"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Annie se redressa et calmement lui apprit qu'elle était aveugle d'un oeil à cause du virus, et que bientôt elle risquait de perdre complètement la vue. Marie resta immobile, bouleversée... Elle était venue dans l'intention de communiquer cette joie qu'elle ressentait à peindre. Elle pensait naïvement apporter un rayon de soleil dans le coeur des malades. En fait, sans le savoir, elle apprenait à peindre à une jeune femme que le destin avait condamnée à la cécité ! Le choc fut terrible, intériorisé, mais elle sortit perturbée de cette séance. » Marie et Annie sont deux femmes en suspens. Ainsi, quand la première, au chômage, tente de donner un sens à son quotidien, la seconde assiste, impuissante, à son propre effondrement sous l'effet de la maladie. Deux femmes qui vont, au hasard du destin, se rencontrer lors d'un atelier créatif et entre lesquelles va se sceller une profonde amitié. C'est cette relation que place Anna Marlen, au coeur de ce récit autobiographique qui relate, dans un style cristallin, une double transformation : celle, terrible, du corps d'Annie ; celle, spirituelle, de Marie qui découvre la part la plus fragile de notre mortelle humanité.
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