmes dans la société ?
Elvire : Elle dit qu’en 2023, c’est dramatique que des femmes puissent considérer la prison comme un lieu de protection. Personnellement, je ne m’attendais pas à faire face à cette ambivalence. Je connaissais le milieu carcéral pourtant plus que la moyenne des gens mais cela m’a marquée. J’évoque justement dans le livre le cas de Rani qui vivait dans des conditions sociales correctes mais en vérité dans une prison bien pire. Son époux la battait, la violait, et c’est à bout de nerfs qu’elle a saisi un couteau pour le menacer. Cet événement lui a « permis » de se faire incarcérer et d’échapper à son bourreau. La prison peut devenir un réel lieu de repos loin des hommes, notamment pour le corps.
- Est-ce qu’un suivi psychologique plus adéquat arrangerait quelque peu les choses ?
Elvire : Pour les longues peines il existe déjà. Actuellement, il y a des initiatives intéressantes qui commencent à naître, notamment du côté de la justice restaurative. Cela peut aider certaines femmes et je pense que tout ce que l’on peut mettre en place pour elles, le suivi psychologique mais aussi l’accès à des formations plus stimulantes sont des outils qui peuvent aider.
« Cette peur est commune à toutes les détenues. »
- Vous évoquez un chiffre clé dans le livre : moins de 4% des détenus sont des femmes. Est-ce leur minorité qui fait d’elles les grandes oubliées ?
Elvire : Complètement. Ce n’est la priorité d’aucun gouvernement. En France, il y a deux prisons pour femmes : la maison d’arrêt de Versailles et le centre de détention de Rennes. Ensuite, il ne s’agit que de quartiers de femmes dans des prisons d’hommes. Elles passent donc toujours en second. Elles ont moins d’accès aux activités mais également aux formations et quand c’est possible elles sont extrêmement genrées ! Même avoir un travail au sein de la prison est très compliqué pour elles. Cela nuit énormément à leur aptitude à réintégrer la société après leur sortie.
- Je suis dehors est scindé par chapitres, le premier s’appelle La peur. Avez-vous souhaité le mettre en premier car c’est cela qui ressort le plus chez ces femmes ?
Elvire : Oui. Tous les thèmes présents dans le livre sont apparus au fil des conversations avec ces femmes. J’ai, d’une certaine manière, été étonnée au départ par cette peur. On pourrait penser que la sortie symbolise le graal, quelque chose que l’on attend plus que tout. C’est vrai, mais pas que. Cette peur est commune à toutes les détenues, qu’elles soient issues d’un milieu familial solide avec des enfants, un mari ou des petits-enfants qui les attendent à la sortie ou non. Faire de simples choses du quotidien comme prendre le métro devient une vraie crainte parce que la prison infantilise énormément, encore plus chez les femmes. L’expression de la violence est interdite quand les hommes y ont davantage droit, elles vont également être plus soumises à un traitement médicamenteux, elles subissent un contrôle social récurrent et sortir de ce carcan, c’est tout réapprendre. Dans ce contexte j’ai souhaité écrire le livre à la première personne du singulier pour devenir les yeux du lecteur, lui faire comprendre les enjeux derrière ces voix.
- Vous définissez la prison de « microsociété ». Est-ce que ça voudrait dire que le danger vient avant tout du monde extérieur ?
Elvire : Oui et non. D’un côté, près de 100% des femmes (à quelques exceptions) qui sont en prison ont été victimes de violences dans leur vie mais toutes les victimes ne deviennent pas des bourreaux. Le contexte pousse beaucoup de femmes à passer à l’acte mais parfois ce n’est pas le cas.
- Qu’est-ce qui vous a le plus marquée dans ces rencontres ?
Elvire : Plusieurs choses. La première, j’ai réalisé que certains récits auraient pu arriver à n’importe qui, notamment à une amie. On ne s’attend pas forcément à réaliser cela. Je pense par exemple à Juliette, l’une d’elles, qui apporte de la drogue à une soirée et provoque l’homicide involontaire d’une autre jeune femme car celle-ci décède d’une crise cardiaque. Je ne consomme pas de drogues mais cela pourrait arriver à quelqu’un de mon entourage. La deuxième raison est plus particulière : je ne m’attendais pas à me sentir débordée par ces histoires. Ce trop-plein d’émotions n’a pas duré longtemps mais s’est traduit après ma rencontre avec une infanticide. J’étais moi-même enceinte à ce moment-là et j’ai, pour la première fois, eu une difficulté à créer du lien. Je n’étais pas préparée à ce sentiment, moi qui exerce un métier où les émotions passent au second plan au profit du relais d’informations.
- Pour conclure, que peut-on espérer pour ces femmes dans le futur ?
Elvire : Que l’on donne plus de moyens aux personnes qui sont là pour préparer la sortie des détenues, leur travail est très important. Que l’on applique également des lois, des règles… En France, nous avons un très bel arsenal d’outils mais il n’est pas bien utilisé par manque de temps, d’investissement, il n’y a pas de réelle politique carcérale. Ce n’est jamais une priorité or tous les détenus vont sortir un jour. Enfin, je pense que ces femmes doivent certes continuer à vivre sans oublier ce qu’elles ont fait mais en apprenant quand même à se pardonner. La culpabilité les poursuit et entrave souvent la reconstruction.
Propos recueillis par Marie Jouvin
On aime, on vous fait gagner Je suis dehors, d'Elvire Emptaz
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Bravo aux gagnants : Marlène G ; s.laby ; Mizdema ; BERGAMOTELOVEBOOK !
Un livre qui m intéressé beaucoup , un sujet que j aime bien livre il fait partie de mon coup de cœur, comment ses femmes peuvent elle s en sortir ,ayant était formatrice dans une prison de lourdes peines pendant 2 ans , on rencontré des gens désespérés , et ils on aussi beaucoup de mal à s en sortir ,les femmes sa doit être très dures aussi l avenir social comme privé un livre très très intéressant
Lever le voile sur ce sujet tabou qu'est la délinquance féminine et les stereotypes de genre qui pèsent encore sur la réinsertion
Bonjour
La vie des femmes dans l'univers carcéral m'est peu connu et leur vie d'après ces moments particuliers encore moins. Merci de nous faire découvrir ces témoignages avec ce livre
Merci pour cet article Je tente ma chance.
Merci je tente ma change , j'aime beaucoup l'histoire du titre et je suis curieuse de savoir comment celà est traité dans le livre
Bonjour,
La préface de Leïla Slimani est déjà un gage de qualité de ce recueil de témoignages.
Je voudrais le découvrir.
Bonjour .Je me dis qu'il suffit d'un rien pour qu'une vie bascule et qu'après tout je pourrais tout aussi bien être dans une situation difficile que n'importe quelle personne détenue à l'heure actuelle . Il suffit d'un déséquilibre dans une vie , une malchance pour que notre monde s'écroule et je me suis souvent demandée comment les personnes qui rejoignaient la liberté évoluaient au sein d'une société qu'elles ne connaissaient peut-être plus . Je trouve judicieux et délicat de la part de Elvire Emptaz de s'être intéressée à toutes ces femmes souvent démunies voire abandonnées par notre société. Belles lectures. Prenez soin de vous
bonjour, voilà un sujet qui a toute sa place et dont on ne parle pas assez. Merci de le mettre à l'honneur, je tente ma chance pour découvrir ce regard. MERCI lecteurs.com pour toutes les lectures que vous mettez en avant :)
Bonsoir;; Merci pour nous proposer de découvrir ce type de témoignage, les difficultés rencontrées, surmontées pendant et après l'incarcération, la reconstruction, la réintégration dans la société, la vie de famille.... C'est comme chaque fois une belle proposition.
Bonjour
Je participe car j'ai été touchée par la démarche de la journaliste empreinte d'émotions et de bienveillance. Je suis curieuse d'entrer dans cet univers très éloignée du mien.
Cordialement
Morgane
Ce titre me donnait déjà très envie avant même d'avoir lu cet interview. C'est encore plus le cas maintenant que je sais qu'en 2023, certaines femmes considèrent la prison comme un lieu de protection...
Bonjour,
Le sujet traité me passionne. Comment se passe la reinsertion pour ces femmes sorties de l'ombre ? L'autrice Elvire semble bien maîtriser ce sujet oh ! Combien complexe et lourd à porter. Elle y a consacré du temps, le résultat ne peut qu'être criant de vérité.
Merci beaucoup l'équipe de lecteurs.com
j'ai envie de découvrir ce livre pour comprendre comment une vie peut basculer sur un mauvais choix ou à cause d'un grand "pas de chance" et réaliser la peur que ressentent celles qui sortent de prison. La peur de ne plus savoir vivre avec les autres ou d'être rejetée, la peur de ne pas y arriver dehors.
Bonjour, Je participe car j'aime lire des œuvres concernant les destins des femmes à travers le monde et les cultures ...Merci ;)
Je tente ma chance car j’ai toujours voulu connaître le point de vue des femmes sorties de prison, c’est un parcours difficile qui doit demander beaucoup de travail sur soi.
Cette lecture me semble passionnante, car j'adore les témoignages, et tout ce qui touche à la psychologie. J'aime en apprendre plus sur ce que vivent d'autres personnes, et la réinsertion dans la société après la prison est une problématique sociétale importante, qui semble différente pour les femmes, ce qui m'intéresse encore plus !
Bonsoir,
La lecture de l'interview de Elvire Emptaz me donne très envie de lire son ouvrage. Ce thème de la prison et plus spécifiquement de la prison pour femmes est très peu abordé, à par les rapports du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté qui restent très administratifs.
La vision de l'autrice est certainement plus humaine et aborde d'autres aspects méconnus de la vie de ces femmes et surtout des mesures mises en oeuvre pour leur réinsertion sociale.
Bonne semaine à tous.
Bonsoir,
La lecture de l'interview de Elvire Emptaz me donne très envie de lire son ouvrage. Ce thème de la prison et plus spécifiquement de la prison pour femmes est très peu abordé, à par les rapports du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté qui restent très administratifs.
La vision de l'autrice est certainement plus humaine et aborde d'autres aspects méconnus de la vie de ces femmes et surtout des mesures mises en oeuvre pour leur réinsertion sociale.
Bonne semaine à tous.
Bonsoir,
La lecture de l'interview de Elvire Emptaz me donne très envie de lire son ouvrage. Ce thème de la prison et plus spécifiquement de la prison pour femmes est très peu abordé, à par les rapports du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté qui restent très administratifs.
La vision de l'autrice est certainement plus humaine et aborde d'autres aspects méconnus de la vie de ces femmes et surtout des mesures mises en oeuvre pour leur réinsertion sociale.
Bonne semaine à tous.
Bonsoir,
La lecture de l'interview de Elvire Emptaz me donne très envie de lire son ouvrage. Ce thème de la prison et plus spécifiquement de la prison pour femmes est très peu abordé, à par les rapports du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté qui restent très administratifs.
La vision de l'autrice est certainement plus humaine et aborde d'autres aspects méconnus de la vie de ces femmes et surtout des mesures mises en oeuvre pour leur réinsertion sociale.
Bonne semaine à tous.
Bonsoir,
La lecture de l'interview de Elvire Emptaz me donne très envie de lire son ouvrage. Ce thème de la prison et plus spécifiquement de la prison pour femmes est très peu abordé, à par les rapports du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté qui restent très administratifs.
La vision de l'autrice est certainement plus humaine et aborde d'autres aspects méconnus de la vie de ces femmes et surtout des mesures mises en oeuvre pour leur réinsertion sociale.
Bonne semaine à tous.
Bonsoir,
La lecture de l'interview de Elvire Emptaz me donne très envie de lire son ouvrage. Ce thème de la prison et plus spécifiquement de la prison pour femmes est très peu abordé, à par les rapports du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté qui restent très administratifs.
La vision de l'autrice est certainement plus humaine et aborde d'autres aspects méconnus de la vie de ces femmes et surtout des mesures mises en oeuvre pour leur réinsertion sociale.
Bonne semaine à tous.
Bonsoir,
La lecture de l'interview de Elvire Emptaz me donne très envie de lire son ouvrage. Ce thème de la prison et plus spécifiquement de la prison pour femmes est très peu abordé, à par les rapports du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté qui restent très administratifs.
La vision de l'autrice est certainement plus humaine et aborde d'autres aspects méconnus de la vie de ces femmes et surtout des mesures mises en oeuvre pour leur réinsertion sociale.
Bonne semaine à tous.
Bonsoir,
La lecture de l'interview de Elvire Emptaz me donne très envie de lire son ouvrage. Ce thème de la prison et plus spécifiquement de la prison pour femmes est très peu abordé, à par les rapports du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté qui restent très administratifs.
La vision de l'autrice est certainement plus humaine et aborde d'autres aspects méconnus de la vie de ces femmes et surtout des mesures mises en oeuvre pour leur réinsertion sociale.
Bonne semaine à tous.
Bonsoir,
La lecture de l'interview de Elvire Emptaz me donne très envie de lire son ouvrage. Ce thème de la prison et plus spécifiquement de la prison pour femmes est très peu abordé, à par les rapports du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté qui restent très administratifs.
La vision de l'autrice est certainement plus humaine et aborde d'autres aspects méconnus de la vie de ces femmes et surtout des mesures mises en oeuvre pour leur réinsertion sociale.
Bonne semaine à tous.
Ce qui a le plus retenu mon attention dans l'interview est ce sentiment d'être plus en sécurité en prison que dehors, que partagent plusieurs femmes incarcérées.
C'est difficile à admettre dans une société dite moderne et civilisée mais trop compréhensible à l'heure où la parole des femmes subissant des violences est si peu et si mal entendue et où les jugements des auteurs sont si peu sévères et leurs prises en charge psychologiques, en prison, si peu organisée.
Ce que j'ai également trouvé intéressant est l'analyse du manque de préparation carcérale à la sortie de ces femmes, le même manque qui engendre tant de récidives...
Bref des interviews que j'ai hâte de lire !
Bonjour le milieu carcéral exerce sur moi une fascination que je m'explique pas : ce livre me fait donc vraiment envie !
Je tente ma chance pour découvrir cette parole si souvent tue et trop peu connue. Merci pour le concours !
Je tente ma chance pour remporter ce livre dont le sujet est extrêmement intéressant. Qu'arrive-t-il aux femmes sortant de prison ? Quel est leur avenir ? Comment s'en sortir et se réintégrer dans la société ? Peut-on reprendre sa vie d'avant ou doit-on repartir à zéro ? Je suis sûre que ce livre documentaire m'apportera ces réponses à travers tout ces témoignages.
Le sujet de la prison est un questionnement pour moi depuis bien longtemps,aussi bien à titre personnel qu'avec mes élèves. J'hésite d'ailleurs à y enseigner chaque année... Je serais ravie de découvrir ces témoignages de femmes pour voir l'après.
Un sacré sujet, bien difficile et souvent occulté car cela n'intéresse pas grand monde de savoir c qui se passe dans les prisons, pour ceux que la société a jugés "hors jeu" pour qq temps.
Donc, je suis curieuse, intéressée et.... bien sûr, je participe.
Tous les aspects semblent abordés dans ces témoignages : psychologiques ( culpabilité, peur et paradoxalement soulagement) sociaux et societaux.
Bonjour,
Un sujet intéressant, j'avais regardé plusieurs séries et reportage à ce propos. Je tente ma chance, je pense qu'il me plairait beaucoup!
Un sujet très particulier que je demande a découvrir
Bonne chance a tous et toutes et merci pour ce concours
bonsoir
j'aimerai découvrir pour le sujet choisi et le regard porté sur ces témoignages merci
j aimerais sincèrement découvrir ce livre , la parole n est pas assez donnée aux personnes sur leur vécu , la prison cela peut arriver à n importe qui , dans son entourage aussi , un bon livre documentaire ce n est pas si fréquent !
Un univers encore trop méconnu et qui mérite que l'on s'attarde sur lui. Peu de documentaires écrits ou télévisuels sur ce sujet comme un tabou. Les seuls récits que j'ai eu sur les prisons de femmes, sont ceux d'un ami qui donnait des cours de cuisine dans une des plus grande prison de femmes en France. Très envie de découvrir le parcours de ces 14 femmes.
Bonjour.
S'il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
Sujet très peu abordé et aussi peu connu que cette question des femmes en milieu carcéral
Bonjour
Je participe car j'aimerais découvrir l'histoire de ces femmes au travers du talent d'Elvire Empatz; ce sont des destins difficiles dont on ne parle pas...
Bonjour, le sujet est passionnant et je trouve particulièrement intéressant de laisser la parole à celles qui vivent les choses. Une fois de plus, à la lecture de cet interview, on se rend compte que le système carcéral français n'est pas adapté. Finalement, peu de femmes sont incarcérées ... pour une fois je ne vais pas râler après l'absence de parité ! Il ne faut pas les oublier. Merci pour cette possibilité de gagner ce livre.
Ma fille, en études de droit, a été emmenéepar son maitre de stage ds une prison de femmes , un choc ...
Le regard des femmes enfermées l'a glacée , l'odeur, la promiscuité ...
Auj ma fille est avocate et défend, du mieux qu'elle peut, leurs droits ...
Ce livre ne peut que nous intéresser moi, elle , nos proches ...
Merci !
Ce livre me tente beaucoup, j’exerce un métier en lien avec la justice et je suis donc confrontée a ce qu implique le monde carcéral et les conséquences de l enfermement ou les femmes sont moins nombreuses que les hommes mais elles y sont aussi présentes.
Comme le suggère l auteur ce livre me permettra d en apprendre davantage sur ces différents parcours de femmes et l impact du passage par la détention dans leur vie , qui laisse toujours des traces et qui pour les professionnels nous fait nous interroger sur la possibilité de prévoir toujours d autres peines alternatives
Je suis très intéressée par se livre car j étais formatrice on centre de détention d Uzerche ou il y avais que des hommes et il faut tout tenter pour leurs sorties c est primordial, j aimerais vraiment lire se livre pour découvrir aussi ceux des femme sa ne doit pas être évident après
Bonjour,
Un essai qui me tente pour appréhender cet environnement que je ne connais pas.
L'interview est vraiment intéressante et donne envie de découvrir son ouvrage.
Bonne journée
L'interview de l'autrice est touchante et très intéressante. J'anime des ateliers dans une maison d'arrêt où ne sont incarcérés que des hommes. J'ai envie de découvrir les portraits de femmes qui ont eu le courage de témoigner.
Bonjour, je suis moi-même bénévole dans une association qui visite des personnes détenues en prison - dans une maison d'arrêt pour hommes. Je suis particulièrement intéressée par le fait qu'accompagner les détenus pendant leur peine est la clé de leur réinsertion, de l'après. J'ai trouvé intéressant le point de vue d'Elvira Emptaz qui parle de la culpabilité qui ne passe pas et de la difficulté/possibilité à "se pardonner". Ici, il s'agit de femmes, deuxième point qui m'intéresse particulièrement. Car, comme le rappelle l'autrice dans l'entretien, elles ne représentent que 4% de la population carcérale et ne sont "donc pas une priorité". Très enthousiaste donc, à l'idée de découvrir cet ouvrage !
Un livre qui me tente beaucoup surtout pour les femmes ,j'ai était formatrice à la prison d Uzerche pour homme et ils étaient condannes à des fortes peines mais quand on découvre ses personnes on a envie de les aider certains sont très motivés et leurs espoir de retrouver une vie ordinaire à leurs sortie on est la pour les aider mais pas les juger bien sur un livre que je note à lire
Bonjour, je tente ma chance! Ce livre m'intéresse car je m'interroge beaucoup sur le milieu carcéral, notamment pour les femmes. L'idée que cela soit le fruit d'une enquête journalistique attise ma curiosité également! Je croise les doigts!
Bonjour, je tente ma chance! Ce livre m'intéresse car je m'interroge beaucoup sur le milieu carcéral, notamment pour les femmes. L'idée que cela soit le fruit d'une enquête journalistique attise ma curiosité également! Je croise les doigts!
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Elle a donné la parole à des personnes que l’on n’a pas l’habitude d’entendre. Curieuse de comment elle fait transparaître leur vécu (l'avant et l'après) et gérer les clichés.
Tres intéressée de découvrir sa rencontre avec une infanticide. Alors qu'elle était elle-même enceinte au moment des entretiens, comment est-elle parvenue à gérer ses émotions et à créer du lien.
J'aimerais découvrir "ce lieu où l'on dépérit" selon les mots de Leila Slimani.
Cette plongée dans l'univers carcéral des femmes est très rarement évoqué et cette enquête qui leur donne la parole est d'un grand intérêt pour mieux connaitre la prison. Je suis aussi touchée par ce propos d'Elvire Emptaz qui dit que 100% des femmes qui sont en prison ont été victimes de violences dans leur vie.
un témoignage sûrement très humain
Bonjour, seulement 4% de femmes en prison, cela questionne encore nos différences hommes/femmes, et des histoires très fortes et émouvantes, j'aimerais beaucoup lire ce livre. Merci d'avance
Merci pour ce concours, ça doit être très intéressant ! Je tente ma chance !
Bonjour je participe pour découvrir ce livre
Je suis très intriguée, on évoque souvent les raisons de la mise en détention mais très peu le moment de réinsertion.
Bonjour le sujet m’intéresse et je serai ravie de lire ce livre . Merci pour ce concours
Bonjour, ce livre a l'air très intéressant. C'est un sujet méconnu pour moi et j'adorerai découvrir ce type de lecture documentaire.
Bonjour,
Je suis intriguée par le milieu carcéral en général et plus particulièrement du point de vue des femmes. J'aimerais connaître les ressentis de ces quatorze femmes ainsi que la vie qui peut être la leur après le passage par la prison.
Merci de nous offrir cette possibilité.
Bonsoir, je suis très intriguée par ces quatorze portraits de femmes et leur "après". Un titre qui, assurément, fera réfléchir ! Merci !
Bonjour, Je tente ma chance, le sujet est dur, pas assez abordé justement, j'aimerais découvrir la façon dont l'auteur parle de ces femmes .
Bonjour, c'est un très bel entretien sur un sujet très intéressant ! Il me donne très envie de lire ces témoignages !
Cet ouvrage doit être franchement marquant, émouvant, et il aborde des thèmes que j'ai vraiment envie de découvrir à savoir la reconstruction, les violences, le milieu carcéral, la réintégration...
J’adore le sujet traité ! Et Leila slimani, je pense donc que c’est une valeur sure! Trop envie de le découvrir . J’aime beaucoup la fin de l’article qui nous donne une ouverture pour de meilleur perspectives
Merci à vous de proposer de découvrir cet ouvrage, je serai ravie de le lire. C'est en effet un sujet très peu abordé et aussi peu connu que cette question des femmes en milieu carcéral et de l'après. Vous avez titillé ma curiosité.
Bonjour, ma fille faisait des visites auprès des détenues, elle m'en a parlé et m'a sensibilisée au problème ; alors j'aimerais connaître ce regard porté sur des femmes qui se révèlent. Je vous remercie pour votre attention.