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" En mai 1822, au plus fort de sa passion pour Laure de Berny, Balzac, âgé de vingt-trois ans, conçoit l'idée d'un roman qui contiendra plus d'un souvenir de cette liaison.
Sur fond de Première Restauration, Wann-Chlore raconte les amours contrariées d'Horace Landon, ancien officier de Napoléon, pour une Anglaise nommée Jane, à laquelle sa pâleur maladive a valu le surnom de Chlora. Une vraie héroïne romantique, à la fois irréelle, voluptueuse et jalouse.
Malgré les constantes références au contexte historique - trait distinctif du Balzac de la maturité -, le but est avant tout d'atteindre au pathétique : " Au moins j'aurai ému ", se félicite Balzac, qui a mis beaucoup de lui-même dans le personnage d'Horace Landon, homme vif, spirituel et amoureux passionné.
Le roman paraît en septembre 1825, sous le pseudonyme d'Horace de Saint-Aubin.
Son insuccès, malgré quelques excellentes critiques, décide Balzac à se lancer dans les affaires : éditeur, il sera aussi imprimeur. Remaniée et republiée en 1836 sous le titre de Jane la Pâle, l'oeuvre ne connaîtra jamais les honneurs de la postérité.
Il faut relire ces pages : ce sont déjà celles d'un romancier en possession de son art, qui porte en lui les germes de " La Comédie humaine ". Je ne suis pas loin de penser que Wann-Chlore est le premier grand roman de Balzac.
" Thierry Bodin Président de la Société des Amis de Balzac
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