80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les plus dynamiques des jeunes médiévistes actuels ont participé à ce colloque intitulé Corpus regni : politique et histoire à la fin du Moyen Age qui a inspiré cet ouvrage. Quelle histoire écrit-on en effet au Moyen Age ? Un sujet qui intéresse au plus près les hommes politiques de ce temps pour qui l'Histoire est utile et instrumentalisée : il s'agit de glorifier le royaume, d'en célébrer les origines (toujours) mythiques, les glorieuses victoires, de prouver la légitimité du sang royal, de « fabriquer » des rois idéaux tels Saint Louis, ou des héros comme le Grand Ferré (héros populaire de la Guerre de Cent ans). Mais si les rois et reines contrôlent leur image, ils surveillent aussi ce qu'il en est dit. Il s'agit dés lors de minimiser la part d'ombre en réinterprétant s'il le faut les révoltes, les défaites mais aussi les maladies du roi. La monarchie soigne enfin tout particulièrement son identité en la développant voire en la singularisant, une communication politique avant l'heure destinée aux principautés périphériques qui pourraient vouloir l'imiter ou la concurrencer.Avec Bernard GUENEE, Evelyne PATLAGEAN, Michel SOT, Henri BRESC et Alain DEMURGER Et parmi les contributions: Martin AURELL, Jean-Patrice BOUDET, Elizabeth A. R. BROWN, Alexis CHARANSONNET, Mireille CHAZAN, Franck COLLARD, Monique COTTRET, Murielle GAUDE-FERRAGU, Isabelle GUYOT-BACHY, Isabelle HEULLANT, Gilles LECUPPRE, Didier LE FUR, Corinne LEVELEUX, Jean-Marie MOEGLIN, Lydwine SCORDIA, Marie-Hélène TESNIERE
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