Sur le point d'être exécuté à Bordeaux en 1944, François reconnaît parmi les soldats Allemands Kurt, un ami intime qu'il avait connu longtemps auparavant. Au moment de mourir, il se remémore ce passé : en 1923, l'armée française occupe la Ruhr et est logée chez l'habitant. François est dans une famille ordinaire, parents, fille et fils. Il sympathise avec la mère, la fille Gerty et le fils, Kurt, avec lequel il entretient bientôt une liaison intime cachée. 2 ans après, il rentre en France au retrait des troupes françaises de la Ruhr.
Il n'a pas été exécuté en 1944, car ce fut le jour de la libération de Bordeaux et les Allemands fuirent la Kommandantur sans finir leur funeste dessein. En 1980, François retourne voir Gerty, lui raconte sa vie, son mariage, son engagement dans la résistance en 1944. Il apprend que Kurt, lui, ne s'est jamais marié, s'est engagé dans les SS, puis à son retour, a attendu vainement. Il est mort l'année d'avant. François, qui n'avait jamais oublié non plus, regrette. Il n'a plus qu'à se laisser mourir. C'est le récit de deux vies perdues.
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