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Vivre encore un peu

Couverture du livre « Vivre encore un peu » de Christophe Donner aux éditions Grasset Et Fasquelle
Résumé:

Elias Chanoum a cent quatre ans. Arrivé à cette extrémité, il n'aspire plus qu'à une chose, vivre encore un peu. Ce n'est pas seulement un espoir, c'est un projet. Sa femme en a assez, elle voudrait que Dieu l'emporte, tandis que les enfants, les petits-enfants le voient comme une créature... Voir plus

Elias Chanoum a cent quatre ans. Arrivé à cette extrémité, il n'aspire plus qu'à une chose, vivre encore un peu. Ce n'est pas seulement un espoir, c'est un projet. Sa femme en a assez, elle voudrait que Dieu l'emporte, tandis que les enfants, les petits-enfants le voient comme une créature éternelle, n'ayant plus aucune raison de mourir. Ca va être à moi, son gendre, de trancher.Un conte cruel qui mêle la famille et ses hystéries, un centenaire bien valide et l'ambivalence de l'amour qu'on lui porte, les secrets de la mémoire, les haines ancestrales dans un pays éternellement en guerre, le Liban.

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Avis (1)

  • J’apprécie le style désinvolte de Christophe Donner, sa manière d’entremêler son goût pour les histoires baroques et sa passion des courses et du jeu. J’étais resté sur le compte-rendu frappadingue du match Aubry - Royal au congrès du PS à Reims (20 000 euros sur Ségo !). Le voici avec une farce...
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    J’apprécie le style désinvolte de Christophe Donner, sa manière d’entremêler son goût pour les histoires baroques et sa passion des courses et du jeu. J’étais resté sur le compte-rendu frappadingue du match Aubry - Royal au congrès du PS à Reims (20 000 euros sur Ségo !). Le voici avec une farce familiale franco-libanaise centrée sur la vieillesse… et située à proximité de l’hippodrome de Beyrouth. Le beau-père du narrateur est un vénérable chrétien maronite de cent quatre ans, sa femme le déteste depuis le premier jour de son mariage forcé, ses enfants le vénèrent en tant que patriarche de la famille, ses voisins et la paroisse l’honorent mais la fin arrive, il vit au ralenti, courbé en deux, la mémoire à vau-l’eau, gâteux à l’occasion, il fait tourner son monde en bourrique…, le tout selon un récit drolatique teinté de cruauté mais on est en famille, n’est-ce pas ! On est au Liban aussi, dont remontent au travers du décor et de la vie de la tribu, les plaies et les bosses.
    Je situe Christophe Donner à un centre assez exact de l’humour hexagonal, amer, fine mouche, revenu de tout, à qui on ne la fait pas…, qui imprègne la littérature de sa griffe légère. Loin de la vulgarité ambiante des comiques rigolards de service, cet humour me paraît comme l’une des facettes de l’esprit français et je le retrouve ici avec bonheur. Un exemple ? Une belle-sœur vivant en France : « Qu’est-ce qu’elle irait faire sur Internet : elle ne va même pas à Paris. »

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